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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:40
des sources de Rungis aux fontaines de Paris
par Karine Berthier et Pierre Housieaux

 

  • L’année 2013 verra le 400e anniversaire de l’aqueduc Médicis construit sur ordre de Marie de Médicis afin d’amener à Paris les eaux de sources captées à Rungis et aux alentours. Sur le trajet de l’aqueduc, il reste aujourd’hui vingt-quatre regards en pierres de taille qui disposent tous d’un bassin de décantation, d’ouvertures d’aération (prenant parfois l’aspect d’une lanterne) et d’escaliers rejoignant la surface. L’eau de l’aqueduc arrivait à Paris dans le regard XXVII, ou « maison du Fontainier ». La bâtisse est d’abord utilisée pour loger les fontainiers et répartir l’eau entre le roi, le peuple et l’entrepreneur. Elle permet ensuite de stocker l’eau qui, à partir de là, alimente douze fontaines publiques rive gauche et deux fontaines rive droite. Compte tenu de l’intérêt historique de ce patrimoine et de son caractère régional, la Région Île-de-France a décidé de participer à ce projet de publication et de l’accueillir dans la collection « Parcours du patrimoine ».
  • Ce Parcours du patrimoine a été réalisé par la Région Île-de-France et l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du Paris historique dans le cadre d’une convention de partenariat. La collection « Parcours du patrimoine »,conçue comme un outil de tourisme culturel, convie à la découverte des chemins du patrimoine.

 

  • A paraître en mars 2013 aux éditions d'art Somogy.
  • Cet ouvrage sera en vente au centre d'informations du Paris historique - 9 €
  • 56 pages, 86 illustrations - 11 x 22,5 cm - broché - ISBN-9782757206461
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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 19:31

 

Le projet d’extension du stade de Roland Garros sur le jardin des serres d’Auteuil est peut-être enfin achevé définitivement avant d'avoir même abouti !

A la suite d'un recours, le tribunal administratif a examiné ce vendredi 14 décembre, la validité juridique de la convention d’occupation qui lie la Fédération française de tennis à la mairie de Paris pour l’extension du site.

Le rapporteur public, dans ses conclusions, a donné raison aux associations, et estimé que le projet d’extension malmène les règles de protection des abords de Roland Garros. Le bois de Boulogne est en effet protégé à la fois comme espace vert et comme monument historique.

Le jugement sera rendu le 14 janvier 2013, souhaitons qu'il confirme les conclusions du rapporteur !

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 15:01
Le Médicis : 400 ans d’histoire et de mémoire

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© Région Île-de-France - Inventaire général /Phot. Laurent Kruszyk, ADAGP 2012.

 

Le 17 juillet 1613, le jeune roi Louis XIII en compagnie de la Cour et de sa mère, la régente Marie de Médicis, pose la première pierre du regard de Rungis où convergeaient de nombreuses sources.

C'est l'acte qui officialise la naissance de l’aqueduc qui sera construit entre ce regard n° I et la maison du Fontainier, regard n° XXVII. La conduite conduira les eaux de Rungis à Paris, jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Afin de célébrer cet événement et de faire connaître aux Franciliens l’histoire de ce monument encore très méconnu, le groupement associatif MÉDI8, créé à l'initiative de Paris historique, organise différentes manifestations d’octobre 2012 à décembre 2013 :

- des visites extérieures et intérieures de l’ouvrage,

- une exposition itinérante

- et d’autres manifestations plus originales, comme des pique-niques, des rallyes pédestres...

 

Toutes ces initiatives permettront à tous d’apprécier ce long (voire le plus long) monument historique francilien, et dans toutes ses dimensions.

 

Rendez-vous sans délai sur le site.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 17:35

Cette cour artisanale est située au 151 rue de Bagnolet, 6 bis rue des Lyanes (20e).

Une locataire occupante, artiste peintre, nous informe que son propriétaire, le comédien Jean Topart (aujourd’hui âgé de 90 ans), qui a lui-même hérité de son père médecin ce passage pittoresque, envisage de vendre cette parcelle d’environ 1000 m2.

Ce lieu réunissait depuis le 19e siècle, et il y a encore peu, des artisans serruriers et ferronniers. Actuellement se sont installés différents artistes peintres, plasticiens et sculpteurs.

 

C’est un des derniers témoignages du Paris industrieux des faubourgs, regroupant quelques artisans du fer, aujourd’hui particulièrement attachant. Les conférenciers de Paris ne s’y trompent pas et le programment dans leur circuit. Actuellement aucune protection patrimoniale n’est actée.

 

Et si les locataires de la cour et les amis du Paris des faubourgs se constituaient au plus tôt en association de défense ? Celle-ci se doterait de la mission de monter, notamment, un dossier historique, afin de faire valoir la valeur à la fois historique, sociale et sociologique de ce lieu de mémoire incontestable.

Nous sommes prêts à les aider...

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 14:58

11e---Oberkamph-154-rue-5-Cite-Durmar-authentique.jpg

 

Cette voie privée dont l’origine vient du nom de M. Durmar, propriétaire, se situe dans le quartier Saint-Ambroise (11e). C’est une cour artisanale, une impasse au bout de la rue Oberkampf, au sol garni de pavés luisants, et puis des bruits de ferraille, un bureau dont la porte reste ouverte, un « coin salon » très chic… Une ambiance déglinguée et émouvante…

Évidemment, des promoteurs à l’affut guettent, reluquent ces fameux mètres carrés. Il faut sauver la cité Durmar ! Les occupants inquiets déjà en 2009, publiaient cet appel :

 

« Nous, les occupants de la cité Durmar, avons besoin d'aide pour faire connaître le danger qui nous menace : l'expulsion de l'ensemble des familles et des artisans, artistes et professionnels qui y vivent depuis de nombreuses années.

Depuis plusieurs années, nous avons tout tenté pour préserver notre cadre de vie, lieu de mémoire de l'époque industrielle du siècle passé, et surtout îlot désormais rare de mixité sociale.

Savez-vous par exemple que se trouve ici la plus vieille forge de Paris, un découpeur des carrés de papiers multicolores utilisés sur les marchés ?

Des personnes âgées qui sont nées et ont vécu dans la même impasse toute leur vie ?

Que des ateliers d'artistes et de graphistes côtoient ceux des brocanteurs, des repousseurs sur métaux, des créateurs de bijoux ?

Que les ateliers de confection côtoient des sociétés de production d'œuvres cinématographiques et multimédia ?

Ces activités font appel à des personnes de compétences, de générations et de profils sociaux extrêmement variés et la proximité dans laquelle elles travaillent, favorisent l'intégration de leurs enfants et l'harmonie dans laquelle nous vivons. Les liens qui se créent entre les enfants des uns et des autres, lorsqu'ils jouent ensemble dans l'allée pavée, persistent à l'école du quartier, et cela soutient incontestablement ceux dont les parents parlent encore mal le français.

Très attachés à la qualité exceptionnelle de notre cadre de vie, nous avons multiplié les offres d'achat pour tenter d'acquérir ce terrain. C'est pourtant un marchand de bien qui a fini par emporter l'affaire, malgré une offre d'un montant inférieur à la nôtre !

La manœuvre douteuse qui a présidé à cette vente a été reconnue par les tribunaux mais la vente est néanmoins actée.

Nous sommes maintenant menacés d'expulsion et subissons au quotidien les tracasseries habituelles des requins de l'immobilier. Citons dans le désordre : négligence de l'entretien (alimentation d'eau non réparée, poubelles accumulées, arrivée de rats...), charges non justifiées, accès principal bloqué arbitrairement au mépris de la sécurité de tous, nouveaux employés grossiers et hostiles... Tous les moyens sont bons pour nous pousser dehors. De notre côté, nous avons intenté des procédures pour contester les congés (expulsion sans indemnités) que nous avons tous reçus, bien que nous soyons en règle et en activité.

Nous savons que ces combats ne se gagnent pas seulement aux tribunaux et nous mettons par conséquent tout en œuvre pour empêcher que le profit financier d'un homme d'affaire ait raison contre une communauté paisible de familles et de travailleurs. »

 

Il est regrettable que la cité Durmar ne soit inscrite qu’en ELP (espace libre protégé), laissant les bâtiments sans protection…

La demande de protéger « Ville de Paris » (PVP) cette parcelle comportant des bâtiments, des formes urbaines et un patrimoine architectural n’aboutit pas aux raisons que l’ensemble des bâtiments ne paraissent (!) pas répondre aux critères de protection. Il est toutefois demandé que lors de la présentation du projet de PLU en vue de son adoption définitive devant le Conseil de Paris, cette observation fasse l’objet d’un nouvel examen bienveillant au vu des critères retenus pour inscrire les prescriptions demandées.

En effet, la commission d’enquête pense que cet ensemble d’ateliers typiques du faubourg a certes une morphologie intéressante, appelant une protection de type ELP, mais qu’il serait souhaitable de protéger également le bâti qui crée l’ambiance paysagère de l’ensemble architectural.

 

Finalement le 25 juillet 2012 deux demandes de permis de construire, au N° 5 :

-          démolition d’un bâtiment d’un étage, sur impasse. Date d’enregistrement : 25-07-2012 ;

-          Construction d’un bâtiment de 2 étages sur 1 niveau de sous-sol, sur impasse, à usage d’artisanat et d’habitation (3 logements).

 

Est-ce la conclusion définitive ? La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 28 septembre 2012, jette l’éponge !

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 12:24
qui se mobilisent pour sauver le Puntettu.

Ce cas d'espèce ressemble à s'y méprendre à la situation du Marais dans les années 1960...

 

Lire l'article de Corse-Matin en cliquant ici. Et signer la pétition.

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 21:31

C’est l’architecte Eugène Train (1832-1930) qui est choisi pour construire le projet. Il est invité à respecter scrupuleusement un programme établi par la ville, maître d’ouvrage, programme qui préfigure le règlement de construction des "maisons d’école" instauré par Jules Ferry en 1880.

Eugène Train s’est surtout illustré dans la construction des bâtiments scolaires. Outre le collège Chaptal, on lui doit notamment le lycée Voltaire, bon nombre d’écoles parisiennes ainsi que les autels des églises Saint-Augustin, la Madeleine, Passy...

Train réalise un ensemble monumental où sont soignés l’organisation générale et les plus infimes détails. Le plan réutilise la division en trois collèges de l’école François-Ier - grand, moyen et petit collège - chacun organisé autour d’une cour. Chacune des divisions a son fonctionnement propre et ses entrées distinctes boulevard des Batignolles, rue de Rome, rue Andrieux, mais elles sont reliées aux services commmuns (gymnase, réfectoire, amphis de physique et chimie...) par des galeries couvertes.

La façade au 45 boulevard des Batignolles (8e) renferme les locaux de l’administration. Chaque collège possède ses salles de classe, ses salles d’études et son (ou ses) amphithéâtre(s). Les parties communes - réfectoires, salle de dessin - sont au centre de la composition. Le parti de plan est simple et adapté à la vie scolaire. Train est attentif à la qualité de l’architecture, mais aussi à celle de l’hygiène et de la commodité (chauffage par 10 calorifères, ventilation, alimentation d’eau par réservoirs, éclairage au gaz dans tout l’établissement, etc.).

Les travaux, commencés en 1866, sont interrompus par la guerre de 1870, puis reprennent en 1871 et sont achevés en 1876.

 

Chaptal.jpg

Les commentaires des revues d’architecture (Revue générale d’architecture de C. Daly, Le Moniteur des Architectes) relatifs au collège Chaptal sont nombreux et élogieux :

"Le style général de la façade, boulevard des Batignolles, est une libre interprétation de l’art roman et de la Renaissance. Cette façade, de plus de 100 mètres de long, est flanquée de tours carrées et rythmée par un avant-corps colossal à cinq travées. Les angles et le centre des façades sont marqués par des pavillons dont les toits sont en pyramide tronquée avec lanternon.

La décoration est variée : brique utilisée pour des jeux géométriques polychromes, corniche en dents de scie, chéneaux ajourés en terre cuite, tirants de fer ouvragés. Des reliefs sculptés célèbrent le Commerce, l’Industrie, les Sciences et l’Art. Un buste d’Athéna, mère de ces activités, couronne le fronton du portail.

Cette architecture ne marque pas une rupture totale avec les lycées-casernes, mais on s’accorde à reconnaître qu’Eugène Train a eu le souci de produire une architecture "aimable" : la grande variété des élévations, la polychromie des matériaux en font un lycée moderne. Il s’inscrit dans cet ensemble de bâtiments scolaires qui matérialisent le grand élan pour l’instruction publique concrétisé par les lois de Jules Ferry."

(extraits du site Internet du lycée, photo wikipedia)

 

Aujourd'hui ce lieu de mémoire de la Troisième République est en danger. Témoin inestimable d'une époque, dont il reste beaucoup d'éléments de grande qualité à l'intérieur du site, il a été inscrit au titre des monuments historiques le 29 mai 1987.

Et pourtant nous avons été alertés sur la casse qui est actuellement en cours. Deux exemples :

- la salle des préparateurs de chimie a été vidée de ses meubles d'origine. Ils sont actuellement en morceaux dans la cour attendant, paraît-il, la benne à ordures pour certains, la vente pour d'autres;

- la lingerie, magnifique témoignage d'un internat du 19e siècle, avec ses casiers pour le rangement du linge, ses longs comptoirs pour le travail des lingères est près de subir le même sort.

 

L'architecte des bâtiments de France a-t-il donné son accord pour ces travaux ? A-t-il seulement été prévenu ?

 

Comment la communauté des enseignants, garante elle-aussi de la transmission de notre mémoire aux jeunes qu'elle éduque quotidiennement, peut-elle laisser faire ?

 

Il s'agit ici bien entendu de défendre la possibilité de concilier restauration, sûrement nécessaire, de locaux et adaptation aux impératifs pédagogiques du moment.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 21:53

L’ilôt Buffon-Poliveau, dépendance du Museum national d’histoire naturelle et

le Jardin des Plantes, au cœur du Ve arrondissement de Paris, sont menacés !

 

L’association pour la Sauvegarde et la Mise en valeur de l’ilôt Buffon-Poliveau et de ses abords (ASIBP) s’est constituée afin d’en préserver et d'en mettre en valeur les éléments urbanistiques, architecturaux, historiques, naturels et écologiques.

Au lieu d’une destruction programmée, l'association demande la réhabilitation des espaces menacés et leur aménagement avec une ouverture au public.

 

Rendez-vous sur leur site pour dénoncer le projet !

Vous y découvrirez également l’historique de l’îlôt Buffon-Poliveau et la présentation complète de l’ASIBP.

 

N'hésitez pas à le consulter en cliquant ici !

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 15:31

Regardez cette vidéo. C'est édifiant...

Qui sont ces hommes qui détruisent nos mémoires et qui vendent  nos biens les plus précieux ?...

Cliquez.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 14:20

Place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris, le complexe audiovisuel "Grand Écran" est l'unique grande salle du sud-est francilien. Situé sur l’esplanade rebaptisée place Henri Langlois en l’honneur du fondateur de la cinémathèque française, il est l’œuvre du japonais Kenzo Tange (l’un des plus grands architectes du 20e siècle selon Michel Ragon*).

Réalisé par la Ville de Paris entre 1988 et 1992 il fait partie intégrante - et indissociable - de l'immeuble Grand Écran, unique témoignage dans la capitale de l’architecture monumentale japonaise de la fin du 20e siècle.

Dès l’origine cet équipement d’exception, pour lequel la Ville de Paris avait consenti un rabais d’environ quarante millions sur le prix du terrain, répondait à une mission de service public culturel expressément définie par le Conseil de Paris ; elle s'inscrivait dans le cadre d'un vaste plan-programme de revalorisation de l'Est parisien le destinant avant tout à « accueillir dans les meilleures conditions des spectacles divers, des concerts, du théâtre, des conférences, des enregistrements audiovisuels..., et des manifestations liées à la vie culturelle parisienne, régionale et nationale ».**

Mais le Grand Écran, victime de logiques financières absurdes, était menacé depuis 2005 par un projet d’extension du centre commercial Italie 2, et désormais par le projet de Pathé d’en faire un multiplexe de 10 petites salles. Et si les recours contentieux de l’association SAUVONS LE GRAND ÉCRAN ont réussi jusqu’ici à empêcher sa démolition, qui mutilerait un édifice participant au maintien de la richesse et de la diversité architecturale de Paris, étrangement aucune volonté politique ne se fait jour en faveur de sa préservation. Ceci en dépit des milliers de signatures recueillies par la pétition pour la sauvegarde du Grand Écran, dont celles de deux anciens ministres de la Culture et de personnalités de tous bords.

Ne pouvant compter que sur ses propres forces, l’association appelle donc à renforcer la mobilisation autour de ce précieux patrimoine culturel (voir sur le site).

 

* Histoire de l’architecture et de l’urbanisme modernes, Éditions du Seuil, 1991.

** Conférence de presse de Jacques Chirac du 6/10/86.

 

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