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DES BUREAUX HAUSSMANNIENS TRANSFORMES EN LOGEMENTS VERTS
L’opération du 209-213, rue Lafayette est exemplaire à double titre : les bâtiments réhabilités consommeront moins de 80 kWh/m² an, conformément au plan climat de Paris, et ces bureaux seront transformés en logements. Ce qui montre que dans les VIIIe et IXe arrondissements, il est possible de faire muter les bureaux pour un prix raisonnable en étant respectueux de l’environnement, souligne Denis Baupin, adjoint au maire. L’opération de 72 logements sociaux (7900 m² Shon), assortis d’une maison du développement économique et de l’emploi du Xe (850 m²), regroupe trois bâtiments R+6+combles ; un immeuble haussmannien tardif flanqué de deux autres des années 1950, dotés d’un cinéma à l’entrée typique conservée pour le hall de la maison de l’emploi. « Nous avons procédé à un diagnostic structurel approfondi pour comprendre cet ensemble dense et composite (maçonneries pour l’immeuble haussmannien, structure béton pour les autres) et évaluer le potentiel de logements. Nous avons privilégié la lumière avec des appartements traversants. Nous avons voulu restituer une histoire parisienne à l’ensemble avec une cour (50 m²) pour les services et un jardin suspendu (120 m²) à partir de R+2 permettant d’installer les saisons dans le projet », explique l’architecte François Brugel. Pour répondre aux normes du Plan climat, le programme sera raccordé au réseau de chauffage urbain et 60 m² de panneaux solaires produiront 17 % d’eau chaude sanitaire.
Opération prototype : L’isolation est renforcée avec de la laine de roche (20 cm sous toiture) et du polyuréthane (10 cm en isolation intérieure sur rue). Résultat : avant travaux, le bâtiment consommait en chauffage 237 kWh/m² an, après travaux, il consommera 78 kWh/m2 an. L’ensemble est certifié Patrimoine Habitat Environnement. « C’est une opération prototype à laquelle nous avons porté une grand attention au détail d’exécution. Le bâtiment réhabilité consommera 20 % d’énergie en moins qu’un bâtiment neuf construit en 2000 », note Serge Contat, DG de la RIVP, maître d’ouvrage. Le surcoût est de 10 % (coût 9 millions d’euros HT), il était de 20 % il y a quelques années ». (Article Hervé Guénot-Le Moniteur du 4-02-2011).
PLU EN REVISION SUR CLICHY-BATIGNOLLES
L’enquête publique sur la modification de la ZAC Clichy-Batignolles et la révision simplifiée du PLU, qui fixe à 37 m le plafond de hauteur, se déroulera jusqu’au 4 mars. Des procédures exigées par la décision d’implanter sur le site la direction régionale de la police judiciaire et le palais de justice de Paris, qui intégrera un bâtiment signal haut de 160 m (120 000 m²) au total). La Ville veut aussi créer une silhouette urbaine moins compacte autour du parc Martin-Luther-King et respecter ses objectifs initiaux en matière de logement en permettant la construction d’immeubles de 50 m de hauteur. Shon de la ZAC : 460 000 m², au lieu des 341 000 m² prévus en 2007. (Le Moniteur du 4-02-2011).
OÙ IRA LA MAISON DE L’HISTOIRE DE FRANCE ?
Le personnel des Archives nationales considère que son activité ne laisse aucune place au futur musée. Le concepteur du projet, en cours d’évaluation, dément. Le bâtiment des Archives nationales, rue des Francs-bourgeois, accueillera-t-il la future Maison de l’Histoire de France, souhait du Président de la République en septembre dernier ? Pour certains l’affaire n’est pas close. A commencer par le personnel, qui dit avoir remporté « une grande bataille » fin janvier, à l’issue d’une occupation de quatre mois soutenue par une pétition d’historiens riche de 7 000 signatures. Le ministère de la Culture s’est engagé selon l’intersyndicale « au maintien intégral des missions et des fonds » sur le site parisien. Les Archives, qui devaient céder entre 10 000 et 17 500 m2, pourront garder, enrichir et même redéployer certains fonds. Pour P.-Y. Chiron, de la CGT Archives de France, le calcul est simple : « Cela représentera 75 kilomètres linéaires de stockage. Il n’y a plus de place pour le musée ».
Une addition contestée par Jean-François Hébert, président du château de Fontainebleau et chargé de la préfiguration de la Maison de l’histoire de France. « Les archives nationales sont toujours d’actualité. Les surfaces nécessaires pour la Maison de l’histoire sont en cours d’évaluation, ainsi que le projet scientifique, culturel et éducatif des Archives. Rien ne permet de dire que ce n’est pas réalisable ». Les porteurs du projet planchent sur la possibilité « de gagner des mètres carrés », par exemple en agrandissant certains bâtiments récents ou en creusant sous les cours intérieures. « On réfléchit aussi à une mutualisation de certains espaces verts entre le musée et les Archives », précise Jean-François Hébert. Il n’empêche, le combat du personnel des Archives a réveillé les espoirs du maire de Vincennes, Laurent Lafon, candidat malheureux à l’accueil du projet présidentiel, « le projet parisien partait du principe qu’une partie des Archives allaient être délocalisées, ce que le ministère a renoncé à faire, note l’édile. Le château de Vincennes ne présente aucun problème de surface et s’avère moins coûteux ». La faisabilité du projet actuel devrait être tranchée avant l’été. (Article Métro 11-02-2011).
LE CHANTIER DU JARDIN SE POURSUIT : 250 ARBRES ABATTUS AUX HALLES
Le bruit des tronçonneuses a raisonné mercredi 16 février 2011 matin dans le jardin des Halles, à Paris (1er), la ville a procédé à l’abattage de 250 arbres, dans le cadre du réaménagement du quartier afin de faciliter la création du site de la Canopée et d’une future aire de jeux pour enfants. L’opération a suscité l’émoi d’une partie des riverains et d’élus locaux. « C’est déplorable, j’ai même vu des gens du quartier pleurer », s’est indigné Jean-François Legaret, maire du 1er. La mairie de Paris a néanmoins rappelé qu’il y aura « plus d’arbres replantés après qu’avant le chantier ». De plus, le bois sera recyclé grâce à l’imagination d’associations artistiques et de personnes en réinsertion sociale. Le chantier des Halles, qui prévoit de remodeler le jardin, le forum et la gare RER, devrait durer jusqu’en 2017. (DirectMatin 17-02-2011).
1er arrondissement
190 rue de Rivoli
PC-075-101-10-V-0028 — Date d’enregistrement : 14-12-2010.
Pét. : M. Hugues de la VILLEMARQUE, 190, RUE DE RIVOLI S.C.I. — Arch. : M. Emmanuel ABOULKER, 94, rue de Varenne, 75007 PARIS.
Changement partiel de destination d’habitation en bureau et commerce et de commerce en habitation avec fermeture de certaines trémies d’escaliers et suppressions de constructions légères côté sur cour avec démolition et reconstruction de la façade à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 9 m2. S.H.O.N. créée : 10 m2. S.T. : 437 m2.
Grand immeuble à péristyle, identique à ses voisins qui font l’alignement de la rue de Rivoli.
Porte cochère entre deux commerces et cour centrale sous verrière limitée par deux bâtiments en retour ; le couturier J.C. de Castelbajac veut réunir les deux commerces. Déblayage de la cour encombrée de constructions hétéroclites pour remise à l’état antérieur, impliquant la suppression de piles porteuses. Démolition de l’escalier de service A1 au niveau rez-de-chaussée, et partiellement l’escalier A2 qui ne desservira plus que l’entresol, dont l’accès bureaux aura une porte élargie. L’escalier est conservé dans les étages supérieurs. Après déblayage, la façade sur cour sera modifiée pour permettre l’éclairage naturel du rez-de-chaussée. Déplacement des poubelles, WC et création de locaux dédiés dans l’emprise du commerce.
106 au 110 rue Saint-Honoré
PC-075-101-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.
Pét. : Mme Françoise SORNAS MOUSSEUX, EDTA SORNAS. — Arch. : M. Paul VERNY, 2, rue des Haudriettes, 75003 PARIS.
Changement de destination de locaux de bureau à rez-de-chaussée sur cour en extension de l’école de dessin attenante avec création d’une issue de secours et agrandissement d’une porte.
Séquence cohérente de maisons des XVIIe et XVIIIe siècles. Au n°98, maison du XVIIIe siècle, l'une des plus haute de la rue. Décor fin XVIIIe. Au n° 100, façade flanquée de deux chaînes de refends. Au n° 106-108 façades en pierre de taille composées de trois travées chacune. Appuis de fenêtre en fer forgé Louis XV. Au n°108, ancien hôtel de l'Ecouvelle - hôtel de Brissac. Remarquables appuis de fenêtre en fer forgé Louis XV sur des baies soulignées de chambranles à crossettes. Belle porte cochère cintrée à vantaux en bois sculptés. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections patrimoniales).
Trois immeubles anciens de style homogène à usage de commerces, bureaux et habitations. Deux corps en retour à l’intérieur de l’îlot occupés par l’Ecole de Dessin technique et artistique.
Projet : changement de destination de bureaux inoccupés au rez-de-chaussée sur cour, avec modifications de façades pour dimensions règlementaires des accès. Locaux existants en bon état et largement ouverts sur cour. Création de deux issues de secours dans les salles. Redistribution partielle de cloisons et de faux plafonds pour trois salles. Fermeture d’un escalier secondaire.
2e arrondissement
5 au 7 boulevard des Capucines – 90 rue du Quatre-Septembre
PC-075-102-10-V-003 — Date d’enregistrement : 06-12-2010.
Pét. : M. Bertrand NEEL, ARCHINET DESIGN.
Mise en peinture de la devanture d’une boutique de prêt-à-porter. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 10-03-2006.
Immeubles de rapport élevés par l'architecte Jean-Baptiste Lesueur en 1834 (n°7) et 1835 (n°5). Au n°7, les vantaux de la porte sont conservés. Aux deuxième et troisième étages, deux baies latérales rectangulaires ont un chambranle mouluré et un fronton triangulaire porté par deux consoles. L'archivolte moulurée des trois baies centrales s'appuie sur des colonnes ioniques. Le soin prodigué au décor, à la modénature et au rythme des baies confère à la façade beaucoup d'harmonie. Le n°5, présente une façade de cinq travées. Une seule travée, parallèle au boulevard forme un retour. Le quatrième étage est éclairé par des baies à arcatures en plein cintre avec archivolte moulurée retombant sur des pilastres doriques. Les baies sont séparées par des pilastres à chapiteau ionique. Une puissante corniche parachève l'édifice. (Mairie de Paris-Annexe VI – Protections patrimoniales).
La mise en peinture de la devanture ne devrait pas, en principe, poser de problème.
7 rue de Hanovre
PC-075-102-10-V-0037 — Date d’enregistrement : 08-12-2010.
Pét. : M. Olivier LEBLANC, SGIM. — Arch. : M. Maxime LECUYER, 12, rue des Tournelles, 75004 PARIS.
Réaménagement d’un bâtiment de 4 étages sur 1 niveau de sous-sol avec changement de destination des locaux à rez-de-chaussée et 1er étage à usage de commerce en vue de l’extension de l’habitation (5 logements créés), remplacement partiel des menuiseries extérieures côté courette et ravalement de l’ensemble des façades sur rue et cour.
L’essentiel des travaux doit être effectué à l’intérieur et ne devrait pas affecter l’extérieur qui va être ravalé, il faut l’espérer, à l’identique car c’est un bel immeuble dont l’extérieur n’a pas été dénaturé par des commerces au rez-de-chaussée.
3e arrondissement
78 rue des Gravilliers
PC-075-103-10-V-0031 — Date d’enregistrement : 26-11-2010.
Pét. : M. Olivier LEBLANC, S.A. SGIM. — Arch. : M. Philippe MONGAUZE, 137, av. de la République, 94300 VINCENNES.
Réhabilitation d’un bâtiment de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage de commerce et d’hôtel avec changement de destination d’hôtel en habitation du 1er au 5e étage (4 logements sociaux créés), démolition et reconstruction du rez-de-chaussée au 4e étage de la partie de liaison sur cour, modification des liaisons verticales, réfection de la couverture, ravalement des façades avec pose d’une isolation thermique extérieure sur cour et remplacement des menuiseries extérieures. S.H.O.N. démolie : 78 m2. S.H.O.N. créée : 71 m2.
La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 01-04-2010, a examiné le projet de réhabilitation par la SGIM d’un immeuble ancien protégé au titre du PLU prévoyant la démolition de l’escalier et du bâtiment en fond de cour et leur reconstruction aux mêmes altimétries que la partie sur rue, conservée (pas de modification de façade) Toutefois, les planchers d’origine du bâtiment principal, sans doute abusivement considérés comme en mauvais état, seraient également démolis. (Mairie de Paris-Extraits texte DHAAP).
Elle a émis un vœu pour la conservation de l’escalier existant et s’est opposée à la démolition des planchers d’origine. (Mairie de Paris-BMO du 27-04-2010).
Compte tenu du vœu de la Commission du Vieux Paris, l’architecte va-t-il modifier son projet ? Notre rapporteur va essayer de rentrer en contact avec ce dernier. Quant au ravalement, celui-ci n’appelle pas de remarques particulières.
3 rue Froissart – 4 rue du Pont-aux-Choux
PC-075-103-10-V-0030 — Date d’enregistrement : 25-11-2010.
Pét. : M. Mikaël Fabian SCHILLER, STE ACNE FRANCE. — Arch. : M. Claudio COCCIADIFERRO, 23, rue Baudelique, 75018 PARIS.
Changement de destination de locaux artisanaux à rez-de-chaussée, 1er et 2e sous-sols en commerce de prêt-à-porter avec déplacement d’une trémie d’escalier à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 4 m2. S.H.O.N. créée : 3 m2.
La rue Froissart fut ouverte en 1804 à l’emplacement du couvent des Filles du Calvaire et a reçu en 1864 le nom de Jean Froissart (1334-vers 1404), poète et historien. (J. Hillairet). J. Froissart est un des plus importants chroniqueurs de l’époque médiévale, et ce pendant des siècles,. Ses chroniques ont été reconnues comme l’expression majeure de la renaissance chevaleresque dans l’Angleterre et la France du XIVe siècle. Il s’agit également d’une des sources les plus importantes sur la première moitié de la guerre de Cent Ans.
Au n° 3, maison ancienne avec portail.
La rue du Pont-aux-Choux, encore chemin au XVIe siècle, provient à la fois d’un pont sur l’égout que couvre aujourd’hui la rue de Turenne et des légumes que l’on cultivait sur les terrains que le chemin traversait. Ce nom lui fut attribué vers 1610. Cartouche est né dans cette rue. (J. Hillairet). La guillotine y fut entreposée dans un hangar aux numéros 11-13 de 1849 à 1857.
Relativement aux travaux envisagés : la trémie d’escalier reliant les sous-sols en pierre est certes ancienne, mais ne présente pas un caractère suffisant pour être préservée.
58 au 60 rue Rambuteau – 145 au 147 rue Saint-Martin
PC-075-103-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 07-12-2010.
Pét. : M. Rong LIU, POUR VOTRE CONFORT JEAN LOUIS DE LA TOUR.
Modification d’une devanture en vue de l’installation d’un commerce de prêt-à-porter. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.
La rue Saint-Martin tient son nom de l’ancien prieuré Saint-Martin des Champs, aujourd’hui affecté au Conservatoire des Arts et Métiers. La rue Saint-Martin est prolongée au nord de la porte Saint-Martin par la rue du Faubourg Saint-Martin. Issue d’une voie romaine prolongeant le Cardo Maximus (rue Saint-Jacques) sur la rive droite. Elle fut concurrencée très tôt par la rue Saint-Denis et perdit son titre d’axe majeur au profit de cette dernière.
Au n° 147, très bel immeuble XVIIe siècle, ravalé récemment. La modification de la devanture projetée concernant ce numéro de rue ne pose pas de problème particulier. Toutefois, il serait souhaitable que le pétitionnaire ait le bon goût de conserver le panneau de carrelages, seul vestige témoin de l’ancienne activité alimentaire du quartier.
44 rue du Vertbois
PC-075-103-10-V-0034 — Date d’enregistrement : 08-12-2010.
Pét. : M. Philippe SINTUREL. — Arch. : Mme Elysabeth MANCHON, 11, rue François 1er, 92170 VANVES.
Changement de destination d’un local d’habitation sur cour, à rez-de-chaussée et 1er étage, en commerce de maroquinerie, avec démolition et reconstruction du plancher du 1er étage et modification des baies de fenêtres en façade avec suppression de la porte d’entrée. S.H.O.N. à démolir : 6 m2. S.H.O.N. créée : 6 m2. S.T. : 254 m2.
Au cours du XIIIe siècle, s’édifie l’enceinte du prieuré de Saint-Martin des Champs (tours et mur donnant sur la rue du Vertbois).
Aujourd’hui, l’ancienne église est affectée au Musée des Arts et métiers et les bâtiments annexes au Conservatoire National des Arts et métiers. Ancienne rue neuve Saint-Laurent, elle doit probablement son nom aux arbres qui composaient l’enclos du prieuré de Saint-Martin des Champs, sur une partie duquel la voie publique est ouverte.
Les travaux envisagés ne seront pas visibles de la rue. Ils affectent un bâtiment construit postérieurement dans la cour. L’aspect n’en sera pas déprécié. Comme beaucoup d’immeubles du quartier, l’amélioration appréciable serait la démolition du bâtiment, objet des travaux.
4e arrondissement
59rue Saint-Martin
PC-075-104-10-V-0028 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.
Pét. : M. GOUIFFES Jean-Yves.
Remplacement de deux fenêtres au 2e étage sur rue. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974. Le changement de deux fenêtres au 2e étage sera à l’identique avec une menuiserie en bois exotique, ce qui paraît une bonne chose par rapport à la menuiserie en plastique devenue courante.
1 au 3 rue Pierre au Lard – 14 rue Saint-Merri
PC-075-104-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 27-10-2010.
Pét. : M. Frédéric HERVE, S.A.S. MOOVMENT LA GALERIE. — Arch. : M. Sylvain COCHET, 18, rue d’Alembert, 93170 BAGNOLET.
Réhabilitation d’un bâtiment d’un étage à usage commercial en vue de l’installation d’un bar-club avec démolition et reconstruction des planchers des rez-de-chaussée et 1er étage, création d’1 niveau de sous-sol, ravalement des façades et création d’une porte à rez-de-chaussée sur rue. S.H.O.N. démolie : 291 m2. S.H.O.N. créée : 395 m2.
Selon le plan de sauvegarde, cette rue existait en 1274 sous le nom Pierre Oilard puis en 1460 Pierre Aulard. Immeuble XVIIe siècle malheureusement avec un certain nombre de fenêtres murées. Le permis de réhabilitation ayant pour but la création d’un bar-club a été refusé. Entre autre, les riverains se sont opposés à la création de ce lieu de vie nocturne.
28 quai des Célestins - 9 rue de l’Ave Maria – 2 rue des Jardins Saint-Paul
PC-075-104-10-V-0030 — Date d’enregistrement : 28-10-2010.
Pét. : S.G.I.M. SOCIETE DE GESTION IMMOBILIERE DES IMMEUBLES MUNICIPAUX. — Arch. : M. Philippe BALC’H, 31, villa d’Alésia, 75014 PARIS. Réhabilitation d’un bâtiment de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage de bureau en habitation (15 logements créés), de commerce et d’une cantine scolaire conservée avec ravalement de l’ensemble des façades, isolation par l’extérieur côté cour et modification partielle d’aspect extérieur sur rues et cour, réouverture de la cour. S.H.O.N. démolie : 25 m2. S.H.O.N. créée : 24 m2. S.T. : 280 m2. La réhabilitation de ce bâtiment administratif avec la création de 15 logements est une bonne initiative. L’isolation des façades se fera par l’intérieur sur rue et à l’extérieur sur cour. Les menuiseries des fenêtres seront remplacées à l’identique. Une harmonisation de toutes les façades en rez-de-chaussée sur rue est également envisagée. La création d’un commerce et la continuation de l’existence de la cantine scolaire sont une bonne initiative.
24 quai de Béthune – 1 rue Pouletier
DP-075-104-10-V-0268 — Date d’enregistrement : 04-11-2010.
Pét. : M. ECONOMOU représenté par Maître DRUINE.
Remplacement de l’ensemble des fenêtres au 2e étage en façades sur rue, cour et courette.
Emplacement d’un des plus beaux hôtels de l’Ile Saint-Louis, exception faite de sa porte qui a été réemployée, fut démoli en 1935, pour être remplacé par une construction moderne qui dépare le site. Le Vau l’avait construit en 1642 ; ses jardins s’étendaient jusqu’à l’église de Saint-Louis en l’Île. C’était l’hôtel de Denys Hasselin, maître à la Chambre aux deniers, intendant des plaisirs du roi et ordonnateur des ballets de la cour, mort en 1662. Les têtes de bélier sur la porte sont de Le Hongre. Georges Pompidou a habité dans l’immeuble. (J. Hillairet).
Dans le cadre de cette déclaration préalable, le changement des fenêtres au 2e étage ne devrait pas, en principe, porter préjudice aux façades.
15 rue Vieille-du-Temple – 56 rue du Roi de Sicile
PC-075-104-10-V-0034 — Date d’enregistrement : 09-12-2010.
Pét. : M. Mohamed Samen ABDEL MEGEID, MAZAÏQUE - S.A.R.L. INES. Remplacement du store d’un établissement de restauration rapide. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 28-04-1964.
Au n° 15 de la rue Vieille du Temple se trouve la façade principale, bien conservée de l’Hôtel de Vibray (1650). Mascarons et bel escalier (J. Hillairet).
Le magasin concerné se situe rue du Roi de Sicile, à côté de l’ancienne boucherie chevaline située à l’angle des deux rues. Le dossier consulté à Morland est très léger. On y apprend le remplacement d’un store fixe par un store mobile à la demande de la mairie de Paris. La modification visuelle est infime.
10 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie – 2 rue des Guillemites
PC-075-104-10-V-0031 — Date d’enregistrement : 23-11-2010.
Pét. : M. Michel GUYOMARD, FH HOTELLERIE. — Arch. : STE ART’UR PHILIPPE PASCAL, 31, rue Saint-Didier, 75116 PARIS. Réhabilitation d’un hôtel de tourisme de 4 étages sur 1 niveau de sous-sol avec modification des liaisons verticales, redistribution intérieure, modification de la devanture, démolition d’un plancher en entresol côté cour, création d’une toiture-terrasse et d’une verrière au 1er étage et agrandissement du châssis de désenfumage en toiture. S.H.O.N. démolie : 31 m2. S.H.O.N. créée : 5 m2. S.T. : 123 m2.
D’après le dossier étudié à Morland, les travaux ont pour objet l’aménagement de l’hôtel du Lion d’Or situé au 2, rue des Guillemites en hôtel 3 étoiles comportant 10 chambres (contre 21 auparavant) réparties sur les 4 étages de l’immeuble. En dehors de la réfection de la façade principale sur la rue des Guillemites qui en a bien besoin, les travaux concernent essentiellement la mise aux normes et le réaménagement intérieur de l’établissement avec installation d’un ascenseur, démolition de l’entresol côté cour et création d’une terrasse accessible comprenant un bandeau vitré. Ces travaux ne concernent ni le Café-Restaurant d’angle, ni le 1er étage au-dessus. En conclusion la façade sur rue ne sera pas modifiée dans ses ouvertures. La boutique, actuellement dans un état plus que médiocre, ne peut qu’être améliorée par la création de parties vitrées lors de sa réfection en bois. On peut cependant s’interroger sur la couleur rouge pourpre, dite conforme à la couleur existante pour cette ex-vitrine, ce qui est faux.
89 rue Saint-Martin
PC-075-104-10-V-0035 — Date d’enregistrement : 10-12-2010.
Pét. : Mme Ibtisen BOUSSADOUNA, CABINET IMMOBILIERE PARISIENNE DE GESTION. — Arch. : L’EQUERRE BLEUE, 161-163, bd d’Alsace Lorraine, 94170 LE PERREUX SUR MARNE.
Ravalement de la façade sur rue, du pignon gauche et réfection des couvertures des bâtiments rue et cour. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.
Bel immeuble de pierre de deux travées, limité par des refends et orné entre les deux fenêtres du 1er étage d’un bas-relief du XVIIe siècle représentant l’Annonciation. C’était la « Maison de l’Annonciation ». La façade sur rue de 3 étages pleins + 2 étages sur comble brisé est en bon état mais elle a besoin d’être nettoyée. Le ravalement et la réfection des couvertures ne devraient pas poser de problème.
81 rue Saint-Martin
PC-075-104-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.
Pét. : M. MOULINIER Claudio, STE S.C.I. LG DE SAINT-FIACRE. — Arch. : M. STAUDRE François, 7, rue de Crussol, 75011 PARIS.
Modification de la couverture avec remplacement de 3 châssis de toit et des fenêtres en façade sur rue. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.
Selon le dossier vu à Morland, cet immeuble d’une seule travée sur rue possède deux étages pleins, un étage en retrait avec mansarde et un 4e étage aménageable équipé de deux châssis de toit. Le rez-de-chaussée est occupé par une pâtisserie. Le ravalement de la façade ne devrait pas poser de problème. Il est dit que le toit est en mauvais état et que le zinc doit être totalement remplacé ainsi que les vasistas. Il semble cependant qu’au cours de cette réfection, la position des fenêtres de toit saillantes (velux ?) côté rue et côté cour sera modifiée et leur taille quelque peu agrandie. Ils seront dans l’axe des autres ouvertures, donc derrière la mansarde et par conséquent invisibles de la rue.
5e arrondissement
2 rue Maître Albert – 1 au 3 rue des Grands-Degrés
PC-075-105-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 26-11-2010.
Pét. : M. Jean-Philippe BEUCHARD, CABINET JOHN ARTHUR 1 TIFFEN.
Ravalement des façades sur rue, des murs pignons, réfection des souches de cheminées et restauration de la fresque. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 21-12-1984.
La rue Maître Albert existe depuis le XIIIe siècle. Elle s’appelait rue Perdue. C’est en 1844 qu’elle prit le nom du philosophe et théologien Albert le Grand (1193-1280) qui a professé place Maubert. (J. Hillairet).
Rue des Grands Degrés : au n°1, ancienne propriété du collège de La Marche à l'enseigne de l'oranger au XVIIIe siècle. La façade de cette maison est recouverte sur la moitié de sa surface par une enseigne peinte. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections Patrimoniales).
L’immeuble ancien, classé ISMH, a la particularité de posséder des fresques sur l’une de ces façades qui sont, elles aussi, protégées. Ces dernières vont être restaurées. Une autre particularité de l’immeuble se situe au niveau des mansardes : on constate que l’une d’entre elles est fictive et plaquée sur la souche de cheminée et une autre semble être un décor de théâtre, mais il n’en est rien comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. En conclusion, les travaux projetés vont redonner son lustre à cet immeuble qui en avait bien besoin.
3 place Louis Marin – 1 au 15 rue Henri Barbusse – 252b au 260a rue Saint-Jacques
PC-075-105-10-P-0030 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.
Pét. : M. Jean-François DUTHEIL, INSTITUT NATIONAL DES JEUNES SOURDS. — Arch. : CABINET RTR S.A.R.L. - M. DE CORMIS Eric, 25 ter, rue du Jard, 51100 REIMS.
Remplacement partiel des fenêtres sur cour et jardin, mise en peinture des menuiseries extérieures et réfection de 2 murs sur jardin. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 09-11-1989.
Au n° 254 : la Commanderie Saint-Jacques-du-Haut-Pas, l’abbaye de Saint-Magloire, le séminaire des oratoriens – Saint-Louis installa à cet endroit une filiale d’un ordre hospitalier, militaire et religieux, créé au milieu du XIIe siècle en Italie. Ce fut la Commanderie Saint-Jacques-du-Haut-Pas dont l’hôpital, situé ici, constituait le premier maillon d’une chaîne d’hôpitaux semblables placés sur l’itinéraire conduisant de Paris à Saint-Jacques de-Compostelle. Quoique cet ordre ait été supprimé deux siècles plus tard par le Pape Pie II par sa bulle de 1459, les Hospitaliers de Paris restèrent encore ici, mais l’hospice pour pèlerins, rebâti en 1519, devint un hôpital pour les soldats blessés au service du roi. En 1572, leur maison fut attribuée aux religieux de Saint-Magloire, qui venaient d’être expulsés de la rue Saint-Denis (n° 82) par Catherine de Médicis. L’ancien hôpital militaire devint un couvent où furent transférées les reliques de Saint-Magloire et de ses disciples. Moins d’un siècle plus tard, Henri de Gondi, cardinal de Retz, évêque de Paris, installa ici un séminaire, dont il confia la direction aux prêtres de l’Oratoire. Bossuet y prêcha, Jean de La Fontaine y fut élevé pendant un an et Massillon y enseigna l’art de la parole. Le séminaire des Oratoriens fut supprimé, à la révolution et affecté en en 1794 à l’Institut des sourds-muets. Sa chapelle, incendiée en 1817, fut démolie en 1823. A cette date, Peyre reconstruisit quelques bâtiments dont les travaux s’étalèrent jusqu’en 1885. Quelques restes du séminaire des Oratoriens subsistent dans le musée. (J. Hillairet).
L’ensemble des travaux projetés ne devrait pas poser de problème particulier. Impossible de consulter le dossier, car c’est un dossier « Préfecture ».
6e arrondissement
142 boulevard Saint-Germain – 20 rue Grégoire de Tours
PC-075-106-10-V-0050 — Date d’enregistrement : 10-12-2010.
Pét. : Mme Monique EGURREGUY, S.A.S. RESTAURANT VAGENENDE.
Création d’une devanture avec restauration intérieure du restaurant après dépose de la terrasse fermée et remplacement des stores aux rez-de-chaussée et 1er étage. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 09-12-1983.
Selon l’étude du dossier à Morland, le restaurant va entreprendre des travaux concernant la modification de la devanture, l’amélioration de l’éclairage de la salle et la remise en état du revêtement de sol. L’établissement est inscrit ISMH pour sa boiserie et les pâtes de verre incrustées dans cette boiserie. L’aspect de la façade existante restera inchangé (pierre, garde-corps). La corniche en pierre, actuellement habillé par la devanture existante, sera reconstituée. Les 3 stores lambrequins dans les fenêtres au 1er étage seront remplacés par de nouveaux stores lambrequins en toile de ton émeraude (comme la couleur principale des pâtes de verre dans la salle). La nouvelle façade (encadrement en saillie péri métrique formant arche) sera composée d’un sas central avec 2 portes de passage de 90 cm et 2x3 portes repliables + un vantail fixe. Le vitrage sera en verre clair et la menuiserie métallique en finition peinture époxy. Le store principal sera en un seul élément en toile sans lambrequin de même ton que ceux des fenêtres. La terrasse existante fermée sera déposée et la nouvelle terrasse sera ouverte et paysagée. Elle sera protégée par 2 paravents latéraux perpendiculaires à la façade qui seront repliables. L’enseigne drapeau existante au 1er étage sera remplacée par une nouvelle de dimension 60x80 cm. Il y aura une enseigne parallèle dans l’encadrement de la façade (caisson rétro éclairé) et 2 enseignes parallèles au-dessus de l’encadrement (lettre métallique découpée au laser).
7 au 9 rue Cardinale – 16 rue de l’Echaudé
PC-075-106-10-V-0051 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.
Pét. : Mme Armelle GANDOSSI, IRE S.A.S.
Changement partiel de destination d’un magasin de meubles en local de distribution du réseau de fibre optique avec modification de la devanture côté rue Cardinal. Les travaux projetés pour la création d’un local de distribution du réseau de fibre optique vont s’effectuer au n° 7 de la rue Cardinale. Selon dossier étudié à Morland, dans la baie de droite du local commercial, les vantelles viendront en insert, avec conservation de l’allège afin de s’intégrer dans la composition de l’immeuble. Les menuiseries métalliques viendront diviser en quatre parties verticales cette baie de vantelles. Dans la baie de gauche, une porte d’accès en bois peint sera créée sur la droite, et par symétrie sur la gauche, le dessin de la porte sera repris par des menuiseries métalliques afin de recréer une typologie proche d’un commerce. Cette façade en applique (saillie de moins de 20 cm), vient s’intégrer dans l’architecture de l’immeuble par la création d’un bandeau haut, la reprise des allèges et le respect de la ligne horizontale du linteau et des lignes verticales des piédroits. Les vantelles métalliques et les menuiseries métal seront peintes dans un ton gris foncé type RAL 7043. La façade en applique et la porte d’accès seront réalisées en bois peint dans une teinte rouge foncé dito menuiseries bois existantes.
7e arrondissement
4 impasse Oudinot – 65 au 77 rue Vaneau – 40 au 42b rue de Sèvres
PC-075-107-05-V-0011-03 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.
Pét. : M. Robert ALAIN, S.N.C. LAENNEC RIVE GAUCHE.
Changement de destination d’un bâtiment de 1 étage + combles à usage d’habitation en bureau avec modification partielle d’aspect extérieur et réaménagement ponctuel du parc de stationnement. Modificatif aux PC nos 075-107-05-V- 00011, 075-107-05-V-10011 et 075-107-05-V-20011délivrés les 30-06-2006, 8-11-2007 et 16-11-2009.
Peu avant sa mort en 1627, l'abbé Joulet de Chatillon aurait légué ses biens pour la construction d'une maison destinée aux incurables sans fortune ni famille. Les plans sont réalisés par l'architecte Gamard et les travaux s'étendent de 1634 à 1757. Deux ensembles de bâtiments en croix de chaque côté d’une chapelle centrale. Evacué en 1871, l’hôpital est ré-ouvert en 1878 sous le nom d’hôpital Laennec. Agrandi et restauré dans les années 1930, 1960, 1970.
Sont classés ISMH : pavillon d'entrée central ; chapelle ; façades et toitures sur cour des deux pavillons situés de part et d'autre de la chapelle ; les huit escaliers anciens des bâtiments des 17e et 18e siècles : classement par arrêté du 25 juillet 1977. Les façades et les toitures des bâtiments des 17e et 18e siècles y compris les pavillons d'entrée latéraux ; les voûtes du rez-de-chaussée ; le sol de la cour d'entrée, la fontaine égyptienne. Les deux escaliers numérotés 9 et 10 sur le plan joint à l'arrêté ; les puits des cours ; les sols des croix et de l'ancien cimetière ; le mur donnant sur la rue de Sèvres (cad. 07:01 AH 08) : inscription par arrêté du 11 mai 2000.
Ce permis modificatif fait suite à deux autres permis. Il est difficile de situer les travaux projetés car sur place, on constate que les bâtiments, non classés, sur l’ensemble du site de l’hôpital ont en partie tous été démolis.
20 rue Saint-Dominique – 7 rue de Bourgogne
PC-075-107-10-V-0035 — Date d’enregistrement: 24-11-2010.
Pét. : M. SAINT-GILLES Jean- Hérold, SOCIETE DE GERANCE RICHELIEU. — Arch. : M. LEDURE Hubert, 7 bis, av. Victor Basch, 93160 NOISY LE GRAND. Ravalement des façades sur rues et cour avec pose de 6 stores aux fenêtres du 3e étage sur rue. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 03-07-1959. Construit en 1778, l’immeuble est jumeau de celui de l’autre côté de la rue de Bourgogne. Le n° 20 mérite son ravalement. Il faut espérer que l'ABF sera vigilant sur la pose de stores au 3e étage.
8e arrondissement
10 rue de Courcelles
PC-075-108-10-V-0062 — Date d’enregistrement : 14-12-2010.
Pét. : M. Jean-Pierre BIROS. — Ravalement de la façade sur rue. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 04-06-1975.
Hôtel construit en 1812 sur cour et jardin Les parties classées sont la façade et la toiture Auteur(s) : POYET Bernard (maître d'œuvre). Rien à dire sur ce projet de ravalement qui donnera un petit coup de fraîcheur à cette façade en bon état.
19p rue du Rocher
PC-075-108-10-V-0059 — Date d’enregistrement : 22-11-2010.
Pét. : M. COSTABADIE Patrick, IMMEUBLES BAILLY ROCHER. Arch. : M. COMERMAN Gérard, 29, rue Mirabeau, 94200 IVRY SUR SEINE.
Réhabilitation d’un ensemble de bâtiments de 6 étages sur un niveau de sous-sol sur cour avec changement de destination des locaux d’entrepôt en bureau et des locaux de bureau en habitation (7 logements créés) et commerce, déplacement des liaisons verticales, fermeture d’une courette, démolition partielle de la verrière en vue de la création d’un patio et d’une cour, création de 2 escaliers extérieurs, démolition partielle de la toiture avec création d’une terrasse technique au 5e étage, création de murs végétalisés, ravalement des façades avec modification des ouvertures et réfection de la couverture. S.H.O.N. à démolir : 262 m2. S.H.O.N. créée : 130 m2.
Le PC-075-108-10-V-0033 déposé le 20-07-2010 a été retiré et ce nouveau PC porte sur la parcelle cadastrale BW n° 55 située en fond de parcelle, au bout du porche d’accès à une cour couverte d’une verrière, de typologie 1930 environ, en mauvais état (fers en mauvais état et désordres sur les façades), entre le n°19 et le n° 21 de la rue du Rocher. L’ensemble existant est actuellement inaccessible aux services de secours et de lutte contre l’incendie. Les bâtiments en question ne sont pas visibles depuis la rue, ils resteront de même hauteur qu’actuellement. Les travaux ne pourront qu’avoir un effet bénéfique : verrière remplacée par un patio et une cour à l’air libre, escalier extérieur accolé à un mur végétalisé sur toute la hauteur du bâtiment, qui offrira un écrin de verdure dans la cour. Les matériaux et couleurs des constructions restent dans leur qualité originale. LE RESULTAT DE CETTE HABILE REHABILITATION EST LA CREATION DE 7 LOGEMENTS.
70 au 72 avenue des Champs-Elysées – 53 au 55b rue de Ponthieu
PC-075-108-10-V-0060 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.
Pét. : M. NENNINGER Alain, S.A. SEPHORA.
Modification de la devanture d’une parfumerie. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 23-11-1992.
Le malletier Georges Vuitton, directeur de la maison d'articles de voyage fondée par son père en 1854, achète un terrain sur l'avenue des Champs-Elysées en 1912. L'immeuble de sept étages qu'il y fait construire par les architectes Louis Bigaux et Koller, inauguré en mai 1914, est baptisé "Vuitton Building". Le magasin Vuitton occupait les étages inférieurs, les étages supérieurs de l'immeuble étant loués à la couturière Jenny. La façade en pierre de taille est d'un style Art Nouveau tardif. L'immeuble a conservé sa façade seule après une opération immobilière en 1996. Précisions : Façade et toiture sur rue : inscription ISMH 23 novembre 1992. Pour ce nouveau PC, à priori rien à dire car on peut penser que tout est sous contrôle et que SEPHORA aura à cœur de maintenir l’élégance de cette façade.
39 avenue des Champs-Elysées – 43 rue Marbeuf
PC-075-108-10-V-0043 — Date d’enregistrement : 10-09-2010.
Pét. : M. Charles BUTTNER, CONSEIL GENERAL DU HAUT-RHIN. — Arch. : DRLW
ARCHITECTES, 32, rue Victor Schoelcher - BP 2137, 68060 MULHOUSE. Restructuration d’un bâtiment sur rue de 7 étages sur 2 niveaux de sous-sol, dit «Maison de l’Alsace», à usage de commerce, bureau et habitation avec construction d’un 3e sous-sol, démolition et reconstruction de l’ensemble des planchers, reconstruction d’une toiture avec verrière en brisis, ravalement des façades avec suppression des habillages au 1er étage et modification de la devanture à rez-de-chaussée.
Conçu comme un bâtiment de rapport soigné et présenté au concours de façades de la Ville de Paris en 1901, l’immeuble d’angle de l’architecte Louis Thalheimer a fait l’objet, au début du siècle, de plusieurs publications. L’immeuble, dont le rez-de-chaussée a été consacré au commerce dès l’origine, a été acquis par le Conseil général du Haut Rhin en 1968, afin de devenir la vitrine de l’Alsace à Paris. Les travaux d’installation de la maison de l’Alsace ont consisté en une démolition de la presque totalité des structures intérieures à l’exception d’un escalier de service, un nouveau cloisonnement remplaçant alors la distribution. La brasserie alsacienne destinée à occuper les deux premiers niveaux, a, quant à elle, capoté d’aluminium toute la façade de l’entresol.
L’immeuble accueille aujourd’hui, au-dessus d’une brasserie, des bureaux. Soucieuse de moderniser son image et de mettre en conformité son immeuble avec les normes actuelles, la Maison d’Alsace a organisé une consultation de concepteurs afin de procéder à une rénovation. (Mairie de Paris-Extraits texte DHAAP).
Dans sa séance du 21-10-2010, la Commission du Vieux Paris a examiné le projet de restructuration de l’immeuble. Elle a considéré que, malgré la perte de leurs décors de faîtage –au demeurant faciles à restituer – les toitures d’origine, avec leur hérissement de volumes différenciés, formaient un trait caractéristique des immeubles d’angle du Paris des années 1900. Elle s’est donc prononcée en faveur de leur conservation, soulignant en outre l’importance de cet édifice dans le paysage urbain.
Elle a par ailleurs vivement regretté de ne pas avoir été consultée au moment de l’élaboration du cahier des charges du concours. (Mairie de Paris-BMO du 28-11-2010).
Dossier Morland : L’immeuble ne bénéfice d’aucune protection particulière. Outre les travaux effectués à l’intérieur dans les étages, pour ce qui nous intéresse, c’est-à-dire l’apparence extérieure des lieux, le projet qui « se veut à la fois respectueux du site et de son, histoire et soucieux de réaliser une intervention contemporaine » prévoit de démonter les interventions des années 1970 pour remettre en valeur les façades à caractère haussmannien : on retirera donc l’habillage métallique du 1er étage ; les façades de pierre seront restaurées, les menuiseries extérieures, remplacées en bois, à double vitrage. Le dessin tout en courbe des façades est repris dans le dessin du projet, par exemple la terrasse du rez-de-chaussée sera courbe. Elle sera vitrée avec toiture en PVC, menuiseries en aluminium et plancher de bois. Quant à la toiture du bâtiment, il ne reste de son état d’origine que le clocheton d’angle, déshabillé de ses ouvrages en zinc. Le contexte a changé : à l’origine, l’immeuble se démarquait de ses voisins par une hauteur nettement plus imposante. Actuellement, les immeubles voisins, modernes, sont bien plus hauts. Le clocheton n’est plus un repère. Toutes les parties de couronnement ouvragées en zinc ont disparu. On voit des lucarnes (qui n’apparaissent pas sur des photos anciennes), et une multitude d’équipements techniques de tous ordres. Le projet consiste à remplacer la toiture par une verrière bombée en métal et verre recouverte par un terrasson en zinc. Toutes les excroissances techniques seront regroupées et placées derrière une paroi verticale (hors gabarit) le long du mur mitoyen. C’est un lourd projet, le haut de l’immeuble sera complètement transformé et perdra son cachet et sa particularité.
9e arrondissement
8 cité de Trévise
PC-075-109-10-V-0042 — Date d’enregistrement : 23-11-2010.
Pét. : M. Arnaud CIMADEVILLA, CIMADEVILLA ARCHITECTURE.
Ravalement partiel de la façade sur rue après reprise des désordres des deux travées de gauche. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 07-06-1991.
Petit immeuble, propre, de belle apparence, en pierre de taille, de quatre travées, situé dans la partie étroite de la rue. Les ouvertures de celle de gauche (contiguë au 8bis) sont étayées jusqu’au balcon. On ne voit rien des désordres sur la façade et le ravalement partiel consistera vraisemblablement à uniformiser les teintes des parties traitées et non traitées.
10e arrondissement
87 au 87b rue du faubourg Saint-Denis
PC-075-110-10-V-0049 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.
Pét. : M. ILTIS Gérard, S.C.I. 87, 87 BIS RUE DU FAUBOURG SAINT-DENIS. — Arch. : M. LE TOULLEC Gabriel, 212, av. Daumesnil, 75012 PARIS.
Réhabilitation d’un bâtiment à destination d’habitation et de commerce sur rue et cour avec changement de destination d’un local commercial à rez-de-chaussée et sous-sol en habitation et caves, ravalement des façades avec remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, réfection des appentis sur cour et modification de la façade à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 44 m2.
Bel immeuble, 4 étages plus combles, corniches simples à chaque étage, décors en médaillons. En mauvais état, la boutique à gauche notamment est couverte de tags, la façade écaillée. Notre rapporteur a pu pénétrer dans la cour, mais le propriétaire ne l’a pas autorisé à prendre des photos. Il a assuré que le style de l’immeuble sera respecté. Au vu des travaux déjà effectués dans la cour, cela est, peut-être, crédible.
5 passage Brady – 6 rue Gustave Goublier
PC-075-110-10-V-0051 — Date d’enregistrement : 22-11-2010.
Pét. : M. Jacky LETERTRE, S.N.C. ANNE DE FRANCE. — Arch. : Mme Aude BRUGUIERE, 9, rue d’Assas, 75006 PARIS.
Regroupement de 2 hôtels de tourisme avec redistribution intérieure, création de 2 baies dans le mur porteur à rez-de-chaussée, couverture de la courette à rez-de-chaussée et remplacement d’une verrière sur cage d’escalier par un pyrodome, création d’un ascenseur après démolition des surfaces de planchers correspondantes et modification de la façade à rez-de-chaussée côté passage. S.H.O.N. à démolir : 23 m2. S.H.O.N. créée : 9 m2.
Les travaux sont commencés rue G. Goublier ; si l’hôtel de cette rue est en bon état extérieur, ce n’est pas le cas de celui sur le passage Brady qui nécessite un bon ravalement. La façade est intéressante, avec petits frontons et médaillons. Espérons que la modénature sera respectée. Curieusement, le ravalement n’est pas demandé dans le permis, mais seulement la modification de la façade au rez-de-chaussée.
11e arrondissement
1 au 4 cour de l’Industrie – 37b rue de Montreuil
PC-075-111-10-V-0085 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Philippe TAILLET, S.C.I. PICS. — Arch. : M. Dominique ROUSSEAU, 13, rue du Mont Louis, 75011 PARIS.
Construction d’un bâtiment de 2 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage d’artisanat à rez-de-chaussée et d’habitation après la démolition d’un bâtiment à rez-de-chaussée
à usage artisanal. S.H.O.N. démolie : 104 m2. S.H.O.N. créée : 244 m2. S.T. : 4 533 m2. Hauteur du projet : 11 m.
Histoire : Série de cours industrielles situées à l'emplacement du parc de la Folie Titon, occupé au 18e siècle par la manufacture de papiers peints Réveillon, détruite en 1789. Des papiers peints ont été retrouvés à cet emplacement. Il faut rappeler que la construction de la montgolfière de Pilâtre de Rozier a été effectuée à cet endroit en 1783 (première ascension libre). Le programme d'ateliers et de logements d'ouvriers est entrepris à partir de 1853 par trois promoteurs, le sénateur Georges de Heeckeren, le maître de forges anglais Robert William Kennar et le banquier Raphaël-Louis Bischoffsheim.
Le petit bâtiment sur rue, à gauche de l’entrée de la cour de l’Industrie sans en faire partie, n’est pas protégé. Il sera démoli alors qu’il semble ancien. Le projet de son remplacement est affreux, une verrue qui occulte la façade de l’immeuble arrière. La cour de l’Industrie a fait l’objet en 2010 de deux vœux de la part de la Commission du Vieux Paris qui demandait de conserver les éléments historiques de cette cité artisanale.
11 rue Saint-Bernard
PC-075-111-10-V-0086 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Jean-Marie SEVERE. — Arch. : DU COEUR A L’OUVRAGE, Mme Karine PETIT, 94, bd Barbès, 75018 PARIS.
Construction d’une extension sur la terrasse du 1er étage côté cour d’un local d’habitation, après démolition et reconstruction d’une partie de la dalle-terrasse. S.H.O.N. créée : 18 m2. S.T. : 1 037 m2.
Immeuble de logements sur rue élevé de trois étages carrés sur rez-de-chaussée construit au début du XIXe siècle. Garde-corps très sobres à croisée diagonale montés sur des appuis soutenus par de discrètes consoles. Escalier à volées droite, rampe à barreaux carrés engagés. Doté d'une qualité monumentale remarquable à l'échelle du faubourg, le bâtiment sur rue est l'un des éléments constituants du caractère de la rue. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections Patrimoniales).
Mais le permis concerne un bâtiment assez joli en fond de cour. Sous ce bâtiment, l’on accède directement par une rampe à un grand espace libre ressemblant à un garage désaffecté. On peut penser que c’est sur la dalle de ce garage que sera construit le local d’habitation.
10 au 11 cité du Couvent – 3 impasse Bon-Secours
PC-075-111-10-V-0087 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.
Pét. : Mme Raymonde LAMBERT. —Arch. : CABINET AGENCE DARY ARCHITECTES, 48, rue Maurice Arnoux, 92120 MONTROUGE. Changement de destination de locaux de bureau au 2e étage sur rue et cour en habitation (4 logements créés), remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures sur rue et cour et réfection de la couverture avec remplacement d’un châssis parisien. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 17-09-1973.
Dans le CR n° 227 Sauv’Dernière de Décembre 2010, nous présentions un premier permis pour un ravalement de façades sur les bâtiments de l’ancien couvent des bénédictines du Bon-Secours fondé en 1648. Les travaux annoncés dans ce nouveau permis ne peuvent être réalisés que dans la continuité de la réhabilitation de qualité de l’ensemble des bâtiments.
12e arrondissement
36 au 40 rue de Picpus – 22a rue du sergent Bauchat
DP-075-112-10-V-0319 — Date d’enregistrement : 26-10-2010.
Pét. : M. SPARANO Marc, LA MAISON KANGOUROU.
Changement de destination de locaux de bureau à rez-de-chaussée sur jardin en crèche. Ensemble de bâtiments modernes. Difficile de situer ces bureaux qui pourraient être ceux que l’on aperçoit côté rue de Picpus. La création d’une crèche sera la bienvenue pour ce groupe d’immeubles.
216 rue du faubourg Saint-Antoine
DP-075-112-10-V-0326 — Date d’enregistrement : 04-11-2010.
Pét. : M. HOUARD, INDIVISION HOUARD.
Réhabilitation d’un immeuble d’habitation sur rue et cour avec ravalement des façades, réfection de la couverture avec création d’une lucarne côté rue, création de 4 fenêtres en façade sur rue, suppression du store du commerce à rez-de-chaussée et de l’escalier extérieur sur cour, réfection de 2 appentis sur cour et de l’étanchéité des toitures-terrasses. S.H.O.N. créée : 1 m2.
Petite maison de 2 étages, rescapée dans un environnement plus récent et beaucoup plus haut. Les travaux annoncés paraissent s’imposer pour pouvoir conserver cette maison et l’utiliser au mieux. La couverture en mauvais état sera refaite et le vasistas sera remplacé par une lucarne. On peut penser que les 4 fenêtres bouchées de la façade seront rouvertes. La cour est inaccessible mais le passage vers cette cour est couvert de tags et un nettoyage s’impose : un tag signale « nous trouvons cet endroit glauque la nuit » et on peut le comprendre… On ne peut qu’approuver tous ces travaux qui permettront de conserver cette maison et de lui redonner le charme qu’elle avait auparavant.
220 au 222 rue du faubourg Saint-Antoine
PC-075-112-10-V-0042 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.
Pét. : M. Grégory COHEN, GEMMA S.A. — Arch. : M. Gino ALLET, 5, allée des Genêts, 93220 GAGNY.
Changement de destination d’un garage de réparation automobile à rez-de-chaussée côté rue en local commercial avec modification et réalignement de la devanture et implantation d’un moteur d’extraction de désenfumage en toiture-terrasse arrière. S.H.O.N. créée : 26 m2. S.T. : 3 604 m2.
PC-075-112-10-V-0047 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Gregory COHEN, S.A. GEMMA. — Arch. : M. Gino Jean-Marie ALLET, 5, allée des Genêts, 93220 GAGNY.
Changement de destination de locaux artisanaux (garage) en commerce (supérette) à rez-de-chaussée avec permutation de surfaces d’artisanat et d’habitation, pose d’un lanterneau en toiture-terrasse, modification de l’aspect et de l’implantation de la devanture côté rue et ouverture d’une fenêtre et d’une porte sur cour. S.H.O.N. créée : 26 m2.
Deux permis ont été déposés à moins d’un mois d’intervalle. Le dossier Morland concerne le premier permis. Les travaux projetés sont destinés à permettre l’aménagement de l’ancienne surface artisanale de la station de service en magasin d’alimentation libre service sous enseigne « Carrefour City ». Il sera implanté dans l’enceinte des locaux de l’ancienne station service à rez-de-chaussée, sans modifications de la structure porteuse de l’immeuble L’esplanade où étaient situées les pompes à essence et à air comprimé a été dépolluée. En tout état de cause, il sera préférable pour les riverains de voir la création d’un commerce à la place d’une station service. Ils n’auront plus à subir les odeurs de gasoil. Le deuxième permis est en cours d’instruction.
11 rue du Charolais
PC-075-112-10-V-0046 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Jean-Luc VIDON, ICF LA SABLIERE. — Arch. : STE EVA SAMUEL ARCHITECTE ET ASSOCIES, 95, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 PARIS. Réhabilitation d’un bâtiment de 10 étages à usage de foyer (213 chambres) transformée en résidence sociale (240 logements) avec construction d’un bâtiment de 1 à 7 étages à usage de résidence sociale (43 logements), de crèche (60 berceaux) et d’habitation (17 logements) et de stationnement (19 places - 813 m2), avec modification des façades existantes, pose de panneaux solaires en toiture (276 m2) et suppression et démolition de certaines liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 1 095 m2. S.H.O.N. créée : 4 368 m2.S.T. : 7 322 m2. Hauteur du projet : 32 m.
Dossier Morland : le projet est implanté à proximité de la Gare de Lyon, entre la
Soit faire l’objet d’un recouvrement intégral par de l’enrobé, une dalle de béton ou par un apport de matériaux sains, soit faire l’objet d’une vérification des teneurs en plomb, mercure et benzo(a)pyrène sur les 30 premiers centimètres.
Du fait de sa proximité directe avec les voies ferrées de la gare de Lyon, le site est fortement contraint par les nuisances acoustiques et vibratoires, dues au passage des trains (TGV, RER, TER) et des locomotives de triage. Ces nuisances induisent des mesures constructives spécifiques pour les nouveaux bâtiments, afin de les limiter.
Ce projet urbain fait partie de l’aménagement du nouveau quartier Charolais-Rotonde. Un ensemble de logements, de bureaux et d’équipements va voir le jour. L’idée prépondérante consiste notamment à affirmer, prolonger et créer des porosités visuelles et piétonnes Nord-Sud depuis la promenade plantée de l’avenue Daumesnil et le jardin de Reuilly au nord, jusqu’au nouveau quartier au Sud. En outre, les logements et les bureaux projetés le long de la nouvelle voie du lotissement, participent à la construction d’une nouvelle façade urbaine le long des voies et assument ainsi positivement les contraintes de cet espace en limite pour l’inscrire dans le réseau de la Ville.
53 au 55 rue Crozatier
PC-075-112-10-V-0044 — . Date d’enregistrement : 03-12-2010.
Pét. : M. Arnaud DE LALUN, STE S.C.I. LE BRISTOL. — Arch. : CABINET BOILLE ET ASSOCIES, 43, rue Edouard Vaillant - B.P. 2645, 37026 PARIS CEDEX 1.
Surélévation partielle d’un niveau d’un bâtiment de bureau à rez-de-chaussée et 1 étage sur 2 niveaux de sous-sol en fond de parcelle, construction d’un bâtiment de 3 étages attenant au bâtiment de fond de parcelle et modification des portes d’accès à rez-de-chaussée du bâtiment sur rue. S.H.O.N. créée : 544 m2. S.T. : 1 212 m2.
Dossier Morland : la parcelle où se situe le projet se trouve près de la gare de Lyon. Le quartier est constitué d’immeubles d’assez grande hauteur. Les époques et donc les styles architecturaux présents sont très divers. La surélévation concerne un bâtiment sur cour et ne sera pas visible de la rue. Sur le terrain se trouve une construction réalisée dans les années 90. Il s’agit d’un immeuble de bureaux qui se développe autour d’une cour jardin. La partie de la construction le long de la rue Crozatier varie de cinq à sept étages, alors que la partie située en fond de parcelle se compose d’un bâtiment en arc de cercle Le projet concerne majoritairement la partie du bâtiment R+1 situé au fond de la parcelle. Le but de l’opération est d’augmenter la surface de bureau de ce bâtiment et de le dissocier de celui rue Crozatier
13e arrondissement
17 rue Ernest et Henri Rousselle
PC-075-113-10-V-0056 — Date d’enregistrement : 07-12-2010.
Pét. : M. Philippe VERON. — Arch. : M. Louis D’ALENCON, 49, rue Jean-Jacques Rousseau, 94200 IVRY SUR SEINE. Surélévation partielle d’un étage d’un bâtiment de 1 étage sur 1 niveau de sous-sol à usage d’habitation et réfection de la partie de toiture conservée. S.H.O.N. créée : 24 m2. S.T. : 92 m2. Hauteur du projet : 9 m.
La maison fait partie d’un ensemble construit en 1910 sous la dénomination « maisons ouvrières familiales à bon marché » par la société « La petite chaumière ». Ce quartier de « Maison blanche » comprenant 3 îlots avec des modèles répartis par îlot suivant des niveaux sociaux correspondant aux revenus. L’ensemble s’est transformé pour s’adapter à l’évolution des besoins… D’après le dossier Morland : la surélévation se limite au front du bâtiment, l’arrière reste inchangé - on peut se demander si l’inverse n’aurait pas été mieux - La demande de permis précise que le « projet tel qu’il est » permet de réduire l’impact de la surélévation du n° 19, en rupture avec les autres interventions que cet îlot a connues. La façade restera inchangée à l’exception de l’imposte de la porte d’entrée qui sera rouverte, la modénature sera rafraîchie en rouge brique et vernissée vert comme à l’origine.
68 boulevard Vincent Auriol – 17 rue Bruant
PC-075-113-10-V-0054 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.
Pét. : M. Jean-Marie OUDOT, AFTAM HABITAT. — Arch. : CABINET PHARE ARCHITECTURE, 57, rue Benoît Malon, 94250 GENTILLY.
Construction de 2 bâtiments de 2 étages sur 2 niveaux de sous-sol avec pose de panneaux solaires (48 m2) et réhabilitation avec surélévation de 1 à 2 niveaux des bâtiments de 5 et 8 étages (153 studios) à usage de foyers pour migrants avec réaménagement du parc de stationnement après démolition du bâtiment existant à rez-de-chaussée, remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, ravalement et pose d’une isolation extérieure. S.H.O.N. à démolir : 215 m2. S.H.O.N. créée : 1 146 m2. S.T. : 1 531 m2. Hauteur du projet : 31 m. Réhabilitation avec surélévation de 1 à 2 niveaux des bâtiments de 5 et 8 étages à usage de foyers pour migrants (153 studios). Le bâtiment de 5 étages se trouve sur la rue Bruant, celui de 8 étages sur le boulevard V. Auriol. Les deux bâtiments sont extrêmement dégradés. L’immeuble du boulevard, une fois surélevé va dépasser ses voisins. Il faut noter, toutefois, que du côté des numéros impairs, il y a des immeubles plus hauts, en particulier une tour.
14e arrondissement
8 au 10 rue des Artistes
PC-075-114-10-V-0055 — Date d’enregistrement : 09-12-2010.
Pét. : Mme Jacqueline BERARD-ROBERT. — Arch. : M. Arnold VELAY, 41, rue du Dessous des Berges, 75013 PARIS.
Surélévation de la toiture d’une maison de ville sur jardin de 1 étage avec démolition et reconstruction du plancher du 1er étage, ravalement des façades, modification des baies de fenêtres et création d’une clôture végétale. S.H.O.N. à démolir : 25 m2. S.H.O.N. créée : 25 m2. S.T. : 300 m2.
Le bâtiment concerné est derrière la maison sur rue. Le jardin n’est donc pas accessible, la surélévation ne devrait pas, en principe, se voir de la rue.
4 rue de Bigorre
PC-075-114-10-V-0050 — Date d’enregistrement : 18-11-2010.
Pét. : Mme Corine et M. Frédéric BATTEUX. — Arch. : TESSIER PONCELET ARCHITECTES, 33, rue de Trévise, 75009 PARIS.
Surélévation d’un niveau d’une maison de ville sur rue de 2 étages + combles sur 1 niveau de sous-sol, démolition du 2e étage pour reconstruction, végétalisation partielle de la toiture-terrasse créée, ravalement de la façade avec isolation thermique par l’extérieur à partir du 1er étage et pose d’un revêtement en cuivre. S.H.O.N. à démolir : 32 m2. S.H.O.N. créée : 68 m2. S.T. :54 m2.
Petite maison modern style, en très mauvais état (architecte L. Prubon). On peut craindre que les travaux projetés la dénaturent complètement, bien qu’il semble que le rez-de-chaussée ne soit pas modifié.
15e arrondissement
3b rue Gager Gabillot
PC-075-115-10-V-0079 — Date d’enregistrement : 01-12-2010.
Arch. : Mme Hélène CHOSSON-WEINACHTER, 19, rue de Billancourt, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT. Surélévation de la toiture d’un bâtiment de 1 étage + combles sur 1 niveau de sous-sol à usage d’habitation avec création de verrières en toiture et façade et de jours de souffrance sur le mur pignon Est et côté jardin, pose de fenêtres de toit, remplacement des menuiseries extérieures et fermeture partielle du vide au niveau des combles. S.H.O.N. créée : 35 m2. S.T. : 79 m2. Le résultat des travaux proposés ne peut pas être plus laid que ce qui existe déjà !
27 rue d’Alleray – 1 villa Hersent
PC-075-115-10-V-0075 — Date d’enregistrement : 19-11-2010.
Pét. : M. COSTES Jean, S.C.I. VILLA HERSENT. — Arch. : M. BORDIER Sébastien, 23, bd de la République, 58200 COSNE COURS SUR LOIRE.
Réhabilitation d’un immeuble de bureau de 3 étages sur rue avec changement de destination en habitation (2 logements créés), déplacement des trémies d’escalier, ravalement des façades avec remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, fermeture d’une fenêtre à rez-de-chaussée, création d’une porte-fenêtre au 1er étage et végétalisation de la toiture-terrasse. S.H.O.N. créée : 4 m2. S.H.O.N. à démolir : 12 m2. Ces petites modifications ne changeront pas beaucoup l’aspect de cet immeuble, si ce n’est la création de deux logements, ce qui n’est pas négligeable.
14 rue Théodore Deck
PC-075-115-10-V-0081 — Date d’enregistrement : 08-12-2010
Pét. : Mme Nathalie et M. Shay ABOURMAD. - Arch. : M. PERDU Denis, 112, cours de Vincennes, 75012 PARIS.
Surélévation d’un étage d’un bâtiment de 1 étage + comble sur 1 niveau de sous-sol partiel avec changement de destination des locaux à rez-de-chaussée à usage d’atelier en vue de l’extension de l’habitation, création d’un patio après suppression de la verrière à rez-de-chaussée et reconstruction partielle de celle-ci au 1er étage, démolition totale de la façade sur rue et modification des liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 20 m2. S.H.O.N. créée : 34 m2. S.T. : 143 m2. Hauteur du projet : 10 m.
Dans notre CR n° 228 Sauv’Dernière de Janvier 2011, nous présentions un premier permis de construire qui était le suivant :
PC-075-115-10-V-0070 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.
Pét. : Mme Nathalie et M. Shay ABOURMAD. — Arch. : M. PERDU Denis, 112, cours de Vincennes, 75012 PARIS.
Réhabilitation d’une maison de ville de 2 étages sur un niveau de sous-sol partiel à usage de bureau avec changement de destination en habitation, surélévation de la toiture, déplacement des trémies d’escalier, suppression de la verrière en toiture en vue de la création d’un patio et modification de la façade sur rue avec création d’une loggia au 2e étage. S.H.O.N. à démolir : 26 m2. S.H.O.N. créée : 24 m2. Hauteur du projet : 10 m.
Un 2e permis est donc déposé avec le même pétitionnaire et le même architecte : surélévation d’un étage, ainsi que création d’un patio et démolition totale de la façade sur rue. On peut espérer, peut-être, que ces travaux amélioreront l’aspect de ce bâtiment.
34 rue Santos Dumont
PC-075-115-10-V-0085 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : Mme Marie ARDOUIN. — Surélévation de 2 étages d’un bâtiment à rez-de-chaussée + combles à usage d’habitation avec création d’une toiture-terrasse et ravalement de la partie basse, démolition de la toiture et déplacement des liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 6 m2. S.H.O.N. créée :
90 m2. Hauteur du projet : 11 m. S.T. : 176 m2.
Notre CR n° 225 Sauv’Dernière d’Octobre 2010 présentait un premier permis :
PC-075-115-10-V-0052 — Date d’enregistrement : 21-07-2010.
Le dossier Morland nous informe que ce nouveau permis remplace le permis précédent qui a été rejeté le 14-09-2010 pour les raisons suivantes : « Considérant que par son aspect (matériaux inappropriés et percements irréguliers), le projet est de nature à porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, la demande de permis de construire est refusée ».
Le nouveau projet n’est pas très beau, mais il est moins choquant que le projet précédent. On aimerait que les raisons évoquées de rejet soient également utilisées dans d’autres lieux ; nos rues en seraient moins défigurées !
16e arrondissement
13 au 15 rue Eugène Delacroix
PC-075-116-10-V-0056 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.
Pét. : M. Jacques MONTHIOUX, MAIRIE DE PARIS - DPA - SLA 16. Réaménagement d’un collège avec modification des liaisons verticales, des façades et décaissement des locaux de restauration. S.H.O.N. démolie : 27 m2. S.H.O.N. créée : 92 m2. S.T. : 4 703 m2.
Les bâtiments sont très en retrait de la rue et peu visibles. Les travaux envisagés ne devraient porter aucun préjudice esthétique à l’environnement car l’architecture actuelle du Collège est sans intérêt (années 1970-1980).
43 avenue Théophile Gautier – 20 au 22 rue François Gérard
PC-075-116-10-V-0058 — Date d’enregistrement : 19-11-2010
Pét. : Mme Agathe PIRONNEAU-BOUILLANT. — Arch. : M. Florian de LANGSDORFF, 15, rue Guy Moquet, 75017 PARIS.
Construction d’un niveau de sous-sol en extension d’une maison de ville à rez-de-chaussée + combles, sur rues, avec création de 2 fenêtres à rez-de-chaussée et d’une fenêtre sur le pignon gauche. S.H.O.N. créée : 27 m2. S.T. : 652 m2.
La façade concernée de la maison de ville ne peut se situer que sur la rue F. Gérard où le rez-de-chaussée actuel n’a pas d’ouverture. La modification de ce mur aveugle ne devrait pas avoir d’incidence sur l’ensemble qui est de bonne facture et bien entretenu.
30 rue de la Tour
PC-075-116-10-V-0057 — Date d’enregistrement : 17-11-2010.
Pét. : M. Michel de BEVTIA, S.C.I. MAISON DE LA TOUR c/o SOFT CONSULTING. — Arch. : M. Charles ZANA, 13, rue de Seine, 75006 PARIS. — Surélévation d’un niveau, après démolition de la toiture, d’une maison de ville de 2 étages sur 1 niveau de sous-sol, sur rue et jardin, avec toiture-terrasse accessible, construction d’une extension à rez-de-chaussée après suppression de la véranda côté rue, ravalement avec remplacement des menuiseries extérieures et création d’une verrière en façade côté jardin. S.H.O.N. à démolir : 7 m2. S.H.O.N. créée : 59 m2. S.T. : 153 m2.
Espérons que la surélévation projetée sur la maison de ville bien entretenue sera très modérée, mais après démolition de la toiture que va-t-on construire exactement ?
19e arrondissement
29 rue de Mouzaïa
PC-075-119-10-V-0083 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Alain DELAPORTE. — Arch. : CABINET PALISSAD ARCHITECTURES, 10, rue de la Fontaine à Mulard, 75013 PARIS.
Réhabilitation d’une maison de ville avec modification de l’emprise du patio et démolition partielle du plancher du rez-de-chaussée, changement de destination des locaux de bureau à rez-de-chaussée en vue de l’extension de l’habitation, création d’une véranda sur patio, d’une verrière en toiture et de 3 fenêtres de toit et ravalement des façades sur patio et sur cour avec pose d’une isolation extérieure. S.H.O.N. à démolir : 15 m2. S.H.O.N. créée : 15 m2.
La rue de la Mouzaïa est constituée d’un ensemble de petites maisons de styles et d’époques assez divers. La maison concernée par le permis de construire n’est pas dès plus intéressante : maison moderne, carrée, placée à l’arrière de deux maisons plus anciennes, au bout d’une allée, ce qui la rend peu visible de la rue. Des travaux sont déjà en cours compte tenu des matériaux entreposés devant.
20e arrondissement
12 au 14 rue Hélène Jakubowicz – 89 au 91 rue Pelleport
PC-075-120-10-V-0061. — Date d’enregistrement : 03-12-2010.
Pét. : M. Moreno CATALDI, S.A.S. LOCAPOSTE. — Arch. : CABINET SAGL ARCHITECTES ASSOCIES, 22, rue Delambre, 75014 PARIS.
Changement de destination de locaux artisanaux (imprimerie) à rez-de-chaussée sur cour sur un niveau de sous-sol en Bibliothèque historique de la Poste avec création d’une rampe d’accès et modification de la façade. Les locaux artisanaux (imprimerie) se situent 89 au 91 rue Pelleport au bas d’une rampe d’accès d’un immeuble de grande hauteur donnant sur la rue. Les travaux ont déjà commencés à l’intérieur des locaux. On va y créer la Bibliothèque historique de la Poste. Pour faire venir les futurs visiteurs, il faudra qu’elle soit bien annoncée de la rue car les locaux se trouvant en contrebas, on n’aperçoit rien de la rue Pelleport. A voir au moment de l’inauguration du futur bâtiment.
2 au 14 passage Maigrot-Delaunay – 9 au 15 rue de la Plaine – 12 au 22 rue des Grands-Champs
PD-075-120-10-V-0018. — Date d’enregistrement : 13-12-2010.
Pét. : M. Jacques MONTHIOUX, MAIRIE DEPARIS.
Démolition partielle de 2 bâtiments à rez-de-chaussée sur rue et passage. Le groupe scolaire est situé sur une grande parcelle bordée par les deux rues et le passage. A l’intérieur des murs, on aperçoit deux bâtiments bas concernés par la démolition partielle. On peut penser qu’un PC va suivre pour connaître exactement les travaux projetés sur ces deux bâtiments.
29 rue de la Mare
PD-075-120-10-V-0019). — Date d’enregistrement : 14-12-2010.
Pét. : M. Ludwig VOGEL, S.I.E.M.P.
Démolition totale d’un ensemble de bâtiments de 1 à 4 étages à usage d’habitation.
Dans le CR N° 221 de Mai 2010 nous parlions du premier PD-075-120-10-V-0002 déposé le 09-03-2010 et citions les vœux de la Commission du Vieux Paris qui :
le 06-03-2007 recommandait la préservation de l’actuelle séquence urbaine et que l’organisation peu dense de la parcelle soit mieux adaptée,
le 21-04-2009 attirait l’attention sur la présence de l’aqueduc de Belleville (classé monument historique) à l’aplomb du mur de façade sur rue. Elle demandait également la préservation des caves voutées et de l’actuelle descente de cave antérieures au bâtiment sur rue datant du XIXe siècle,
le 27-05-2010 maintenait son vœu émis le 21-04-2009 et émettait également le vœu que toutes dispositions soient validées en amont tant au niveau des choix techniques que des précautions de mise en œuvre, pour ne pas risquer d’endommager ce monument souterrain.
Dans le CR N° 225 d’Octobre 2010, nous donnions des indications sur le PC déposé le 04-08-2010 après étude du dossier à Morland. Ce dernier indiquait la construction d’un premier bâtiment de 4 étages sur rue mais implanté en retrait pour préserver l’aqueduc. Le reliquat de terrain devant l’immeuble (6,25 m) pourra être rétrocédé à la ville en vue de cette préservation.
On peut également signaler que les caves anciennes sont sacrifiées. Nous voilà donc à nouveau avec un permis de démolir. Faut-il s’en inquiéter et que cache t-il ? Une visite à Morland n’a pas permis de consulter le dossier car il est en instruction. Nous continuons malgré tout à être inquiets pour l’aqueduc.