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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 23:16

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Dernières nouvelles

 

DES BUREAUX HAUSSMANNIENS TRANSFORMES EN LOGEMENTS VERTS

L’opération du 209-213, rue Lafayette est exemplaire à double titre : les bâtiments réhabilités consommeront moins de 80 kWh/m² an, conformément au plan climat de Paris, et ces bureaux seront transformés en logements. Ce qui montre que dans les VIIIe et IXe arrondissements, il est possible de faire muter les bureaux pour un prix raisonnable en étant respectueux de l’environnement, souligne Denis Baupin, adjoint au maire. L’opération de 72 logements sociaux (7900 m² Shon), assortis d’une maison du développement économique et de l’emploi du Xe (850 m²), regroupe trois bâtiments R+6+combles ; un immeuble haussmannien tardif flanqué de deux autres des années 1950, dotés d’un cinéma à l’entrée typique conservée pour le hall de la maison de l’emploi. « Nous avons procédé à un diagnostic structurel approfondi pour comprendre cet ensemble dense et composite (maçonneries pour l’immeuble haussmannien, structure béton pour les autres) et évaluer le potentiel de logements. Nous avons privilégié la lumière avec des appartements traversants. Nous avons voulu restituer une histoire parisienne à l’ensemble avec une cour (50 m²) pour les services et un jardin suspendu (120 m²) à partir de R+2 permettant d’installer les saisons dans le projet », explique l’architecte François Brugel. Pour répondre aux normes du Plan climat, le programme sera raccordé au réseau de chauffage urbain et 60 m² de panneaux solaires produiront 17 % d’eau chaude sanitaire.

Opération prototype : L’isolation est renforcée avec de la laine de roche (20 cm sous toiture) et du polyuréthane (10 cm en isolation intérieure sur rue). Résultat : avant travaux, le bâtiment consommait en chauffage 237 kWh/m² an, après travaux, il consommera 78 kWh/m2 an. L’ensemble est certifié Patrimoine Habitat Environnement. « C’est une opération prototype à laquelle nous avons porté une grand attention au détail d’exécution. Le bâtiment réhabilité consommera 20 % d’énergie en moins qu’un bâtiment neuf construit en 2000 », note Serge Contat, DG de la RIVP, maître d’ouvrage. Le surcoût est de 10 % (coût 9 millions d’euros HT), il était de 20 % il y a quelques années ». (Article Hervé Guénot-Le Moniteur du 4-02-2011).

 

PLU EN REVISION SUR CLICHY-BATIGNOLLES

L’enquête publique sur la modification de la ZAC Clichy-Batignolles et la révision simplifiée du PLU, qui fixe à 37 m le plafond de hauteur, se déroulera jusqu’au 4 mars. Des procédures exigées par la décision d’implanter sur le site la direction régionale de la police judiciaire et le palais de justice de Paris, qui intégrera un bâtiment signal haut de 160 m (120 000 m²) au total). La Ville veut aussi créer une silhouette urbaine moins compacte autour du parc Martin-Luther-King et respecter ses objectifs initiaux en matière de logement en permettant la construction d’immeubles de 50 m de hauteur. Shon de la ZAC : 460 000 m², au lieu des 341 000 m² prévus en 2007. (Le Moniteur du 4-02-2011).

 

OÙ IRA LA MAISON DE L’HISTOIRE DE FRANCE ?

Le personnel des Archives nationales considère que son activité ne laisse aucune place au futur musée. Le concepteur du projet, en cours d’évaluation, dément. Le bâtiment des Archives nationales, rue des Francs-bourgeois, accueillera-t-il la future Maison de l’Histoire de France, souhait du Président de la République en septembre dernier ? Pour certains l’affaire n’est pas close. A commencer par le personnel, qui dit avoir remporté « une grande bataille » fin janvier, à l’issue d’une occupation de quatre mois soutenue par une pétition d’historiens riche de 7 000 signatures. Le ministère de la Culture s’est engagé selon l’intersyndicale « au maintien intégral des missions et des fonds » sur le site parisien. Les Archives, qui devaient céder entre 10 000 et 17 500 m2, pourront garder, enrichir et même redéployer certains fonds. Pour P.-Y. Chiron, de la CGT Archives de France, le calcul est simple : « Cela représentera 75 kilomètres linéaires de stockage. Il n’y a plus de place pour le musée ».

Une addition contestée par Jean-François Hébert, président du château de Fontainebleau et chargé de la préfiguration de la Maison de l’histoire de France. « Les archives nationales sont toujours d’actualité. Les surfaces nécessaires pour la Maison de l’histoire sont en cours d’évaluation, ainsi que le projet scientifique, culturel et éducatif des Archives. Rien ne permet de dire que ce n’est pas réalisable ». Les porteurs du projet planchent sur la possibilité « de gagner des mètres carrés », par exemple en agrandissant certains bâtiments récents ou en creusant sous les cours intérieures. « On réfléchit aussi à une mutualisation de certains espaces verts entre le musée et les Archives », précise Jean-François Hébert. Il n’empêche, le combat du personnel des Archives a réveillé les espoirs du maire de Vincennes, Laurent Lafon, candidat malheureux à l’accueil du projet présidentiel, « le projet parisien partait du principe qu’une partie des Archives allaient être délocalisées, ce que le ministère a renoncé à faire, note l’édile. Le château de Vincennes ne présente aucun problème de surface et s’avère moins coûteux ». La faisabilité du projet actuel devrait être tranchée avant l’été. (Article Métro 11-02-2011).

 

LE CHANTIER DU JARDIN SE POURSUIT : 250 ARBRES ABATTUS AUX HALLES

Le bruit des tronçonneuses a raisonné mercredi 16 février 2011 matin dans le jardin des Halles, à Paris (1er), la ville a procédé à l’abattage de 250 arbres, dans le cadre du réaménagement du quartier afin de faciliter la création du site de la Canopée et d’une future aire de jeux pour enfants. L’opération a suscité l’émoi d’une partie des riverains et d’élus locaux. « C’est déplorable, j’ai même vu des gens du quartier pleurer », s’est indigné Jean-François Legaret, maire du 1er. La mairie de Paris a néanmoins rappelé qu’il y aura « plus d’arbres replantés après qu’avant le chantier ». De plus, le bois sera recyclé grâce à l’imagination d’associations artistiques et de personnes en réinsertion sociale. Le chantier des Halles, qui prévoit de remodeler le jardin, le forum et la gare RER, devrait durer jusqu’en 2017. (DirectMatin 17-02-2011).

 

 

1er arrondissement

 

190 rue de Rivoli

PC-075-101-10-V-0028 — Date d’enregistrement : 14-12-2010.

Pét. : M. Hugues de la VILLEMARQUE, 190, RUE DE RIVOLI S.C.I. — Arch. : M. Emmanuel ABOULKER, 94, rue de Varenne, 75007 PARIS.

Changement partiel de destination d’habitation en bureau et commerce et de commerce en habitation avec fermeture de certaines trémies d’escaliers et suppressions de constructions légères côté sur cour avec démolition et reconstruction de la façade à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 9 m2. S.H.O.N. créée : 10 m2. S.T. : 437 m2.

Grand immeuble à péristyle, identique à ses voisins qui font l’alignement de la rue de Rivoli.

Porte cochère entre deux commerces et cour centrale sous verrière limitée par deux bâtiments en retour ; le couturier J.C. de Castelbajac veut réunir les deux commerces. Déblayage de la cour encombrée de constructions hétéroclites pour remise à l’état antérieur, impliquant la suppression de piles porteuses. Démolition de l’escalier de service A1 au niveau rez-de-chaussée, et partiellement l’escalier A2 qui ne desservira plus que l’entresol, dont l’accès bureaux aura une porte élargie. L’escalier est conservé dans les étages supérieurs. Après déblayage, la façade sur cour sera modifiée pour permettre l’éclairage naturel du rez-de-chaussée. Déplacement des poubelles, WC et création de locaux dédiés dans l’emprise du commerce.

 

106 au 110 rue Saint-Honoré

PC-075-101-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.

Pét. : Mme Françoise SORNAS MOUSSEUX, EDTA SORNAS. — Arch. : M. Paul VERNY, 2, rue des Haudriettes, 75003 PARIS.

Changement de destination de locaux de bureau à rez-de-chaussée sur cour en extension de l’école de dessin attenante avec création d’une issue de secours et agrandissement d’une porte.

Séquence cohérente de maisons des XVIIe et XVIIIe siècles. Au n°98, maison du XVIIIe siècle, l'une des plus haute de la rue. Décor fin XVIIIe. Au n° 100, façade flanquée de deux chaînes de refends. Au n° 106-108 façades en pierre de taille composées de trois travées chacune. Appuis de fenêtre en fer forgé Louis XV. Au n°108, ancien hôtel de l'Ecouvelle - hôtel de Brissac. Remarquables appuis de fenêtre en fer forgé Louis XV sur des baies soulignées de chambranles à crossettes. Belle porte cochère cintrée à vantaux en bois sculptés. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections patrimoniales).

Trois immeubles anciens de style homogène à usage de commerces, bureaux et habitations. Deux corps en retour à l’intérieur de l’îlot occupés par l’Ecole de Dessin technique et artistique.

Projet : changement de destination de bureaux inoccupés au rez-de-chaussée sur cour, avec modifications de façades pour dimensions règlementaires des accès. Locaux existants en bon état et largement ouverts sur cour. Création de deux issues de secours dans les salles. Redistribution partielle de cloisons et de faux plafonds pour trois salles. Fermeture d’un escalier secondaire.

 

2e arrondissement

 

5 au 7 boulevard des Capucines – 90 rue du Quatre-Septembre

PC-075-102-10-V-003 — Date d’enregistrement : 06-12-2010.

Pét. : M. Bertrand NEEL, ARCHINET DESIGN.

Mise en peinture de la devanture d’une boutique de prêt-à-porter. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 10-03-2006.

Immeubles de rapport élevés par l'architecte Jean-Baptiste Lesueur en 1834 (n°7) et 1835 (n°5). Au n°7, les vantaux de la porte sont conservés. Aux deuxième et troisième étages, deux baies latérales rectangulaires ont un chambranle mouluré et un fronton triangulaire porté par deux consoles. L'archivolte moulurée des trois baies centrales s'appuie sur des colonnes ioniques. Le soin prodigué au décor, à la modénature et au rythme des baies confère à la façade beaucoup d'harmonie. Le n°5, présente une façade de cinq travées. Une seule travée, parallèle au boulevard forme un retour. Le quatrième étage est éclairé par des baies à arcatures en plein cintre avec archivolte moulurée retombant sur des pilastres doriques. Les baies sont séparées par des pilastres à chapiteau ionique. Une puissante corniche parachève l'édifice. (Mairie de Paris-Annexe VI – Protections patrimoniales).

La mise en peinture de la devanture ne devrait pas, en principe, poser de problème.

 

7 rue de Hanovre

PC-075-102-10-V-0037 — Date d’enregistrement : 08-12-2010.

Pét. : M. Olivier LEBLANC, SGIM. — Arch. : M. Maxime LECUYER, 12, rue des Tournelles, 75004 PARIS.

Réaménagement d’un bâtiment de 4 étages sur 1 niveau de sous-sol avec changement de destination des locaux à rez-de-chaussée et 1er étage à usage de commerce en vue de l’extension de l’habitation (5 logements créés), remplacement partiel des menuiseries extérieures côté courette et ravalement de l’ensemble des façades sur rue et cour.

L’essentiel des travaux doit être effectué à l’intérieur et ne devrait pas affecter l’extérieur qui va être ravalé, il faut l’espérer, à l’identique car c’est un bel immeuble dont l’extérieur n’a pas été dénaturé par des commerces au rez-de-chaussée.

 

3e arrondissement

 

78 rue des Gravilliers

PC-075-103-10-V-0031 — Date d’enregistrement : 26-11-2010.

Pét. : M. Olivier LEBLANC, S.A. SGIM. — Arch. : M. Philippe MONGAUZE, 137, av. de la République, 94300 VINCENNES.

Réhabilitation d’un bâtiment de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage de commerce et d’hôtel avec changement de destination d’hôtel en habitation du 1er au 5e étage (4 logements sociaux créés), démolition et reconstruction du rez-de-chaussée au 4e étage de la partie de liaison sur cour, modification des liaisons verticales, réfection de la couverture, ravalement des façades avec pose d’une isolation thermique extérieure sur cour et remplacement des menuiseries extérieures. S.H.O.N. démolie : 78 m2. S.H.O.N. créée : 71 m2.

La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 01-04-2010, a examiné le projet de réhabilitation par la SGIM d’un immeuble ancien protégé au titre du PLU prévoyant la démolition de l’escalier et du bâtiment en fond de cour et leur reconstruction aux mêmes altimétries que la partie sur rue, conservée (pas de modification de façade) Toutefois, les planchers d’origine du bâtiment principal, sans doute abusivement considérés comme en mauvais état, seraient également démolis. (Mairie de Paris-Extraits texte DHAAP).

Elle a émis un vœu pour la conservation de l’escalier existant et s’est opposée à la démolition des planchers d’origine. (Mairie de Paris-BMO du 27-04-2010).

Compte tenu du vœu de la Commission du Vieux Paris, l’architecte va-t-il modifier son projet ? Notre rapporteur va essayer de rentrer en contact avec ce dernier. Quant au ravalement, celui-ci n’appelle pas de remarques particulières.

 

3 rue Froissart – 4 rue du Pont-aux-Choux

PC-075-103-10-V-0030 — Date d’enregistrement : 25-11-2010.

Pét. : M. Mikaël Fabian SCHILLER, STE ACNE FRANCE. — Arch. : M. Claudio COCCIADIFERRO, 23, rue Baudelique, 75018 PARIS.

Changement de destination de locaux artisanaux à rez-de-chaussée, 1er et 2e sous-sols en commerce de prêt-à-porter avec déplacement d’une trémie d’escalier à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 4 m2. S.H.O.N. créée : 3 m2.

La rue Froissart fut ouverte en 1804 à l’emplacement du couvent des Filles du Calvaire et a reçu en 1864 le nom de Jean Froissart (1334-vers 1404), poète et historien. (J. Hillairet). J. Froissart est un des plus importants chroniqueurs de l’époque médiévale, et ce pendant des siècles,. Ses chroniques ont été reconnues comme l’expression majeure de la renaissance chevaleresque dans l’Angleterre et la France du XIVe siècle. Il s’agit également d’une des sources les plus importantes sur la première moitié de la guerre de Cent Ans.

Au n° 3, maison ancienne avec portail.

La rue du Pont-aux-Choux, encore chemin au XVIe siècle, provient à la fois d’un pont sur l’égout que couvre aujourd’hui la rue de Turenne et des légumes que l’on cultivait sur les terrains que le chemin traversait. Ce nom lui fut attribué vers 1610. Cartouche est né dans cette rue. (J. Hillairet). La guillotine y fut entreposée dans un hangar aux numéros 11-13 de 1849 à 1857.

Relativement aux travaux envisagés : la trémie d’escalier reliant les sous-sols en pierre est certes ancienne, mais ne présente pas un caractère suffisant pour être préservée.

 

58 au 60 rue Rambuteau – 145 au 147 rue Saint-Martin

PC-075-103-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 07-12-2010.

Pét. : M. Rong LIU, POUR VOTRE CONFORT JEAN LOUIS DE LA TOUR.

Modification d’une devanture en vue de l’installation d’un commerce de prêt-à-porter. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.

La rue Saint-Martin tient son nom de l’ancien prieuré Saint-Martin des Champs, aujourd’hui affecté au Conservatoire des Arts et Métiers. La rue Saint-Martin est prolongée au nord de la porte Saint-Martin par la rue du Faubourg Saint-Martin. Issue d’une voie romaine prolongeant le Cardo Maximus (rue Saint-Jacques) sur la rive droite. Elle fut concurrencée très tôt par la rue Saint-Denis et perdit son titre d’axe majeur au profit de cette dernière.

Au n° 147, très bel immeuble XVIIe siècle, ravalé récemment. La modification de la devanture projetée concernant ce numéro de rue ne pose pas de problème particulier. Toutefois, il serait souhaitable que le pétitionnaire ait le bon goût de conserver le panneau de carrelages, seul vestige témoin de l’ancienne activité alimentaire du quartier.

 

44 rue du Vertbois

PC-075-103-10-V-0034 — Date d’enregistrement : 08-12-2010.

Pét. : M. Philippe SINTUREL. — Arch. : Mme Elysabeth MANCHON, 11, rue François 1er, 92170 VANVES.

Changement de destination d’un local d’habitation sur cour, à rez-de-chaussée et 1er étage, en commerce de maroquinerie, avec démolition et reconstruction du plancher du 1er étage et modification des baies de fenêtres en façade avec suppression de la porte d’entrée. S.H.O.N. à démolir : 6 m2. S.H.O.N. créée : 6 m2. S.T. : 254 m2.

Au cours du XIIIe siècle, s’édifie l’enceinte du prieuré de Saint-Martin des Champs (tours et mur donnant sur la rue du Vertbois).

Aujourd’hui, l’ancienne église est affectée au Musée des Arts et métiers et les bâtiments annexes au Conservatoire National des Arts et métiers. Ancienne rue neuve Saint-Laurent, elle doit probablement son nom aux arbres qui composaient l’enclos du prieuré de Saint-Martin des Champs, sur une partie duquel la voie publique est ouverte.

Les travaux envisagés ne seront pas visibles de la rue. Ils affectent un bâtiment construit postérieurement dans la cour. L’aspect n’en sera pas déprécié. Comme beaucoup d’immeubles du quartier, l’amélioration appréciable serait la démolition du bâtiment, objet des travaux.

 

4e arrondissement

 

59rue Saint-Martin

PC-075-104-10-V-0028 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.

Pét. : M. GOUIFFES Jean-Yves.

Remplacement de deux fenêtres au 2e étage sur rue. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974. Le changement de deux fenêtres au 2e étage sera à l’identique avec une menuiserie en bois exotique, ce qui paraît une bonne chose par rapport à la menuiserie en plastique devenue courante.

 

1 au 3 rue Pierre au Lard – 14 rue Saint-Merri

PC-075-104-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 27-10-2010.

Pét. : M. Frédéric HERVE, S.A.S. MOOVMENT LA GALERIE. — Arch. : M. Sylvain COCHET, 18, rue d’Alembert, 93170 BAGNOLET.

Réhabilitation d’un bâtiment d’un étage à usage commercial en vue de l’installation d’un bar-club avec démolition et reconstruction des planchers des rez-de-chaussée et 1er étage, création d’1 niveau de sous-sol, ravalement des façades et création d’une porte à rez-de-chaussée sur rue. S.H.O.N. démolie : 291 m2. S.H.O.N. créée : 395 m2.

Selon le plan de sauvegarde, cette rue existait en 1274 sous le nom Pierre Oilard puis en 1460 Pierre Aulard. Immeuble XVIIe siècle malheureusement avec un certain nombre de fenêtres murées. Le permis de réhabilitation ayant pour but la création d’un bar-club a été refusé. Entre autre, les riverains se sont opposés à la création de ce lieu de vie nocturne.

 

28 quai des Célestins - 9 rue de l’Ave Maria – 2 rue des Jardins Saint-Paul

PC-075-104-10-V-0030 — Date d’enregistrement : 28-10-2010.

Pét. : S.G.I.M. SOCIETE DE GESTION IMMOBILIERE DES IMMEUBLES MUNICIPAUX. — Arch. : M. Philippe BALC’H, 31, villa d’Alésia, 75014 PARIS. Réhabilitation d’un bâtiment de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage de bureau en habitation (15 logements créés), de commerce et d’une cantine scolaire conservée avec ravalement de l’ensemble des façades, isolation par l’extérieur côté cour et modification partielle d’aspect extérieur sur rues et cour, réouverture de la cour. S.H.O.N. démolie : 25 m2. S.H.O.N. créée : 24 m2. S.T. : 280 m2. La réhabilitation de ce bâtiment administratif avec la création de 15 logements est une bonne initiative. L’isolation des façades se fera par l’intérieur sur rue et à l’extérieur sur cour. Les menuiseries des fenêtres seront remplacées à l’identique. Une harmonisation de toutes les façades en rez-de-chaussée sur rue est également envisagée. La création d’un commerce et la continuation de l’existence de la cantine scolaire sont une bonne initiative.

 

24 quai de Béthune – 1 rue Pouletier

DP-075-104-10-V-0268 — Date d’enregistrement : 04-11-2010.

Pét. : M. ECONOMOU représenté par Maître DRUINE.

Remplacement de l’ensemble des fenêtres au 2e étage en façades sur rue, cour et courette.

Emplacement d’un des plus beaux hôtels de l’Ile Saint-Louis, exception faite de sa porte qui a été réemployée, fut démoli en 1935, pour être remplacé par une construction moderne qui dépare le site. Le Vau l’avait construit en 1642 ; ses jardins s’étendaient jusqu’à l’église de Saint-Louis en l’Île. C’était l’hôtel de Denys Hasselin, maître à la Chambre aux deniers, intendant des plaisirs du roi et ordonnateur des ballets de la cour, mort en 1662. Les têtes de bélier sur la porte sont de Le Hongre. Georges Pompidou a habité dans l’immeuble. (J. Hillairet).

Dans le cadre de cette déclaration préalable, le changement des fenêtres au 2étage ne devrait pas, en principe, porter préjudice aux façades.

 

15 rue Vieille-du-Temple – 56 rue du Roi de Sicile

PC-075-104-10-V-0034 — Date d’enregistrement : 09-12-2010.

Pét. : M. Mohamed Samen ABDEL MEGEID, MAZAÏQUE - S.A.R.L. INES. Remplacement du store d’un établissement de restauration rapide. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 28-04-1964.

Au n° 15 de la rue Vieille du Temple se trouve la façade principale, bien conservée de l’Hôtel de Vibray (1650). Mascarons et bel escalier (J. Hillairet).

Le magasin concerné se situe rue du Roi de Sicile, à côté de l’ancienne boucherie chevaline située à l’angle des deux rues. Le dossier consulté à Morland est très léger. On y apprend le remplacement d’un store fixe par un store mobile à la demande de la mairie de Paris. La modification visuelle est infime.

 

10 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie – 2 rue des Guillemites

PC-075-104-10-V-0031 — Date d’enregistrement : 23-11-2010.

Pét. : M. Michel GUYOMARD, FH HOTELLERIE. — Arch. : STE ART’UR PHILIPPE PASCAL, 31, rue Saint-Didier, 75116 PARIS. Réhabilitation d’un hôtel de tourisme de 4 étages sur 1 niveau de sous-sol avec modification des liaisons verticales, redistribution intérieure, modification de la devanture, démolition d’un plancher en entresol côté cour, création d’une toiture-terrasse et d’une verrière au 1er étage et agrandissement du châssis de désenfumage en toiture. S.H.O.N. démolie : 31 m2. S.H.O.N. créée : 5 m2. S.T. : 123 m2.

D’après le dossier étudié à Morland, les travaux ont pour objet l’aménagement de l’hôtel du Lion d’Or situé au 2, rue des Guillemites en hôtel 3 étoiles comportant 10 chambres (contre 21 auparavant) réparties sur les 4 étages de l’immeuble. En dehors de la réfection de la façade principale sur la rue des Guillemites qui en a bien besoin, les travaux concernent essentiellement la mise aux normes et le réaménagement intérieur de l’établissement avec installation d’un ascenseur, démolition de l’entresol côté cour et création d’une terrasse accessible comprenant un bandeau vitré. Ces travaux ne concernent ni le Café-Restaurant d’angle, ni le 1er étage au-dessus. En conclusion la façade sur rue ne sera pas modifiée dans ses ouvertures. La boutique, actuellement dans un état plus que médiocre, ne peut qu’être améliorée par la création de parties vitrées lors de sa réfection en bois. On peut cependant s’interroger sur la couleur rouge pourpre, dite conforme à la couleur existante pour cette ex-vitrine, ce qui est faux.

 

89 rue Saint-Martin

PC-075-104-10-V-0035 — Date d’enregistrement : 10-12-2010.

Pét. : Mme Ibtisen BOUSSADOUNA, CABINET IMMOBILIERE PARISIENNE DE GESTION. — Arch. : L’EQUERRE BLEUE, 161-163, bd d’Alsace Lorraine, 94170 LE PERREUX SUR MARNE.

Ravalement de la façade sur rue, du pignon gauche et réfection des couvertures des bâtiments rue et cour. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.

Bel immeuble de pierre de deux travées, limité par des refends et orné entre les deux fenêtres du 1er étage d’un bas-relief du XVIIe siècle représentant l’Annonciation. C’était la « Maison de l’Annonciation ». La façade sur rue de 3 étages pleins + 2 étages sur comble brisé est en bon état mais elle a besoin d’être nettoyée. Le ravalement et la réfection des couvertures ne devraient pas poser de problème.

 

81 rue Saint-Martin

PC-075-104-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.

Pét. : M. MOULINIER Claudio, STE S.C.I. LG DE SAINT-FIACRE. — Arch. : M. STAUDRE François, 7, rue de Crussol, 75011 PARIS.

Modification de la couverture avec remplacement de 3 châssis de toit et des fenêtres en façade sur rue. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 12-04-1974.

Selon le dossier vu à Morland, cet immeuble d’une seule travée sur rue possède deux étages pleins, un étage en retrait avec mansarde et un 4e étage aménageable équipé de deux châssis de toit. Le rez-de-chaussée est occupé par une pâtisserie. Le ravalement de la façade ne devrait pas poser de problème. Il est dit que le toit est en mauvais état et que le zinc doit être totalement remplacé ainsi que les vasistas. Il semble cependant qu’au cours de cette réfection, la position des fenêtres de toit saillantes (velux ?) côté rue et côté cour sera modifiée et leur taille quelque peu agrandie. Ils seront dans l’axe des autres ouvertures, donc derrière la mansarde et par conséquent invisibles de la rue.

 

5e arrondissement

 

2 rue Maître Albert – 1 au 3 rue des Grands-Degrés

PC-075-105-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 26-11-2010.

Pét. : M. Jean-Philippe BEUCHARD, CABINET JOHN ARTHUR 1 TIFFEN.

Ravalement des façades sur rue, des murs pignons, réfection des souches de cheminées et restauration de la fresque. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 21-12-1984.

La rue Maître Albert existe depuis le XIIIe siècle. Elle s’appelait rue Perdue. C’est en 1844 qu’elle prit le nom du philosophe et théologien Albert le Grand (1193-1280) qui a professé place Maubert. (J. Hillairet).

Rue des Grands Degrés : au n°1, ancienne propriété du collège de La Marche à l'enseigne de l'oranger au XVIIIe siècle. La façade de cette maison est recouverte sur la moitié de sa surface par une enseigne peinte. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections Patrimoniales).

L’immeuble ancien, classé ISMH, a la particularité de posséder des fresques sur l’une de ces façades qui sont, elles aussi, protégées. Ces dernières vont être restaurées. Une autre particularité de l’immeuble se situe au niveau des mansardes : on constate que l’une d’entre elles est fictive et plaquée sur la souche de cheminée et une autre semble être un décor de théâtre, mais il n’en est rien comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. En conclusion, les travaux projetés vont redonner son lustre à cet immeuble qui en avait bien besoin.

 

3 place Louis Marin – 1 au 15 rue Henri Barbusse – 252b au 260a rue Saint-Jacques

PC-075-105-10-P-0030 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.

Pét. : M. Jean-François DUTHEIL, INSTITUT NATIONAL DES JEUNES SOURDS. — Arch. : CABINET RTR S.A.R.L. - M. DE CORMIS Eric, 25 ter, rue du Jard, 51100 REIMS.

Remplacement partiel des fenêtres sur cour et jardin, mise en peinture des menuiseries extérieures et réfection de 2 murs sur jardin. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 09-11-1989.

Au n° 254 : la Commanderie Saint-Jacques-du-Haut-Pas, l’abbaye de Saint-Magloire, le séminaire des oratoriens – Saint-Louis installa à cet endroit une filiale d’un ordre hospitalier, militaire et religieux, créé au milieu du XIIe siècle en Italie. Ce fut la Commanderie Saint-Jacques-du-Haut-Pas dont l’hôpital, situé ici, constituait le premier maillon d’une chaîne d’hôpitaux semblables placés sur l’itinéraire conduisant de Paris à Saint-Jacques de-Compostelle. Quoique cet ordre ait été supprimé deux siècles plus tard par le Pape Pie II par sa bulle de 1459, les Hospitaliers de Paris restèrent encore ici, mais l’hospice pour pèlerins, rebâti en 1519, devint un hôpital pour les soldats blessés au service du roi. En 1572, leur maison fut attribuée aux religieux de Saint-Magloire, qui venaient d’être expulsés de la rue Saint-Denis (n° 82) par Catherine de Médicis. L’ancien hôpital militaire devint un couvent où furent transférées les reliques de Saint-Magloire et de ses disciples. Moins d’un siècle plus tard, Henri de Gondi, cardinal de Retz, évêque de Paris, installa ici un séminaire, dont il confia la direction aux prêtres de l’Oratoire. Bossuet y prêcha, Jean de La Fontaine y fut élevé pendant un an et Massillon y enseigna l’art de la parole. Le séminaire des Oratoriens fut supprimé, à la révolution et affecté en en 1794 à l’Institut des sourds-muets. Sa chapelle, incendiée en 1817, fut démolie en 1823. A cette date, Peyre reconstruisit quelques bâtiments dont les travaux s’étalèrent jusqu’en 1885. Quelques restes du séminaire des Oratoriens subsistent dans le musée. (J. Hillairet).

L’ensemble des travaux projetés ne devrait pas poser de problème particulier. Impossible de consulter le dossier, car c’est un dossier « Préfecture ».

 

6e arrondissement

 

142 boulevard Saint-Germain – 20 rue Grégoire de Tours

PC-075-106-10-V-0050 — Date d’enregistrement : 10-12-2010.

Pét. : Mme Monique EGURREGUY, S.A.S. RESTAURANT VAGENENDE.

Création d’une devanture avec restauration intérieure du restaurant après dépose de la terrasse fermée et remplacement des stores aux rez-de-chaussée et 1er étage. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 09-12-1983.

Selon l’étude du dossier à Morland, le restaurant va entreprendre des travaux concernant la modification de la devanture, l’amélioration de l’éclairage de la salle et la remise en état du revêtement de sol. L’établissement est inscrit ISMH pour sa boiserie et les pâtes de verre incrustées dans cette boiserie. L’aspect de la façade existante restera inchangé (pierre, garde-corps). La corniche en pierre, actuellement habillé par la devanture existante, sera reconstituée. Les 3 stores lambrequins dans les fenêtres au 1er étage seront remplacés par de nouveaux stores lambrequins en toile de ton émeraude (comme la couleur principale des pâtes de verre dans la salle). La nouvelle façade (encadrement en saillie péri métrique formant arche) sera composée d’un sas central avec 2 portes de passage de 90 cm et 2x3 portes repliables + un vantail fixe. Le vitrage sera en verre clair et la menuiserie métallique en finition peinture époxy. Le store principal sera en un seul élément en toile sans lambrequin de même ton que ceux des fenêtres. La terrasse existante fermée sera déposée et la nouvelle terrasse sera ouverte et paysagée. Elle sera protégée par 2 paravents latéraux perpendiculaires à la façade qui seront repliables. L’enseigne drapeau existante au 1er étage sera remplacée par une nouvelle de dimension 60x80 cm. Il y aura une enseigne parallèle dans l’encadrement de la façade (caisson rétro éclairé) et 2 enseignes parallèles au-dessus de l’encadrement (lettre métallique découpée au laser).

 

7 au 9 rue Cardinale – 16 rue de l’Echaudé

PC-075-106-10-V-0051 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.

Pét. : Mme Armelle GANDOSSI, IRE S.A.S.

Changement partiel de destination d’un magasin de meubles en local de distribution du réseau de fibre optique avec modification de la devanture côté rue Cardinal. Les travaux projetés pour la création d’un local de distribution du réseau de fibre optique vont s’effectuer au n° 7 de la rue Cardinale. Selon dossier étudié à Morland, dans la baie de droite du local commercial, les vantelles viendront en insert, avec conservation de l’allège afin de s’intégrer dans la composition de l’immeuble. Les menuiseries métalliques viendront diviser en quatre parties verticales cette baie de vantelles. Dans la baie de gauche, une porte d’accès en bois peint sera créée sur la droite, et par symétrie sur la gauche, le dessin de la porte sera repris par des menuiseries métalliques afin de recréer une typologie proche d’un commerce. Cette façade en applique (saillie de moins de 20 cm), vient s’intégrer dans l’architecture de l’immeuble par la création d’un bandeau haut, la reprise des allèges et le respect de la ligne horizontale du linteau et des lignes verticales des piédroits. Les vantelles métalliques et les menuiseries métal seront peintes dans un ton gris foncé type RAL 7043. La façade en applique et la porte d’accès seront réalisées en bois peint dans une teinte rouge foncé dito menuiseries bois existantes.

 

7e arrondissement

 

4 impasse Oudinot – 65 au 77 rue Vaneau – 40 au 42b rue de Sèvres

PC-075-107-05-V-0011-03 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.

Pét. : M. Robert ALAIN, S.N.C. LAENNEC RIVE GAUCHE.

Changement de destination d’un bâtiment de 1 étage + combles à usage d’habitation en bureau avec modification partielle d’aspect extérieur et réaménagement ponctuel du parc de stationnement. Modificatif aux PC nos 075-107-05-V- 00011, 075-107-05-V-10011 et 075-107-05-V-20011délivrés les 30-06-2006, 8-11-2007 et 16-11-2009.

Peu avant sa mort en 1627, l'abbé Joulet de Chatillon aurait légué ses biens pour la construction d'une maison destinée aux incurables sans fortune ni famille. Les plans sont réalisés par l'architecte Gamard et les travaux s'étendent de 1634 à 1757. Deux ensembles de bâtiments en croix de chaque côté d’une chapelle centrale. Evacué en 1871, l’hôpital est ré-ouvert en 1878 sous le nom d’hôpital Laennec. Agrandi et restauré dans les années 1930, 1960, 1970.

Sont classés ISMH : pavillon d'entrée central ; chapelle ; façades et toitures sur cour des deux pavillons situés de part et d'autre de la chapelle ; les huit escaliers anciens des bâtiments des 17e et 18e siècles : classement par arrêté du 25 juillet 1977. Les façades et les toitures des bâtiments des 17e et 18e siècles y compris les pavillons d'entrée latéraux ; les voûtes du rez-de-chaussée ; le sol de la cour d'entrée, la fontaine égyptienne. Les deux escaliers numérotés 9 et 10 sur le plan joint à l'arrêté ; les puits des cours ; les sols des croix et de l'ancien cimetière ; le mur donnant sur la rue de Sèvres (cad. 07:01 AH 08) : inscription par arrêté du 11 mai 2000.

Ce permis modificatif fait suite à deux autres permis. Il est difficile de situer les travaux projetés car sur place, on constate que les bâtiments, non classés, sur l’ensemble du site de l’hôpital ont en partie tous été démolis.

 

20 rue Saint-Dominique – 7 rue de Bourgogne

PC-075-107-10-V-0035 — Date d’enregistrement: 24-11-2010.

Pét. : M. SAINT-GILLES Jean- Hérold, SOCIETE DE GERANCE RICHELIEU. — Arch. : M. LEDURE Hubert, 7 bis, av. Victor Basch, 93160 NOISY LE GRAND. Ravalement des façades sur rues et cour avec pose de 6 stores aux fenêtres du 3e étage sur rue. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 03-07-1959. Construit en 1778, l’immeuble est jumeau de celui de l’autre côté de la rue de Bourgogne. Le n° 20 mérite son ravalement. Il faut espérer que l'ABF sera vigilant sur la pose de stores au 3e étage.

 

8e arrondissement

 

10 rue de Courcelles

PC-075-108-10-V-0062 — Date d’enregistrement : 14-12-2010.

Pét. : M. Jean-Pierre BIROS. — Ravalement de la façade sur rue. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 04-06-1975.

Hôtel construit en 1812 sur cour et jardin Les parties classées sont la façade et la toiture Auteur(s) : POYET Bernard (maître d'œuvre). Rien à dire sur ce projet de ravalement qui donnera un petit coup de fraîcheur à cette façade en bon état.

 

19p rue du Rocher

PC-075-108-10-V-0059 — Date d’enregistrement : 22-11-2010.

Pét. : M. COSTABADIE Patrick, IMMEUBLES BAILLY ROCHER. Arch. : M. COMERMAN Gérard, 29, rue Mirabeau, 94200 IVRY SUR SEINE.

Réhabilitation d’un ensemble de bâtiments de 6 étages sur un niveau de sous-sol sur cour avec changement de destination des locaux d’entrepôt en bureau et des locaux de bureau en habitation (7 logements créés) et commerce, déplacement des liaisons verticales, fermeture d’une courette, démolition partielle de la verrière en vue de la création d’un patio et d’une cour, création de 2 escaliers extérieurs, démolition partielle de la toiture avec création d’une terrasse technique au 5e étage, création de murs végétalisés, ravalement des façades avec modification des ouvertures et réfection de la couverture. S.H.O.N. à démolir : 262 m2. S.H.O.N. créée : 130 m2.

Le PC-075-108-10-V-0033 déposé le 20-07-2010 a été retiré et ce nouveau PC porte sur la parcelle cadastrale BW n° 55 située en fond de parcelle, au bout du porche d’accès à une cour couverte d’une verrière, de typologie 1930 environ, en mauvais état (fers en mauvais état et désordres sur les façades), entre le n°19 et le n° 21 de la rue du Rocher. L’ensemble existant est actuellement inaccessible aux services de secours et de lutte contre l’incendie. Les bâtiments en question ne sont pas visibles depuis la rue, ils resteront de même hauteur qu’actuellement. Les travaux ne pourront qu’avoir un effet bénéfique : verrière remplacée par un patio et une cour à l’air libre, escalier extérieur accolé à un mur végétalisé sur toute la hauteur du bâtiment, qui offrira un écrin de verdure dans la cour. Les matériaux et couleurs des constructions restent dans leur qualité originale. LE RESULTAT DE CETTE HABILE REHABILITATION EST LA CREATION DE 7 LOGEMENTS.

 

70 au 72 avenue des Champs-Elysées – 53 au 55b rue de Ponthieu

PC-075-108-10-V-0060 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.

Pét. : M. NENNINGER Alain, S.A. SEPHORA.

Modification de la devanture d’une parfumerie. Immeuble concerné par une Inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 23-11-1992.

Le malletier Georges Vuitton, directeur de la maison d'articles de voyage fondée par son père en 1854, achète un terrain sur l'avenue des Champs-Elysées en 1912. L'immeuble de sept étages qu'il y fait construire par les architectes Louis Bigaux et Koller, inauguré en mai 1914, est baptisé "Vuitton Building". Le magasin Vuitton occupait les étages inférieurs, les étages supérieurs de l'immeuble étant loués à la couturière Jenny. La façade en pierre de taille est d'un style Art Nouveau tardif. L'immeuble a conservé sa façade seule après une opération immobilière en 1996. Précisions : Façade et toiture sur rue : inscription ISMH  23 novembre 1992. Pour ce nouveau PC, à priori rien à dire car on peut penser que tout est sous contrôle et que SEPHORA aura à cœur de maintenir l’élégance de cette façade.

 

39 avenue des Champs-Elysées – 43 rue Marbeuf

PC-075-108-10-V-0043 — Date d’enregistrement : 10-09-2010.

Pét. : M. Charles BUTTNER, CONSEIL GENERAL DU HAUT-RHIN. — Arch. : DRLW

ARCHITECTES, 32, rue Victor Schoelcher - BP 2137, 68060 MULHOUSE. Restructuration d’un bâtiment sur rue de 7 étages sur 2 niveaux de sous-sol, dit «Maison de l’Alsace», à usage de commerce, bureau et habitation avec construction d’un 3e sous-sol, démolition et reconstruction de l’ensemble des planchers, reconstruction d’une toiture avec verrière en brisis, ravalement des façades avec suppression des habillages au 1er étage et modification de la devanture à rez-de-chaussée.

Conçu comme un bâtiment de rapport soigné et présenté au concours de façades de la Ville de Paris en 1901, l’immeuble d’angle de l’architecte Louis Thalheimer a fait l’objet, au début du siècle, de plusieurs publications. L’immeuble, dont le rez-de-chaussée a été consacré au commerce dès l’origine, a été acquis par le Conseil général du Haut Rhin en 1968, afin de devenir la vitrine de l’Alsace à Paris. Les travaux d’installation de la maison de l’Alsace ont consisté en une démolition de la presque totalité des structures intérieures à l’exception d’un escalier de service, un nouveau cloisonnement remplaçant alors la distribution. La brasserie alsacienne destinée à occuper les deux premiers niveaux, a, quant à elle, capoté d’aluminium toute la façade de l’entresol.

L’immeuble accueille aujourd’hui, au-dessus d’une brasserie, des bureaux. Soucieuse de moderniser son image et de mettre en conformité son immeuble avec les normes actuelles, la Maison d’Alsace a organisé une consultation de concepteurs afin de procéder à une rénovation. (Mairie de Paris-Extraits texte DHAAP).

Dans sa séance du 21-10-2010, la Commission du Vieux Paris a examiné le projet de restructuration de l’immeuble. Elle a considéré que, malgré la perte de leurs décors de faîtage –au demeurant faciles à restituer – les toitures d’origine, avec leur hérissement de volumes différenciés, formaient un trait caractéristique des immeubles d’angle du Paris des années 1900. Elle s’est donc prononcée en faveur de leur conservation, soulignant en outre l’importance de cet édifice dans le paysage urbain.

Elle a par ailleurs vivement regretté de ne pas avoir été consultée au moment de l’élaboration du cahier des charges du concours. (Mairie de Paris-BMO du 28-11-2010).

Dossier Morland : L’immeuble ne bénéfice d’aucune protection particulière. Outre les travaux effectués à l’intérieur dans les étages, pour ce qui nous intéresse, c’est-à-dire l’apparence extérieure des lieux, le projet qui « se veut à la fois respectueux du site et de son, histoire et soucieux de réaliser une intervention contemporaine » prévoit de démonter les interventions des années 1970 pour remettre en valeur les façades à caractère haussmannien : on retirera donc l’habillage métallique du 1er étage ; les façades de pierre seront restaurées, les menuiseries extérieures, remplacées en bois, à double vitrage. Le dessin tout en courbe des façades est repris dans le dessin du projet, par exemple la terrasse du rez-de-chaussée sera courbe. Elle sera vitrée avec toiture en PVC, menuiseries en aluminium et plancher de bois. Quant à la toiture du bâtiment, il ne reste de son état d’origine que le clocheton d’angle, déshabillé de ses ouvrages en zinc. Le contexte a changé : à l’origine, l’immeuble se démarquait de ses voisins par une hauteur nettement plus imposante. Actuellement, les immeubles voisins, modernes, sont bien plus hauts. Le clocheton n’est plus un repère. Toutes les parties de couronnement ouvragées en zinc ont disparu. On voit des lucarnes (qui n’apparaissent pas sur des photos anciennes), et une multitude d’équipements techniques de tous ordres. Le projet consiste à remplacer la toiture par une verrière bombée en métal et verre recouverte par un terrasson en zinc. Toutes les excroissances techniques seront regroupées et placées derrière une paroi verticale (hors gabarit) le long du mur mitoyen. C’est un lourd projet, le haut de l’immeuble sera complètement transformé et perdra son cachet et sa particularité.

 

9e arrondissement

 

8 cité de Trévise

PC-075-109-10-V-0042 — Date d’enregistrement : 23-11-2010.

Pét. : M. Arnaud CIMADEVILLA, CIMADEVILLA ARCHITECTURE.

Ravalement partiel de la façade sur rue après reprise des désordres des deux travées de gauche. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 07-06-1991.

Petit immeuble, propre, de belle apparence, en pierre de taille, de quatre travées, situé dans la partie étroite de la rue. Les ouvertures de celle de gauche (contiguë au 8bis) sont étayées jusqu’au balcon. On ne voit rien des désordres sur la façade et le ravalement partiel consistera vraisemblablement à uniformiser les teintes des parties traitées et non traitées.

 

10e arrondissement

 

87 au 87b rue du faubourg Saint-Denis

PC-075-110-10-V-0049 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.

Pét. : M. ILTIS Gérard, S.C.I. 87, 87 BIS RUE DU FAUBOURG SAINT-DENIS. — Arch. : M. LE TOULLEC Gabriel, 212, av. Daumesnil, 75012 PARIS.

Réhabilitation d’un bâtiment à destination d’habitation et de commerce sur rue et cour avec changement de destination d’un local commercial à rez-de-chaussée et sous-sol en habitation et caves, ravalement des façades avec remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, réfection des appentis sur cour et modification de la façade à rez-de-chaussée. S.H.O.N. démolie : 44 m2.

Bel immeuble, 4 étages plus combles, corniches simples à chaque étage, décors en médaillons. En mauvais état, la boutique à gauche notamment est couverte de tags, la façade écaillée. Notre rapporteur a pu pénétrer dans la cour, mais le propriétaire ne l’a pas autorisé à prendre des photos. Il a assuré que le style de l’immeuble sera respecté. Au vu des travaux déjà effectués dans la cour, cela est, peut-être, crédible.

 

5 passage Brady – 6 rue Gustave Goublier

PC-075-110-10-V-0051 — Date d’enregistrement : 22-11-2010.

Pét. : M. Jacky LETERTRE, S.N.C. ANNE DE FRANCE. — Arch. : Mme Aude BRUGUIERE, 9, rue d’Assas, 75006 PARIS.

Regroupement de 2 hôtels de tourisme avec redistribution intérieure, création de 2 baies dans le mur porteur à rez-de-chaussée, couverture de la courette à rez-de-chaussée et remplacement d’une verrière sur cage d’escalier par un pyrodome, création d’un ascenseur après démolition des surfaces de planchers correspondantes et modification de la façade à rez-de-chaussée côté passage. S.H.O.N. à démolir : 23 m2. S.H.O.N. créée : 9 m2.

Les travaux sont commencés rue G. Goublier ; si l’hôtel de cette rue est en bon état extérieur, ce n’est pas le cas de celui sur le passage Brady qui nécessite un bon ravalement. La façade est intéressante, avec petits frontons et médaillons. Espérons que la modénature sera respectée. Curieusement, le ravalement n’est pas demandé dans le permis, mais seulement la modification de la façade au rez-de-chaussée.

 

11e arrondissement

 

1 au 4 cour de l’Industrie – 37b rue de Montreuil

PC-075-111-10-V-0085 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Philippe TAILLET, S.C.I. PICS. — Arch. : M. Dominique ROUSSEAU, 13, rue du Mont Louis, 75011 PARIS.

Construction d’un bâtiment de 2 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage d’artisanat à rez-de-chaussée et d’habitation après la démolition d’un bâtiment à rez-de-chaussée

à usage artisanal. S.H.O.N. démolie : 104 m2. S.H.O.N. créée : 244 m2. S.T. : 4 533 m2. Hauteur du projet : 11 m.

Histoire : Série de cours industrielles situées à l'emplacement du parc de la Folie Titon, occupé au 18e siècle par la manufacture de papiers peints Réveillon, détruite en 1789. Des papiers peints ont été retrouvés à cet emplacement. Il faut rappeler que la construction de la montgolfière de Pilâtre de Rozier a été effectuée à cet endroit en 1783 (première ascension libre). Le programme d'ateliers et de logements d'ouvriers est entrepris à partir de 1853 par trois promoteurs, le sénateur Georges de Heeckeren, le maître de forges anglais Robert William Kennar et le banquier Raphaël-Louis Bischoffsheim.

Le petit bâtiment sur rue, à gauche de l’entrée de la cour de l’Industrie sans en faire partie, n’est pas protégé. Il sera démoli alors qu’il semble ancien. Le projet de son remplacement est affreux, une verrue qui occulte la façade de l’immeuble arrière. La cour de l’Industrie a fait l’objet en 2010 de deux vœux de la part de la Commission du Vieux Paris qui demandait de conserver les éléments historiques de cette cité artisanale.

 

11 rue Saint-Bernard

PC-075-111-10-V-0086 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Jean-Marie SEVERE. — Arch. : DU COEUR A L’OUVRAGE, Mme Karine PETIT, 94, bd Barbès, 75018 PARIS.

Construction d’une extension sur la terrasse du 1er étage côté cour d’un local d’habitation, après démolition et reconstruction d’une partie de la dalle-terrasse. S.H.O.N. créée : 18 m2. S.T. : 1 037 m2.

Immeuble de logements sur rue élevé de trois étages carrés sur rez-de-chaussée construit au début du XIXe siècle. Garde-corps très sobres à croisée diagonale montés sur des appuis soutenus par de discrètes consoles. Escalier à volées droite, rampe à barreaux carrés engagés. Doté d'une qualité monumentale remarquable à l'échelle du faubourg, le bâtiment sur rue est l'un des éléments constituants du caractère de la rue. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections Patrimoniales).

Mais le permis concerne un bâtiment assez joli en fond de cour. Sous ce bâtiment, l’on accède directement par une rampe à un grand espace libre ressemblant à un garage désaffecté. On peut penser que c’est sur la dalle de ce garage que sera construit le local d’habitation.

 

10 au 11 cité du Couvent – 3 impasse Bon-Secours

PC-075-111-10-V-0087 — Date d’enregistrement : 15-12-2010.

Pét. : Mme Raymonde LAMBERT. —Arch. : CABINET AGENCE DARY ARCHITECTES, 48, rue Maurice Arnoux, 92120 MONTROUGE. Changement de destination de locaux de bureau au 2e étage sur rue et cour en habitation (4 logements créés), remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures sur rue et cour et réfection de la couverture avec remplacement d’un châssis parisien. Immeuble concerné par une inscription sur l’inventaire supplémentaire en date du 17-09-1973.

Dans le CR n° 227 Sauv’Dernière de Décembre 2010, nous présentions un premier permis pour un ravalement de façades sur les bâtiments de l’ancien couvent des bénédictines du Bon-Secours fondé en 1648. Les travaux annoncés dans ce nouveau permis ne peuvent être réalisés que dans la continuité de la réhabilitation de qualité de l’ensemble des bâtiments.

 

12e arrondissement

 

36 au 40 rue de Picpus – 22a rue du sergent Bauchat

DP-075-112-10-V-0319 — Date d’enregistrement : 26-10-2010.

Pét. : M. SPARANO Marc, LA MAISON KANGOUROU.

Changement de destination de locaux de bureau à rez-de-chaussée sur jardin en crèche. Ensemble de bâtiments modernes. Difficile de situer ces bureaux qui pourraient être ceux que l’on aperçoit côté rue de Picpus. La création d’une crèche sera la bienvenue pour ce groupe d’immeubles.

 

216 rue du faubourg Saint-Antoine

DP-075-112-10-V-0326 — Date d’enregistrement : 04-11-2010.

Pét. : M. HOUARD, INDIVISION HOUARD.

Réhabilitation d’un immeuble d’habitation sur rue et cour avec ravalement des façades, réfection de la couverture avec création d’une lucarne côté rue, création de 4 fenêtres en façade sur rue, suppression du store du commerce à rez-de-chaussée et de l’escalier extérieur sur cour, réfection de 2 appentis sur cour et de l’étanchéité des toitures-terrasses. S.H.O.N. créée : 1 m2.

Petite maison de 2 étages, rescapée dans un environnement plus récent et beaucoup plus haut. Les travaux annoncés paraissent s’imposer pour pouvoir conserver cette maison et l’utiliser au mieux. La couverture en mauvais état sera refaite et le vasistas sera remplacé par une lucarne. On peut penser que les 4 fenêtres bouchées de la façade seront rouvertes. La cour est inaccessible mais le passage vers cette cour est couvert de tags et un nettoyage s’impose : un tag signale « nous trouvons cet endroit glauque la nuit » et on peut le comprendre… On ne peut qu’approuver tous ces travaux qui permettront de conserver cette maison et de lui redonner le charme qu’elle avait auparavant.

 

220 au 222 rue du faubourg Saint-Antoine

PC-075-112-10-V-0042 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.

Pét. : M. Grégory COHEN, GEMMA S.A. — Arch. : M. Gino ALLET, 5, allée des Genêts, 93220 GAGNY.

Changement de destination d’un garage de réparation automobile à rez-de-chaussée côté rue en local commercial avec modification et réalignement de la devanture et implantation d’un moteur d’extraction de désenfumage en toiture-terrasse arrière. S.H.O.N. créée : 26 m2. S.T. : 3 604 m2.

PC-075-112-10-V-0047 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Gregory COHEN, S.A. GEMMA. — Arch. : M. Gino Jean-Marie ALLET, 5, allée des Genêts, 93220 GAGNY.

Changement de destination de locaux artisanaux (garage) en commerce (supérette) à rez-de-chaussée avec permutation de surfaces d’artisanat et d’habitation, pose d’un lanterneau en toiture-terrasse, modification de l’aspect et de l’implantation de la devanture côté rue et ouverture d’une fenêtre et d’une porte sur cour. S.H.O.N. créée : 26 m2.

Deux permis ont été déposés à moins d’un mois d’intervalle. Le dossier Morland concerne le premier permis. Les travaux projetés sont destinés à permettre l’aménagement de l’ancienne surface artisanale de la station de service en magasin d’alimentation libre service sous enseigne « Carrefour City ». Il sera implanté dans l’enceinte des locaux de l’ancienne station service à rez-de-chaussée, sans modifications de la structure porteuse de l’immeuble L’esplanade où étaient situées les pompes à essence et à air comprimé a été dépolluée. En tout état de cause, il sera préférable pour les riverains de voir la création d’un commerce à la place d’une station service. Ils n’auront plus à subir les odeurs de gasoil. Le deuxième permis est en cours d’instruction.

 

11 rue du Charolais

PC-075-112-10-V-0046 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Jean-Luc VIDON, ICF LA SABLIERE. — Arch. : STE EVA SAMUEL ARCHITECTE ET ASSOCIES, 95, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 PARIS. Réhabilitation d’un bâtiment de 10 étages à usage de foyer (213 chambres) transformée en résidence sociale (240 logements) avec construction d’un bâtiment de 1 à 7 étages à usage de résidence sociale (43 logements), de crèche (60 berceaux) et d’habitation (17 logements) et de stationnement (19 places - 813 m2), avec modification des façades existantes, pose de panneaux solaires en toiture (276 m2) et suppression et démolition de certaines liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 1 095 m2. S.H.O.N. créée : 4 368 m2.S.T. : 7 322 m2. Hauteur du projet : 32 m.

Dossier Morland : le projet est implanté à proximité de la Gare de Lyon, entre la

rue du Charolais et les voies de chemins de fer. Il est également implanté sur un ancien site ferroviaire. La nature même de cette friche industrielle suppose la présence d’un certain nombre de polluants dans le sol. C’est la raison pour laquelle des études ont été réalisées. Elles ont abouti à l’élaboration d’une Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires (EQRS) dont les conclusions préconisent un certain nombre de recommandations, notamment pour le traitement des espaces extérieurs (voiries, espaces, végétalisés) qui devront :

Soit faire l’objet d’un recouvrement intégral par de l’enrobé, une dalle de béton ou par un apport de matériaux sains, soit faire l’objet d’une vérification des teneurs en plomb, mercure et benzo(a)pyrène sur les 30 premiers centimètres.

Du fait de sa proximité directe avec les voies ferrées de la gare de Lyon, le site est fortement contraint par les nuisances acoustiques et vibratoires, dues au passage des trains (TGV, RER, TER) et des locomotives de triage. Ces nuisances induisent des mesures constructives spécifiques pour les nouveaux bâtiments, afin de les limiter.

Ce projet urbain fait partie de l’aménagement du nouveau quartier Charolais-Rotonde. Un ensemble de logements, de bureaux et d’équipements va voir le jour. L’idée prépondérante consiste notamment à affirmer, prolonger et créer des porosités visuelles et piétonnes Nord-Sud depuis la promenade plantée de l’avenue Daumesnil et le jardin de Reuilly au nord, jusqu’au nouveau quartier au Sud. En outre, les logements et les bureaux projetés le long de la nouvelle voie du lotissement, participent à la construction d’une nouvelle façade urbaine le long des voies et assument ainsi positivement les contraintes de cet espace en limite pour l’inscrire dans le réseau de la Ville.

 

53 au 55 rue Crozatier

PC-075-112-10-V-0044 — . Date d’enregistrement : 03-12-2010.

Pét. : M. Arnaud DE LALUN, STE S.C.I. LE BRISTOL. — Arch. : CABINET BOILLE ET ASSOCIES, 43, rue Edouard Vaillant - B.P. 2645, 37026 PARIS CEDEX 1.

Surélévation partielle d’un niveau d’un bâtiment de bureau à rez-de-chaussée et 1 étage sur 2 niveaux de sous-sol en fond de parcelle, construction d’un bâtiment de 3 étages attenant au bâtiment de fond de parcelle et modification des portes d’accès à rez-de-chaussée du bâtiment sur rue. S.H.O.N. créée : 544 m2. S.T. : 1 212 m2.

Dossier Morland : la parcelle où se situe le projet se trouve près de la gare de Lyon. Le quartier est constitué d’immeubles d’assez grande hauteur. Les époques et donc les styles architecturaux présents sont très divers. La surélévation concerne un bâtiment sur cour et ne sera pas visible de la rue. Sur le terrain se trouve une construction réalisée dans les années 90. Il s’agit d’un immeuble de bureaux qui se développe autour d’une cour jardin. La partie de la construction le long de la rue Crozatier varie de cinq à sept étages, alors que la partie située en fond de parcelle se compose d’un bâtiment en arc de cercle Le projet concerne majoritairement la partie du bâtiment R+1 situé au fond de la parcelle. Le but de l’opération est d’augmenter la surface de bureau de ce bâtiment et de le dissocier de celui rue Crozatier

 

13e arrondissement

 

17 rue Ernest et Henri Rousselle

PC-075-113-10-V-0056 — Date d’enregistrement : 07-12-2010.

Pét. : M. Philippe VERON. — Arch. : M. Louis D’ALENCON, 49, rue Jean-Jacques Rousseau, 94200 IVRY SUR SEINE. Surélévation partielle d’un étage d’un bâtiment de 1 étage sur 1 niveau de sous-sol à usage d’habitation et réfection de la partie de toiture conservée. S.H.O.N. créée : 24 m2. S.T. : 92 m2. Hauteur du projet : 9 m.

La maison fait partie d’un ensemble construit en 1910 sous la dénomination « maisons ouvrières familiales à bon marché » par la société « La petite chaumière ». Ce quartier de « Maison blanche » comprenant 3 îlots avec des modèles répartis par îlot suivant des niveaux sociaux correspondant aux revenus. L’ensemble s’est transformé pour s’adapter à l’évolution des besoins… D’après le dossier Morland : la surélévation se limite au front du bâtiment, l’arrière reste inchangé - on peut se demander si l’inverse n’aurait pas été mieux - La demande de permis précise que le « projet tel qu’il est » permet de réduire l’impact de la surélévation du n° 19, en rupture avec les autres interventions que cet îlot a connues. La façade restera inchangée à l’exception de l’imposte de la porte d’entrée qui sera rouverte, la modénature sera rafraîchie en rouge brique et vernissée vert comme à l’origine.

 

68 boulevard Vincent Auriol – 17 rue Bruant

PC-075-113-10-V-0054 — Date d’enregistrement : 24-11-2010.

Pét. : M. Jean-Marie OUDOT, AFTAM HABITAT. — Arch. : CABINET PHARE ARCHITECTURE, 57, rue Benoît Malon, 94250 GENTILLY.

Construction de 2 bâtiments de 2 étages sur 2 niveaux de sous-sol avec pose de panneaux solaires (48 m2) et réhabilitation avec surélévation de 1 à 2 niveaux des bâtiments de 5 et 8 étages (153 studios) à usage de foyers pour migrants avec réaménagement du parc de stationnement après démolition du bâtiment existant à rez-de-chaussée, remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, ravalement et pose d’une isolation extérieure. S.H.O.N. à démolir : 215 m2. S.H.O.N. créée : 1 146 m2. S.T. : 1 531 m2. Hauteur du projet : 31 m. Réhabilitation avec surélévation de 1 à 2 niveaux des bâtiments de 5 et 8 étages à usage de foyers pour migrants (153 studios). Le bâtiment de 5 étages se trouve sur la rue Bruant, celui de 8 étages sur le boulevard V. Auriol. Les deux bâtiments sont extrêmement dégradés. L’immeuble du boulevard, une fois surélevé va dépasser ses voisins. Il faut noter, toutefois, que du côté des numéros impairs, il y a des immeubles plus hauts, en particulier une tour.

 

14e arrondissement

 

8 au 10 rue des Artistes

PC-075-114-10-V-0055 — Date d’enregistrement : 09-12-2010.

Pét. : Mme Jacqueline BERARD-ROBERT. — Arch. : M. Arnold VELAY, 41, rue du Dessous des Berges, 75013 PARIS.

Surélévation de la toiture d’une maison de ville sur jardin de 1 étage avec démolition et reconstruction du plancher du 1er étage, ravalement des façades, modification des baies de fenêtres et création d’une clôture végétale. S.H.O.N. à démolir : 25 m2. S.H.O.N. créée : 25 m2. S.T. : 300 m2.

Le bâtiment concerné est derrière la maison sur rue. Le jardin n’est donc pas accessible, la surélévation ne devrait pas, en principe, se voir de la rue.

 

4 rue de Bigorre

PC-075-114-10-V-0050 — Date d’enregistrement : 18-11-2010.

Pét. : Mme Corine et M. Frédéric BATTEUX. — Arch. : TESSIER PONCELET ARCHITECTES, 33, rue de Trévise, 75009 PARIS.

Surélévation d’un niveau d’une maison de ville sur rue de 2 étages + combles sur 1 niveau de sous-sol, démolition du 2e étage pour reconstruction, végétalisation partielle de la toiture-terrasse créée, ravalement de la façade avec isolation thermique par l’extérieur à partir du 1er étage et pose d’un revêtement en cuivre. S.H.O.N. à démolir : 32 m2. S.H.O.N. créée : 68 m2. S.T. :54 m2.

Petite maison modern style, en très mauvais état (architecte L. Prubon). On peut craindre que les travaux projetés la dénaturent complètement, bien qu’il semble que le rez-de-chaussée ne soit pas modifié.

 

15e arrondissement

 

3b rue Gager Gabillot

PC-075-115-10-V-0079 — Date d’enregistrement : 01-12-2010.

Arch. : Mme Hélène CHOSSON-WEINACHTER, 19, rue de Billancourt, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT. Surélévation de la toiture d’un bâtiment de 1 étage + combles sur 1 niveau de sous-sol à usage d’habitation avec création de verrières en toiture et façade et de jours de souffrance sur le mur pignon Est et côté jardin, pose de fenêtres de toit, remplacement des menuiseries extérieures et fermeture partielle du vide au niveau des combles. S.H.O.N. créée : 35 m2. S.T. : 79 m2. Le résultat des travaux proposés ne peut pas être plus laid que ce qui existe déjà !

 

27 rue d’Alleray – 1 villa Hersent

PC-075-115-10-V-0075 — Date d’enregistrement : 19-11-2010.

Pét. : M. COSTES Jean, S.C.I. VILLA HERSENT. — Arch. : M. BORDIER Sébastien, 23, bd de la République, 58200 COSNE COURS SUR LOIRE.

 Réhabilitation d’un immeuble de bureau de 3 étages sur rue avec changement de destination en habitation (2 logements créés), déplacement des trémies d’escalier, ravalement des façades avec remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, fermeture d’une fenêtre à rez-de-chaussée, création d’une porte-fenêtre au 1er étage et végétalisation de la toiture-terrasse. S.H.O.N. créée : 4 m2. S.H.O.N. à démolir : 12 m2. Ces petites modifications ne changeront pas beaucoup l’aspect de cet immeuble, si ce n’est la création de deux logements, ce qui n’est pas négligeable.

 

14 rue Théodore Deck

PC-075-115-10-V-0081 — Date d’enregistrement : 08-12-2010

Pét. : Mme Nathalie et M. Shay ABOURMAD. - Arch. : M. PERDU Denis, 112, cours de Vincennes, 75012 PARIS.

Surélévation d’un étage d’un bâtiment de 1 étage + comble sur 1 niveau de sous-sol partiel avec changement de destination des locaux à rez-de-chaussée à usage d’atelier en vue de l’extension de l’habitation, création d’un patio après suppression de la verrière à rez-de-chaussée et reconstruction partielle de celle-ci au 1er étage, démolition totale de la façade sur rue et modification des liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 20 m2. S.H.O.N. créée : 34 m2. S.T. : 143 m2. Hauteur du projet : 10 m.

Dans notre CR n° 228 Sauv’Dernière de Janvier 2011, nous présentions un premier permis de construire qui était le suivant :

PC-075-115-10-V-0070 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.

Pét. : Mme Nathalie et M. Shay ABOURMAD. — Arch. : M. PERDU Denis, 112, cours de Vincennes, 75012 PARIS.

Réhabilitation d’une maison de ville de 2 étages sur un niveau de sous-sol partiel à usage de bureau avec changement de destination en habitation, surélévation de la toiture, déplacement des trémies d’escalier, suppression de la verrière en toiture en vue de la création d’un patio et modification de la façade sur rue avec création d’une loggia au 2e étage. S.H.O.N. à démolir : 26 m2. S.H.O.N. créée : 24 m2. Hauteur du projet : 10 m.

Un 2e permis est donc déposé avec le même pétitionnaire et le même architecte : surélévation d’un étage, ainsi que création d’un patio et démolition totale de la façade sur rue. On peut espérer, peut-être, que ces travaux amélioreront l’aspect de ce bâtiment.

 

34 rue Santos Dumont

PC-075-115-10-V-0085 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : Mme Marie ARDOUIN. — Surélévation de 2 étages d’un bâtiment à rez-de-chaussée + combles à usage d’habitation avec création d’une toiture-terrasse et ravalement de la partie basse, démolition de la toiture et déplacement des liaisons verticales. S.H.O.N. démolie : 6 m2. S.H.O.N. créée :

90 m2. Hauteur du projet : 11 m. S.T. : 176 m2.

Notre CR n° 225 Sauv’Dernière d’Octobre 2010 présentait un premier permis :

PC-075-115-10-V-0052 — Date d’enregistrement : 21-07-2010.

Le dossier Morland nous informe que ce nouveau permis remplace le permis précédent qui a été rejeté le 14-09-2010 pour les raisons suivantes : « Considérant que par son aspect (matériaux inappropriés et percements irréguliers), le projet est de nature à porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants, la demande de permis de construire est refusée ».

Le nouveau projet n’est pas très beau, mais il est moins choquant que le projet précédent. On aimerait que les raisons évoquées de rejet soient également utilisées dans d’autres lieux ; nos rues en seraient moins défigurées !

 

16e arrondissement

 

13 au 15 rue Eugène Delacroix

PC-075-116-10-V-0056 — Date d’enregistrement : 16-11-2010.

Pét. : M. Jacques MONTHIOUX, MAIRIE DE PARIS - DPA - SLA 16. Réaménagement d’un collège avec modification des liaisons verticales, des façades et décaissement des locaux de restauration. S.H.O.N. démolie : 27 m2. S.H.O.N. créée : 92 m2. S.T. : 4 703 m2.

Les bâtiments sont très en retrait de la rue et peu visibles. Les travaux envisagés ne devraient porter aucun préjudice esthétique à l’environnement car l’architecture actuelle du Collège est sans intérêt (années 1970-1980).

 

43 avenue Théophile Gautier – 20 au 22 rue François Gérard

PC-075-116-10-V-0058 — Date d’enregistrement : 19-11-2010

Pét. : Mme Agathe PIRONNEAU-BOUILLANT. — Arch. : M. Florian de LANGSDORFF, 15, rue Guy Moquet, 75017 PARIS.

Construction d’un niveau de sous-sol en extension d’une maison de ville à rez-de-chaussée + combles, sur rues, avec création de 2 fenêtres à rez-de-chaussée et d’une fenêtre sur le pignon gauche. S.H.O.N. créée : 27 m2. S.T. : 652 m2.

La façade concernée de la maison de ville ne peut se situer que sur la rue F. Gérard où le rez-de-chaussée actuel n’a pas d’ouverture. La modification de ce mur aveugle ne devrait pas avoir d’incidence sur l’ensemble qui est de bonne facture et bien entretenu.

 

30 rue de la Tour

PC-075-116-10-V-0057 — Date d’enregistrement : 17-11-2010.

Pét. : M. Michel de BEVTIA, S.C.I. MAISON DE LA TOUR c/o SOFT CONSULTING. — Arch. : M. Charles ZANA, 13, rue de Seine, 75006 PARIS. — Surélévation d’un niveau, après démolition de la toiture, d’une maison de ville de 2 étages sur 1 niveau de sous-sol, sur rue et jardin, avec toiture-terrasse accessible, construction d’une extension à rez-de-chaussée après suppression de la véranda côté rue, ravalement avec remplacement des menuiseries extérieures et création d’une verrière en façade côté jardin. S.H.O.N. à démolir : 7 m2. S.H.O.N. créée : 59 m2. S.T. : 153 m2.

Espérons que la surélévation projetée sur la maison de ville bien entretenue sera très modérée, mais après démolition de la toiture que va-t-on construire exactement ?

 

19e arrondissement

 

29 rue de Mouzaïa

PC-075-119-10-V-0083 — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Alain DELAPORTE. — Arch. : CABINET PALISSAD ARCHITECTURES, 10, rue de la Fontaine à Mulard, 75013 PARIS.

Réhabilitation d’une maison de ville avec modification de l’emprise du patio et démolition partielle du plancher du rez-de-chaussée, changement de destination des locaux de bureau à rez-de-chaussée en vue de l’extension de l’habitation, création d’une véranda sur patio, d’une verrière en toiture et de 3 fenêtres de toit et ravalement des façades sur patio et sur cour avec pose d’une isolation extérieure. S.H.O.N. à démolir : 15 m2. S.H.O.N. créée : 15 m2.

La rue de la Mouzaïa est constituée d’un ensemble de petites maisons de styles et d’époques assez divers. La maison concernée par le permis de construire n’est pas dès plus intéressante : maison moderne, carrée, placée à l’arrière de deux maisons plus anciennes, au bout d’une allée, ce qui la rend peu visible de la rue. Des travaux sont déjà en cours compte tenu des matériaux entreposés devant.

 

20e arrondissement

  

12 au 14 rue Hélène Jakubowicz – 89 au 91 rue Pelleport

PC-075-120-10-V-0061. — Date d’enregistrement : 03-12-2010.

Pét. : M. Moreno CATALDI, S.A.S. LOCAPOSTE. — Arch. : CABINET SAGL ARCHITECTES ASSOCIES, 22, rue Delambre, 75014 PARIS.

Changement de destination de locaux artisanaux (imprimerie) à rez-de-chaussée sur cour sur un niveau de sous-sol en Bibliothèque historique de la Poste avec création d’une rampe d’accès et modification de la façade. Les locaux artisanaux (imprimerie) se situent 89 au 91 rue Pelleport au bas d’une rampe d’accès d’un immeuble de grande hauteur donnant sur la rue. Les travaux ont déjà commencés à l’intérieur des locaux. On va y créer la Bibliothèque historique de la Poste. Pour faire venir les futurs visiteurs, il faudra qu’elle soit bien annoncée de la rue car les locaux se trouvant en contrebas, on n’aperçoit rien de la rue Pelleport. A voir au moment de l’inauguration du futur bâtiment.

 

2 au 14 passage Maigrot-Delaunay – 9 au 15 rue de la Plaine – 12 au 22 rue des Grands-Champs

PD-075-120-10-V-0018. — Date d’enregistrement : 13-12-2010.

Pét. : M. Jacques MONTHIOUX, MAIRIE DEPARIS.

Démolition partielle de 2 bâtiments à rez-de-chaussée sur rue et passage. Le groupe scolaire est situé sur une grande parcelle bordée par les deux rues et le passage. A l’intérieur des murs, on aperçoit deux bâtiments bas concernés par la démolition partielle. On peut penser qu’un PC va suivre pour connaître exactement les travaux projetés sur ces deux bâtiments.

 

29 rue de la Mare

PD-075-120-10-V-0019). — Date d’enregistrement : 14-12-2010.

Pét. : M. Ludwig VOGEL, S.I.E.M.P.

Démolition totale d’un ensemble de bâtiments de 1 à 4 étages à usage d’habitation.

Dans le CR N° 221 de Mai 2010 nous parlions du premier PD-075-120-10-V-0002 déposé le 09-03-2010 et citions les vœux de la Commission du Vieux Paris qui :

le 06-03-2007 recommandait la préservation de l’actuelle séquence urbaine et que l’organisation peu dense de la parcelle soit mieux adaptée,

le 21-04-2009 attirait l’attention sur la présence de l’aqueduc de Belleville (classé monument historique) à l’aplomb du mur de façade sur rue. Elle demandait également la préservation des caves voutées et de l’actuelle descente de cave antérieures au bâtiment sur rue datant du XIXe siècle,

le 27-05-2010 maintenait son vœu émis le 21-04-2009 et émettait également le vœu que toutes dispositions soient validées en amont tant au niveau des choix techniques que des précautions de mise en œuvre, pour ne pas risquer d’endommager ce monument souterrain.

Dans le CR N° 225 d’Octobre 2010, nous donnions des indications sur le PC déposé le 04-08-2010 après étude du dossier à Morland. Ce dernier indiquait la construction d’un premier bâtiment de 4 étages sur rue mais implanté en retrait pour préserver l’aqueduc. Le reliquat de terrain devant l’immeuble (6,25 m) pourra être rétrocédé à la ville en vue de cette préservation.

On peut également signaler que les caves anciennes sont sacrifiées. Nous voilà donc à nouveau avec un permis de démolir. Faut-il s’en inquiéter et que cache t-il ? Une visite à Morland n’a pas permis de consulter le dossier car il est en instruction. Nous continuons malgré tout à être inquiets pour l’aqueduc.

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 20:58

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Dernières nouvelles

Généralité

◊              Immobilier

Le permis de construire vient de changer de cadre - objectif de la réforme : pouvoir bâtir là où les besoins sont importants.

Depuis mi-2010, le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, a engagé une réforme du permis de construire. L’objectif : bâtir là où les besoins sont importants et où il est impossible de le faire pour le moment. La demande en Ile-de-France est forte, les réserves foncières y sont plus importantes qu’on ne le croît. Or ces terrains ne sont pas forcément disponibles : souvent ils appartiennent à de grandes administrations, à la SNCF ou à la RATP ; parfois même, ils sont inconstructibles. « Il faut remettre à plat la réglementation actuelle de l’urbanisme. J’ai en tête pas mal de textes surréalistes qui bloquent la disponibilité foncière », explique Benoist Apparu, qui cite l’exemple d’un immeuble du boulevard Voltaire, à Paris. Il est en R + 4 (quatre étages), alors que les immeubles voisins sont en R + 7 et R + 6. Or l’immeuble en R + 4 est considéré comme en surdensité. Du coup, il est quasiment impossible de construire davantage à cet endroit. « Il faut remplacer les taxes de surdensité par une taxe de sous-densité », explique le secrétaire d’Etat. Afin d’inciter à construire dans les zones de tension immobilière. »

La loi sur l’urbanisme serait rapidement mise en place grâce aux ordonnances prévues par le Grenelle de l’environnement. L’une d’elles permettrait de réformer le permis de construire. Les nouveaux textes seraient applicables dès décembre prochain. (Article de Eric Tréguier – Revue CHALLENGE n° 238 du 06-01-2001).

 

A Paris

◊              Maison de l’Histoire de France – Frédéric Mitterrand fait avancer le projet

Au cœur d’une polémique, la future Maison de l’Histoire de France, musée qui doit voir le jour en 2015 dans le Marais, a franchi le 13/01/2011 une nouvelle étape. Un groupe d’experts (historiens, conservateurs, etc.) a été désigné par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, pour réfléchir aux contours de ce projet qui s’étendra sur environ 10 000 m². « Il ne s’agit pas seulement d’un musée (…) mais aussi d’un lieu populaire, riche de débats, de festivals audiovisuels, etc. » a résumé M. Mitterrand, alors que les historiens, Jacques Le Goff et Pierre Nora ont fait entendre leur opposition à ce projet. Ces derniers craignent de voir l’établissement instrumentalisé par le pouvoir politique. En outre, le personnel des Archives nationales, dont les locaux de l’hôtel de Soubise (3e) doivent servir d’écrin à cette nouvelle institution, continue d’occuper le site pour protester contre cette implantation. (Article n° 808 du 14/01/2011-Direct Matin).

 

◊              Les Halles – Polémique sur la vente du forum

LA CONTROVERSE ne cesse de croître autour de la vente du Forum des halles à Unibail-Rodamco et AXA. Dans le Journal du Dimanche, semaine du 25 au 31 octobre 2010, la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, expliquait que « le prix de cette vente (238 M€) dépassait de 7 % l’estimation globale faite par France Domaine (222 M€) ». Mais l’association Accomplir reproche à l’adjointe d’omettre « toutes les contreparties » payées par la Ville », qui réduiraient à peau de chagrin le prix de vente de 238 M€ soit un petit tiers de l’investissement total de 802 M€ du projet des Halles. L’association s’est procuré un document confidentiel datant du mois de décembre, qu’elle vient d’adresser à l’ensemble des conseillers de Paris. « On y apprend que les voies publiques cédées par la Mairie à Unibail pour 5,8 M€ feront l’objet de servitudes et donc de charges pour la ville qui pourraient se chiffrer entre 1,8 M€ et 2,5 M€ par an pour une durée illimitée », s’insurge Elisabeth Bourguinat d’Accomplir.

Elle prétend même, citant son avocat, que cette « privatisation » de l’espace public serait illégale. Car il faudrait « déclasser » des passages extrêmement fréquentés : les « circulations horizontales et verticales » cédées par la Ville, c’est-à-dire les escalators et les allées piétonnes souterraines autour de la place basse, au fond du cratère. Un recours devant le tribunal administratif contre la future délibération du Conseil de Paris du 16 novembre est déjà en préparation, dénonçant ce « déclassement ». (Article de B.G. du JDD du 06/11/2010).

 

◊              L’hôtel de la Marine

Alexandre Allard défend son projet de transformer l’hôtel de la Marine, situé place de la Concorde, en un « centre mondial de la création et de la culture » suscite toujours la polémique. L’entrepreneur Alexandre Allard est sorti de son silence face à la fronde menée par plusieurs personnalités, dont l’écrivain Régis Debray, l’accusant de vouloir créer « un barnum commercial ». « C’est un débat entre les Anciens et les Modernes, a-t-il confié. Aujourd’hui, l’Etat veut donner un droit de longue durée à un exploitant sur un bâtiment classé ». Selon lui, les Anciens souhaitent « mettre le patrimoine français dans la naphtaline ». Le devenir de l’hôtel particulier reste incertain. Le gouvernement a reporté au 7 février la date limite du dépôt des candidatures, d’abord fixée au 17 janvier. (Article Direct Matin du 18/01/2011).

Sursis pour l’hôtel de la Marine : Nicolas Sarkozy a assuré le 19/01/2011 lors de ses vœux au monde de la Culture qu’il n’était « pas question » que l’Etat vende l’hôtel de la Marine et il a annoncé qu’une commission indépendante se réunirait la semaine prochaine pour déterminer sa « meilleure utilisation ». De nombreux défenseurs du patrimoine se sont mobilisés contre le projet du gouvernement de confier l’hôtel à un groupe privé pour une très longue durée. (Article Métro du 20/01/2011).

 

 

1er arrondissement

 

Déclarations préalables pour les deux adresses suivantes :

55 rue de Rivoli – 2 rue des Deux-Boules – 19 rue des Lavandières Sainte-Opportune

DP-075-101-10-V-0222). — Date d’enregistrement : 03-11-2010

Pét. : Mme SAGNES DUPONT Brigitte, STE HEMATITE S.A.S.

Ravalement de la façade sur rue avec modification de la devanture d’une boutique de chaussures à rez-de-chaussée, reconstitution des corniches, remplacement de 5 fenêtres et pose de garde-corps en entresol sur rue. Pas de remarques particulières pour cet immeuble de type haussmannien, assez disparate, dont les deux derniers étages sont, curieusement, en briques, avec des chiens-assis pas très harmonieux. Si un ravalement peut uniformiser et réhabiliter l’ensemble, il sera le bienvenu.

 

43 rue de l’Arbre sec

DP-075-101-10-V-0225). — Date d’enregistrement : 09-11-2010.

Pét. : M. Olivier LEBLANC, S.G.I.M. - SOCIETE DE GESTION IMMOBILIERE DES IMMEUBLES MUNICIPAUX.

Réhabilitation d’un bâtiment d’habitation (26 logements sociaux créés) et de commerce à rez-de-chaussée, sur rue et cour, de 7 étages sur 1 niveau de sous-sol, ravalement des façades avec isolation par l’extérieur côté cour, remplacement partiel des menuiseries extérieures, réfection de la couverture et modification partielle de la pente de la toiture côté rue après démolition de la partie de toiture correspondante.

La rue de l’Arbre Sec date du XIIIe siècle. Elle doit son nom au mythique « Arbre sec » des récits de Marco Polo, parfois assimilé au chêne de Mambré. L’arbre sec est aussi assimilé à tort à la potence qui servait à pendre les condamnés et qui se trouvait à l’extrémité nord de la rue, au carrefour de la rue Saint-Honoré (place de la Croix du Trahoir, où l’on trouve désormais la fontaine du Trahoir, érigée par Soufflot en 1776). (Sources Wikipédia)

La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 27-01 :2011, a examiné le projet de réhabilitation sur l’immeuble achevé en 1847, élevé de 4 étages carrés, d’un cinquième en retrait et d’un sixième sous comble. La partie sur rue est double en profondeur. Le porche donne accès à une cour pavée centrale qui, malgré quelques interventions ponctuelles, a conservé sa composition très homogène : rectangulaire avec quatre pans coupés aux angles. Les percements dominent les façades de cette cour, dont les fenêtres à allèges basses ne sont séparées que par de minces trumeaux. Les baies des petits côtés de ce rectangle – quelques d’origine - éclairent deux escaliers semblables. L’acquisition de l’immeuble par la Ville de Paris est l’occasion d’une réhabilitation confiée à la SGIM. Il s’agit pour l’essentiel de travaux d’isolation qui seraient réalisés par l’intérieur sur rue. Sur la cour, l’isolation thermique serait obtenue grâce à un doublage de laine de roche enduite, fixé sur les façades au nu extérieur. Des allèges vitrées seraient installées pour des raisons de sécurité en position de garde-corps sur les appuis maçonnés. Devant ces allèges vitrées les garde-corps d’origine, réduits à une fonction décorative, seraient déplacés vers l’extérieur, reposés en tableaux dans l’épaisseur de l’isolant. Le principe retenu pour l’intervention – qui prétend à la réversibilité – est d’emballer la façade de cette cour, qui, loin d’être une façade arrière, constitue le paysage intérieur de cet immeuble en dessinant l’écran isolant comme une réplique approximative de la façade existante. (Extraits texte DHAAP –Mairie de Paris).

Dans l’attente du vœu émis par la Commission du Vieux Paris qui sera publié prochainement, il ressort que l’isolation de la cour par l’extérieur pose problème, car elle porterait atteinte au caractère exceptionnel des façades de la cour de l’immeuble. Un approfondissement du bilan énergétique serait également souhaitable.

 

 

3e arrondissement

 

Déclarations préalables pour les quatre adresses suivantes :

37 rue des Gravilliers

DP-075-103-10-V-0305. —. Date d’enregistrement : 03-11-2010.

Pét. : M. CHEN Cédric, S.C.I. 37 GRAVILLIERS.

Ravalement de la façade sur rue.

Bien que déjà citée en 1250 hors de la ville, la rue des Gravilliers n’en reste pas moins l’une des vieilles rues de Paris.

Elle tire son nom des ouvriers qui préparaient la cendre gravelée en incinérant les lies du vinaigre, qui s’appelaient les graveliers. On a aussi attribué ce nom à « Jean Gravelier », un boucher, ou à « Gilbert Le Gravelier » qui y habitait au temps de Louis IX.

Au n° 13 – Madone dans une niche.

Au n° 14 – Ancien cabaret du XVIIe siècle.

Au n° 69 - Dans la cour, restes du grand hôtel d’Estrées, construit en 1550.

Au n° 70 – Petit hôtel d’Estrées.

Au n° 88 – Maison où furent arrêtés trois complices de Cadoual. (J. Hillairet).

Façade ravalée il y a une vingtaine d’année par remise en peinture. Hélas ! la peinture de cette époque n’a pas tenu les promesses de ses fabricants. Le ravalement sera donc bienvenu.

 

50 rue des Gravilliers

DP-075-103-10-V-0316 — Date d’enregistrement : 10-11-2010.

Pét. : Mme Stanislas JOBBE-DUVAL, S.A. BATIGERE. —

Ravalement de la façade sur rue avec le remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures côté rue et côté cour. Immeuble de 4 étages, en bon état, ayant été surélevé antérieurement. Seuls les 1er et 2e étages ont gardé leurs garde-corps d’origine. Le remplacement des menuiseries extérieures aura le mérite de préserver l’harmonie de la façade qui au demeurant est très quelconque.

 

8 rue Dupetit-Thouars – 11 rue de la Corderie

DP-075-103-10-V-0306 — Date d’enregistrement : 03-11-2010.

Pét. : M. Bruno BEMBARON, S.C.I. SAINT MICHEL LUXEMBOURG.

Ravalement des façades sur rues avec remplacement des menuiseries extérieures et des garde-corps.

La rue Dupetit-Thouars est ouverte en 1809 sur une partie de l’enclos du Temple. Elle doit son nom au botaniste Louis-Marie DUPETIT-THOUARS (1758-1831).

La rue de la Corderie a été formée en 1885, par la réunion sous ce nom d’une partie de la rue de Picardie à la rue de Franche-Comté. La place de la Corderie et la rue de la Petite Corderie, comme le nom l’indique abritaient d’anciennes corderies.

Au n° 14, maison qui abritait le siège de la Fédération Ouvrière où les membres du Comité Central de la Commune y rédigèrent leur 1ère proclamation et décidèrent la journée d’insurrection du 18 mars 1971. (J. Hillairet).

Au n° 8 de la rue Dupetit-Thouars, maison ancienne à pans de bois et plâtre. Façades peintes nécessitant un rafraichissement. Il est à espérer que les garde-corps actuels, qui ne sont que fonctionnels, seront remplacés par des éléments plus esthétiques.

 

28 rue Notre-Dame de Nazareth

DP-075-103-10-V-0308 — Date d’enregistrement : 03-11-2010.

Pét. : M. Mario ROSA, S.C.I. SARAH. — Changement de destination d’un atelier sur cour en habitation (1 logement créé).

Cette voie existait en 1420 ; elle fut convertie en rue en 1605.

En 1851, on lui a ajouté la rue neuve Saint-Martin qui allait de la rue du Pont-aux-Biches à la rue Saint-Martin, et en 1864, elle fut augmentée d’un tronçon de la rue de Ponceau. Elle doit son nom au couvent des Pères de Notre-Dame de Nazareth dont elle longeait les murs. Le couvent fut établi en 1652 rue du Temple au point où cette dernière rencontre la rue Turbigo.

Au n° 6 – Restes de l’hôtel de Roquelaure qui s’étend jusqu’au 7 de la rue Meslay.

Au n° 15 – Synagogue Nazareth, de rite allemand, construite en 1822 par l’architecte Sandrié de Jouy et réédifiée en 1952.

Au n° 38 – Maison où naquit R. Diesel, inventeur du moteur et du biocarburant qui porte son nom. (J. Hillairet).

Au n° 28 rue Notre-Dame de Nazareth, sur cour, changement de destination d’un atelier en habitation. Le changement de destination ne s’accompagne pas de modification de façade. Seul un ravalement (peinture) de la façade du local est effectué. Pas de remarque particulière.

 

 

5e arrondissement

 

Déclarations préalables pour les deux adresses suivantes : 

111 rue Monge

DP-075-105-10-V-0297 — Date d’enregistrement : 03-11-2010.

Pét. : Mme MANFORTI Michèle, CABINET FALQUE PIERROTIN.

Ravalement des façades sur rue et cour avec réfection de la couverture et réfection des souches de cheminée. Immeuble globalement en bon état mais noirci. Le ravalement sera le bienvenu.

 

13 rue Saint-Séverin

DP-075-105-10-V-0304 - Date d’enregistrement : 08-11-2010

Pét. : M. PEREA OLIVO Luis Raul.

Remplacement des menuiseries extérieures au 4e étage sur rue et cour. Il semblerait que les travaux projetés ont déjà été exécutés. Quant aux menuiseries, elles sont probablement en PVC bien que la hauteur de la façade ne permet pas d’en avoir la certitude.

 

 

6e arrondissement

 

10 rue des Ciseaux – 18 rue du Four

PC-075-106-10-V-0044). — Date d’enregistrement : 20-10-2010.

Pét. : M. DE MANIQUET Pierre. — Arch. : M. DE MANIQUET Pierre, 6 bis, rue de la Terrasse, 75017 PARIS.

Ravalement des façades sur rues et du mur pignon avec réalisation d’un trompe-l’œil sur la 1re travée côté rue des Ciseaux. Immeuble concerné par une Inscription à l’Inventaire Supplémentaire au titre des Monuments Historiques en date du 22-02-1926.

Dossier Morland - descriptif historique : l’immeuble pourrait avoir fait partie de l’ancien hôtel des Ciseaux puis avoir appartenu au collège des Ecossais. L’immeuble actuel, construit à l’angle de la rue des Ciseaux et de la rue du Four, date probablement de la deuxième moitié du XVIIIe siècle avec deux périodes de constructions distinctes, en premier le rez-de-chaussée et l’entresol et à la suite les étages plus tardifs. Il semble qu’il ait subi d’importantes modifications à la fin du siècle avec notamment la construction d’un escalier qui occupe la travée de fenêtres à droite sur la rue des Ciseaux. La construction sur rue est en pierre de taille avec quatre niveaux carrés sur un rez-de-chaussée et un entresol et un niveau en combles. Le rez-de-chaussée et l’entresol comportent de grandes arcades avec des bossages de pierre. Un bandeau mouluré sépare les étages inférieurs des étages supérieurs. Les étages sont percés de grandes fenêtres à encadrement saillant avec des appuis en saillie portés par des modillons. Une frise sépare l’étage d’attique. La couverture est en tuiles plates avec des lucarnes à capucines. L’immeuble comprend un grand pignon surplombant l’immeuble voisin, recouvert d’un enduit en ciment en mauvais état. Le harpage prévu pour lier la construction voisine rue du Four est toujours en place.

Le projet concerne la totalité du ravalement des façades sur rue et pignon. Le Maître d’œuvre est M. de Maniquet, architecte. Il est demandé que la C.R.M.H. (commission régionale des monuments historiques) et les ABF soient prévenus dès le démarrage des travaux. Un prototype (travée témoin) du trompe-l’œil devra également être présenté et une recherche en polychromie devra être réalisée sur les menuiseries.

 

83 rue de Sèvres – 8 au 16 rue de l’Abbé-Grégoire

PC-075-106-10-V-0045 — Date d’enregistrement : 21-10-2010.

Pét. : M. Michel JOUVE, ARFORG. — Arch. : CABINET VERMEULIN E.U.R.L., 20, rue d’Angoulême, 91100 CORBEIL ESSONNES.

Changement de destination des 2 bâtiments à usage d’hôtel en vue de l’extension du service public d’intérêt collectif par la création d’une crèche (24 berceaux) d’un foyer pour mineurs isolés de 15 à 18 ans (44 places) et d’une maison maternelle (10 chambres) avec modification partielle d’aspect extérieur sur l’ensemble des façades et réouverture de 4 fenêtres côté rue de Sèvres avec suppression d’un escalier de secours.

Depuis 1678, une maison de la rue de l’Abbé-Grégoire est occupée par la communauté des filles de Saint-Maur, consacrée à l‘instruction des jeunes garçons et filles pauvres, bientôt complétée par un hospice. Au 18e siècle, la congrégation s’agrandit de plusieurs acquisitions d’hôtels particuliers du côté de la rue de Sèvres, mais aussi au 12, rue de l’Abbé-Grégoire (hôtel de Jumilhac). L’ensemble est complété en 1895 par une chapelle de l’architecte E. Charpentier, et par un bâtiment de liaison entre cette dernière et l’hôtel. En 1993, le bâtiment rue de l’Abbé-Grégoire est restructuré pour accueillir une maison de retraite pour les religieuses. (Mairie de Paris - Extraits texte DHHAP).

La Commission du Vieux Paris :

-                      dans sa séance du 07-10-2010 a examiné un PC déposé pour adapter la partie de la maison de retraite située sur la rue de l’Abbé-Grégoire de sécurité et d’accessibilité tout en augmentant le nombre de pensionnaires. Les circulations insuffisantes seraient rectifiées, élargies et desserviraient des salles de consultation gagnées sur l’extérieur par des oriels côté jardin. (Mairie de Paris - Extraits texte DHHAP du 07-10-2010).

                La Commission du Vieux Paris a émis un vœu contre la création d’oriels au premier étage de la façade côté jardin du corps de bâtiment formant galerie construit en 1893. Ces adjonctions viendraient dénaturer la sobre façade de cet ancien couvent en altérant le rythme des fenêtres en plein cintre du premier étage. (Mairie de Paris – BMO du 09-11-2010).

                Dans sa séance du 16-12-2010, la Commission du Vieux Paris a de nouveau examiné le PC modificatif déposé qui fait état de l’abandon du principe des trois oriels au premier étage sur jardin. (Mairie de Paris - Extraits texte DHHAP du 16-12-2010).

                La Commission du Vieux Paris a levé le vœu suite à la constatation des pièces modificatives faisant état de l’abandon du principe des trois oriels au premier étage sur jardin. (Mairie de Paris – BMO du 14-01-2011). C’est un nouveau PC qui est publié avec d’importants travaux et un pétitionnaire qui a changé.

 

83 rue de Sèvres – 8 au 16 rue de l’Abbé Grégoire (suite)

D’après le dossier étudié à Morland, les locaux à aménager sont situés en deux parties, l’une en partie nord-ouest du terrain donnant sur la rue de Sèvres, et dénommée PRUNELLE, et l’autre située en partie sud-est, donnant sur la rue de l’Abbé-Grégoire, et dénommée GREGOIRE, dans des bâtiments dont la construction s’est étendue du XVIIe au XIXe siècle.

L’accès à l’ensemble du site se fera par le porche donnant sur le 83, rue de Sèvres.

Façades bâtiment GREGOIRE : La façade sur rue restera inchangée. Elle est en pierre au rez-de-chaussée et en maçonneries enduites de ton beige sur les autres niveaux. Les façades sur cour sont en maçonneries enduites de ton clair, blanc cassé, percées de baies sans encadrements. Ce bâtiment accueillera de jeunes mineurs isolés de 15 à 18 ans.

Façades bâtiments PRUNELLE : la façade sur rue est en maçonneries enduites de ton pierre, les baies présentent des encadrements de ton pierre. Le portail et le portillon d’entrée de facture ancienne avec platebandes moulurées sont en bois peint de teinte vert foncé. La modification sur cette façade sera limitée à la restitution des quatre fenêtres au premier étage, identiques à celles déjà existantes sur cette façade. Les façades sur cour sont en maçonneries enduites de ton clair, blanc cassé. Ce bâtiment accueillera une crèche de 24 berceaux et une maison maternelle destinée à accueillir des jeunes mères et leur bébé. Dix chambres seront mises à leur disposition. On peut penser que ce nouveau permis de construire sera, peut-être, à nouveau étudié par la Commission du Vieux Paris.

 

130 boulevard Saint-Germain – 8 cour du Commerce Saint-André

PC-075-106-10-V-0047 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.

Pét. : M. Eric RULLIAT, PREMIERE PRESSION PROVENCE S.A.R.L.

Remise en peinture de la devanture d’une épicerie fine. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 11-05-1987.

Au 8, cour du Commerce Saint-André : imprimerie où Marat fit paraître en 1793, jusqu’à son assassinat, le 14 juillet de cette même année, son journal « l’Ami du Peuple ». Dans cette même maison, on trouve après la Terreur, tenant un cabinet de lecture, la veuve de Brissot, un des plus illustres girondins, décapité en octobre 1793. Sainte-Beuve, qui habitait ce passage, y vint souvent. Ce cabinet exista jusqu’en 1880. (J. Hillairet).

Les travaux sur la devanture de l’épicerie fine « Un dimanche à Paris » concernent le 8, cour du Commerce Saint-André et l’on constate qu’ils ont déjà été réalisés. Quand on regarde cet ancien immeuble historique, on est surpris par la réhabilitation trop forte qui a été effectuée. Il y a encore quelques années, la devanture du commerce et l’étage au-dessus avaient un aspect plus ancien. Il est également regrettable que le café, à côté du Procope, ait obtenu l’autorisation de mettre une longue bâche pour protéger sa terrasse, cela coupe la perspective de la Cour du Commerce Saint-André.

 

 

7e arrondissement

 

52 rue des Saints-Pères

PC-075-107-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 09-11-2010.

Pét. : Mme Françoise BEAUVOIS, G. IMMO. — Arch. : S.C.P.A. LAGNEAU, 132, bd Saint-Germain, 75006 PARIS.

Ravalement des façades sur rue, du portail et des murs de clôture. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire des monuments historiques en date du 08-06-1949.

Hôtel de Cavoie construit en 1640 par Daniel Gittard pour le compte de Paul Bailly, fils d’un président aux comptes. Il fut acheté par le marquis de Cavoie en 1579. Différents propriétaires lui succédèrent. Enfin en 1923, il fut acheté par Mme Lehr qui l’a restauré très heureusement. (J. Hillairet).

Les façades de l’hôtel sur cour ont déjà été restaurées. Il était temps de faire le ravalement des façades sur rue, très abîmées.

 

118 au 120 rue de Grenelle

PC-075-107-10-V-0029 — Date d’enregistrement : 04-11-2010.

Pét. : M. GENIN Philippe, OGEC PAUL CLAUDEL.- Arch. : M. PERRIN Blaise, 3, place du Général de Gaulle, 50400 GRANVILLE.

Installation d’une plateforme élévatrice pour personnes à mobilité réduite avec création d’une rampe d’accès en façade sur jardin et ravalement de l’aile Est de l’Hôtel Villars. Immeuble concerné par une inscription à l’Inventaire supplémentaire au titre des monuments historiques en date du 30-09-1954. Nous vous parlions de l’aménagement d’une plate-forme, sur le perron de la partie sud, de l’hôtel de Villars dans notre CR n° 222 Sauv’Dernière de juin 2010.

Actuellement le dossier du PC étudié à Morland est la poursuite de la mise en œuvre des travaux d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite du Lycée et Collège Paul Claudel. Il s’agit d’une plate-forme élévatrice avec rampe d’accès en façade sur jardin. Il n’y aura aucune modification de la terrasse.

Le Petit Hôtel de Villars a été construit en 1712 par Boffrand comme dépendance de l’hôtel du Maréchal de Villars et comprend un rez-de-chaussée sur cave, un étage carré, un comble. Sont prévues la restauration des parements de façade, la restauration des couvertures, des panneaux de soubassement illustrant des assises horizontales de pierre à l’image de l’existant et de ce qui a été réalisé sur l’aile ouest.

 

 

8e arrondissement

 

33 au 33b rue Jean Goujon

PC-075-108-10-V-0052 — Date d’enregistrement : 18-10-2010.

Pét. : M. Claude SCHMITZ, S.N.C. JEAN GOUJON. — Arch. : M. Alain-Dominique GALLIZIA, 39 quater, rue de la Belle Feuille, 92100 BOULOGNE BILLANCOURT.

Réhabilitation d’un hôtel particulier de 3 étages + combles sur un niveau de sous-sol à usage de commerce avec changement de destination partiel en habitation, fermeture de 2 courettes, décaissement partiel du sous-sol pour la création d’une piscine et transformation de locaux de commerce en caves d’habitation, création d’un ascenseur et percements de murs porteurs. S.H.O.N. démolie : 143 m2. S.H.O.N. créée : 103 m2.

Hôtel particulier construit en 1907 par l’architecte Ernest Rahir, pour M. de Villeroy, occupé jusqu’à une période encore récente par une administration. Composé d’un rez-de-chaussée surélevé et de deux étages carrés, le bâtiment cache derrière une façade quelque peu austère un dispositif spatial exceptionnel : un puits de lumière central avec galeries superposées sur lequel se greffe un escalier, tous deux de plan elliptique, permet la distribution des pièces de séjour et des chambres principales sur jardin, et de petits salons indépendants sur rue. Ce bâtiment est demeuré intact en dépit des modifications apportées dans le courant du XXe siècle. Les rares décors qui subsistent, notamment celui du grand salon, à l’image de la façade sur rue, sont de style néo-classique. Seuls les vitrages cintrés des deux courettes, identiques à ceux du palais de la Mutualité, trahissent une construction moderne. Le bâtiment, qui se trouve dans un très bon état de conservation, sans altérations structurelles, va retrouver aujourd’hui un usage mixte de salles de sport dans les étages bas sur cour et d’habitation dans les étages hauts sur rue. S’agissant d’une seule et même propriété, le dispositif de galerie centrale serait préservé. Seuls seraient remises en cause les deux courettes latérales avec leur cloison de séparation, par la création de planchers. (Mairie de Paris-Extraits texte DHAAP).

La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 19-11-2010 a examiné le projet et compte tenu du caractère exceptionnel de sa distribution et de ses aménagements intérieurs, notamment le puits de lumière central avec ses galeries elliptiques superposées, compte tenu de la bonne qualité de conservation du bâtiment, sans altération structurelle, la Commission a formé le vœu que cet hôtel particulier puisse être inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques. (Mairie de Paris – BMO du 11-01-2011).

Nous espérons que pour les travaux projetés, ceux-ci seront respectueux des lieux, et que le vœu formulé par la Commission du Vieux Paris verra le jour très prochainement.

 

50 rue du Faubourg Saint-Honoré

PC-075-108-10-V-0054 — Date d’enregistrement : 29-10-2010.

Pét. : M. OLIVIERI Marco, STE ASTRUM FRANCE. — Arch. : M. COCCIADIFERRO Claudio, 23, rue Baudélique, 75018 PARIS.

Réhabilitation d’un bâtiment de 6 étages sur 2 niveaux de sous-sol à usage de commerce à rez-de-chaussée et bureau en étage avec modification des liaisons verticales, transformation de réserves commerciales au 2e niveau de sous-sol en locaux techniques, nettoyage de la façade avec pose de garde-corps et de lambrequins sur l’ensemble des fenêtres et suppression de la verrière en toiture. S.H.O.N. créée : 54 m2. S.H.O.N. à démolir : 54 m2. De gros travaux projetés sur cet immeuble, qui semble-t-il ont déjà commencé puisque la façade est intégralement couverte par des panneaux. Un site sur internet montre l’immeuble dont l’architecture est quelconque.

 

 

9e arrondissement

 

34 rue Duperre – 1 rue Fromentin – 26 rue Pierre-Fontaine

PC-075-109-10-V-0032 — Date d’enregistrement : 22-09-2010.

Pét. : M. Mustapha ZEKRI, CRISTAL 9 SARL. — Arch. : M. Dominique GUEGAN, 7, rue Châteaubriant, 75008 PARIS.

Remise en peinture de la devanture d’un café. Immeuble concerné par une inscription sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 30-04-1982.

Bel immeuble cossu du XIXe siècle, de taille imposante, Quelques commerces en rez-de-chaussée, mais on ne trouve pas de café concerné par la remise en peinture. L’immeuble appartient à la « Sauvegarde de l’Art français » dont le siège social est au 1er étage. De ce fait, si des travaux doivent se faire, on peut penser qu’ils se feront dans les règles de l’art.

 

15 rue de Douai

Immeuble XIXe siècle de belle facture comprenant quatre travées avec une fenêtre par travée. Au 1er étage, un balcon court sur deux travées. Malheureusement au rez-de-chaussée, dans la travée la plus à gauche, deux fenêtres ont été remplacées ultérieurement et le résultat n’est pas heureux. C’est sans doute à cet endroit que le changement de fenêtres va avoir lieu. Cela supprimera peut-être les verres cathédrale colorés qui font tâche sur la façade.

 

24 cité Trévise

PC-075-109-10-V-0036 — Date d’enregistrement : 21-10-2010.

Pét. : M. BURGER Maurice, Syndic CABINET CMB. — Arch. : M. LAMY Alain, 18, rue de l’Avenir, 92170 VANVES.

Ravalement de la façade sur rue. Inscription à l’Inventaire Supplémentaire au titre des Monuments Historiques en date du 07-06-1991.

Les immeubles des numéros 22 et 26 de la cité Trévise sont déjà ravalés. Un peu de nettoyage sur l’immeuble au n° 24 ne pourra qu’être bénéfique, surtout pour les volets.

 

13 au 13b rue Henry Monnier

PC-075-109-10-V-0035 — Date d’enregistrement : 20-10-2010.

Pét. : M. Jean-Jacques LEBEL, S.C.I. AELLO. — Arch. : M. Jean-Yves CLEMENT, 14, rue Genissieu, 38000 GRENOBLE.

Réhabilitation d’un bâtiment sur jardin, en fond de parcelle, à usage d’artisanat et d’habitation, d’un étage sur 1 niveau de sous-sol partiel, avec suppression de la partie artisanale transformée en extension de l’habitation existante, démolitions partielles des toitures pour reconstruction de verrières et toitures végétalisées, de parties de planchers pour création d’ascenseur et escalier, modification des baies, du revêtement de façade et suppression de la toiture du passage d’accès au bâtiment. S.H.O.N. créée : 11 m2. S.H.O.N. à démolir : 12 m2. S.T. : 1 346 m2. Derrière la façade du n° 13bis de la rue Henry Monnier, il y a une cour et sur le côté du passage du n° 13, étayé tout du long, couvert d’une toiture en mauvais état, on peut voir une autre cour. Tout au fond des travaux sont commencés (destruction de cloisons). On ne peut pas imaginer le projet dans cet espace compliqué, mais tout se situe en fond de parcelle, non visible de la rue. Les travaux ne pourront qu’améliorer les bâtiments existants et les rendre plus sûrs.

 

38 rue d’Amsterdam – 26 rue d’Athènes

PC-075-109-10-V-0037 — Date d’enregistrement : 26-10-2010.

Pét. : M. MAMEZ Philippe, STE ACANTHE DEVELOPPEMENT. — Arch. : CABINET GLOBAL ARCHITECTURE, 42, rue Trébois, 92300 LEVALLOIS.

Modification partielle d’aspect extérieur et des châssis de toit d’un bâtiment de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol. Sur l’immeuble, il est difficile de voir les travaux projetés pour une modification partielle de l’aspect extérieur car tout est « neuf ».

 

 

10e arrondissement

 

1 au 7 rue Bossuet – 2 au 8 rue Fénelon – 3b rue de Belzunce

PC-075-110-09-V-0004-0. — Date d’enregistrement : 27-10-2010.

Pét. : M. IMBERT Daniel, MAIRIE DE PARIS - DAC.

Modification du portail. Immeuble concerné par une Inscription sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en date du 30-11- 1944. Modificatif au PC no 075-110-09-V-00004 délivré le 24-06-2009.

L’église Saint-Vincent de Paul, a été dessinée d’abord par l’Architecte Baptiste Lefrère (1824), puis par son gendre Jacques-Ignace Hittorff.

« C’est une réminiscence des premières basiliques chrétiennes ». Malheureusement, elle a subi des mutilations à la révolution de 1848 et durant la Commune. (J. Hillairet).

A la demande de la mairie d’arrondissement, remise en place de l’ensemble des panneaux restaurés sur l’église Saint-Vincent-de-Paul du XIXe siècle. Le premier permis prévoyait la restitution du panneau au-dessus du portail principal. Le présent projet prévoit la restitution de six autres panneaux latéraux de part et d’autre de ce même portail principal. Nous ne pouvons qu’applaudir cette opération.

 

47 rue de Lancry

PC-075-110-10-V-0044 — Date d’enregistrement : 21-10-2010.

Création d’une toiture-terrasse en lieu et place d’un comble non aménageable suite à la démolition d’une partie de la toiture en zinc. La toiture de l’immeuble n’est pas visible de la rue. La création de la toiture-terrasse ne devrait pas déparer l’immeuble en bon état.

 

236 rue du faubourg Saint-Martin

PC-075-110-10-V-0045 — Date d’enregistrement : 29-10-2010.

Pét. : CABINET MICHEL & XAVIER GRIFFATON.

Réhabilitation d’un bâtiment avec permutation de commerce en habitation et d’une loge de gardien en commerce, surélévation d’un niveau côté rue, création de mezzanines dans le volume du rez-de-chaussée côté cour, remplacement partiel des menuiseries extérieures, ravalement de l’ensemble des façades et démolition partielle de planchers à tous les niveaux. S.H.O.N. démolie : 240 m2. S.H.O.N. créée : 356 m2. S.T. : 1 364 m2. Hauteur du projet : 15 m. Nous nous permettons de retranscrire les éléments principaux d’une étude de La Commission di Vieux Paris concernant ce bâtiment XIXe siècle, resté dans son état d’origine et témoin d’une architecture propre à l’habitat phalanstérien.

Sur l’ancien terrain dit « du vieux Montfaucon », la parcelle de l’actuel 236, rue du Faubourg Saint-Martin est constituée dès le 18e siècle, elle aboutit au quai de Valmy lorsque celui-ci est aménagé en 1824. En 1836, elle est simplement occupée par deux petites ailes construites le long des limites nord et sud, à l’intérieur du terrain, et par deux pavillons sur le quai. Entre 1841 et 1843, deux bâtiments sont construits en complément des ailes existantes, sur la rue, et au milieu de la parcelle entre ce qui est devenu une cour d’une part et un jardin d’autre part. Malgré une différence de statut - l’immeuble sur rue n’est composé que d’un grand étage, alors que le bâtiment en fond de cour en compte trois – les deux bâtiments sont distribués de manière similaire : chacun est organisé autour d’une vaste cage d’escalier centrale sous verrière, éclairée latéralement sur des courettes, qui dessert par de larges paliers et coursives deux séries de pièces parallèles aux façades. L’originalité de cet ensemble consiste en l’association d’un appartement de maître au rez-de-chaussée du bâtiment principal entre cour et jardin (bien conservé, avec ses corniches, cheminée, croisées, volets…) et une soixantaine de logements d’une pièce principale et un cabinet éclairé sur l’escalier ou la courette. Malgré ce programme mixte, les façades sur la rue et sur le jardin au néoclassicisme affirmé appartiennent au vocabulaire de l’architecture domestique de luxe.

Le plan en H faisant de l’escalier une sorte de cour intérieure autour de laquelle s’ouvrent des logements à pièce unique renvoi à la typologie communautaire et évoque la Cité Napoléon construite en 1840-1851 par l’architecte Gabriel-Marie Veugny, N’ayant fait l’objet d’aucune grande rénovation, à l’exception du ravalement au ciment de la cour, l’ensemble présente encore aujourd’hui un aspect authentique.

Le projet actuel consiste à rénover les deux bâtiments d’extrémité sur rue et sur jardin en adaptant des petits logements dans la trame d’origine des immeubles. La modification principale envisagée concerne la surélévation du bâtiment sur rue, après démolition de la construction existante sur la partie droite. Celle-ci est pourtant attestée dès 1862 comme atelier du photographe Noël Paul à l’enseigne de Photographie de l’Aigle Impérial. Cet –étage lambrissé – était éclairé par une verrière ouvrant sur un balcon délimité par l’acrotère de la façade sur rue. Il serait remplacé par une surélévation totale de l’immeuble, entièrement revêtue de zinc et composée de travées accentuées en contradiction avec le dessin classique du reste de la façade. La surélévation entrainerait la condamnation de l’éclairage zénithal de la cage d’escalier. Par ailleurs, l’appartement de maître serait sacrifié. (Mairie de Paris-Texte DHAAP).

La Commission du Vieux Paris, dans sa séance du 27-01-2011, a examiné le dossier de réhabilitation. Il semblerait que les travaux projetés seraient plus lourds que ceux décrits dans le libellé du PC sur les bâtiments protégés au PLU depuis 2006. En effet, la surélévation du bâtiment sur rue n’est pas adaptée et abimerait la façade. Elle demande une protection ISMH pour la typologie des bâtiments et les décors intérieurs de l’appartement du maître. L’escalier du bâtiment sur rue avec sa verrière devrait être également conservé. Le vœu de la Commission du Vieux Paris sera publié prochainement. (Voir photo de l’immeuble en haut).

 

 

11e arrondissement

 

17 boulevard Jules Ferry

PC-075-111-10-V-0068 — Date d’enregistrement : 25-10-2010.

Pét. : Mme Véronique BENADON.

Changement de destination d’un bâtiment d’un étage en fond de parcelle à usage de bureau en habitation (5 logements créés) avec surélévation partielle d’un niveau, modification d’aspect extérieur, démolition et reconstruction de planchers et création de mezzanines. S.H.O.N. démolie : 319 m2. S.H.O.N. créée : 318 m2. S.T. : 565 m2. Hauteur du projet : 9 m.

Immeuble construit en 1872 par l’architecte Lefèvre, en bordure du square couvrant le canal Saint-Martin, orné de la statue la « Grisette » de 1930.

Dossier Morland

Deux petits bâtiments sur cour font l’objet des travaux. Le bâtiment en fond de parcelle comporte un R.C. et un étage. Un autre bâtiment sans étage, perpendiculaire au précédent, s’appuie en partie sur lui ainsi que sur l’immeuble principal de 8 étages sur comble, sur rue, de type haussmannien. Il s’agissait de locaux de bureaux.

Le nouvel ensemble projeté comporte: 3 duplex mitoyens avec terrasse et jardin pour chacun + 1 logement disposé au niveau 2 avec mezzanine accessible par un ascenseur privatif + 1 studio occupant une partie du bâtiment perpendiculaire en R.C. sur cour avec jardin.

Le bâtiment en fond de parcelle fera l’objet d’une réhabilitation qui respectera les principes constructifs de l’existant. La surface de plancher SHON existante de 581 m2 sera redistribuée pour dégager des espaces extérieurs accueillant des jardins. Cette réduction des espaces intérieurs sera compensée par la création d’un deuxième étage dans le volume existant du bâtiment situé en fond de parcelle avec création d’une mezzanine en surélévation en forme de lucarne au centre de ce corps de bâtiment.

Les volumes restent inscrits dans les volumes des constructions existantes. Les matériaux de façade seront l’enduit ton pierre claire et les toitures en zinc, conformément à l’existant. La verrière de fond de parcelle sera supprimée pour libérer les espaces nécessaires à la création des jardins intérieurs et à l’apport de lumière pour les logements. La reconversion de ces bâtiments sans augmentation importante de leur hauteur, la création d’espaces verts dans une cour qui n’en comporte pas, ne peuvent qu’améliorer l’aspect de cette cour.

 

8 rue Godefroy Cavaignac

PC-075-111-10-V-0070 — Date d’enregistrement : 29-10-2010.

Pét. : M. Hervé VIALA. — Arch. : 2P2A SARL, M. Baptiste PLANTET, 14, rue du Curé Saint-Etienne, 59000 LILLE.

Construction d’un bâtiment d’habitation de 5 étages sur 1 niveau de sous-sol (10 logements) sur rue et cour, après démolition d’un bâtiment d’un étage à usage d’habitation et d’un entrepôt côté cour. S.H.O.N. à démolir : 260 m2. S.H.O.N. créée : 670 m2. S.T. : 198 m2. Hauteur du projet : 19 m.

Dans la rue Godefroy Cavaignac encore marquée par son passé faubourien, à la silhouette en escalier, une maisonnette d’un étage et son garage vont faire place irrésistiblement à un immeuble de 10 logements.

Dossier Morland : 

Le projet d’un immeuble de 5 étages, la façade rue sera composée de 2 volumes. Un premier en bardage bois et un second en enduit noir au 4e étage. Les façades vitrées seront volontairement en retrait afin de créer des balcons. Le 5e étage, en attique, comportera une terrasse avec corniche. Il sera aménagé une cour intérieure avec jardin. Un espace vert en pleine terre sera également créé en fond de parcelle avec un arbre en angle. Au niveau du porche automobile actuel, un garage sera créé pour un véhicule. L’entrée piétonne se fera sur l’extrême droite et ouvrira sur le local à vélo. Dans cette rue où les immeubles sont de hauteur et de styles différents, il paraît difficile de critiquer le style de cette nouvelle construction mais on peut cependant regretter le revêtement en bois qui, sauf s’il est très bien entretenu, vieillit mal.

 

 

13e arrondissement

 

21 au 23 rue Alphand

PC-075-113-10-V-0047 — Date d’enregistrement : 19-10-2010.

Pét. : Mme Solange et M. Guillaume ARNAUD. — Arch. : CABINET B. HOUSSAIS ARCHITECTURE, 30, rue du Faubourg Poissonnière, 75010 PARIS. Surélévation de 1 et 2 étages d’une maison de ville avec création d’une terrasse après démolition des toitures, ravalement de la façade sur rue et agrandissement d’une trémie d’escalier. S.H.O.N. créée : 77 m2. S.T. :121 m2.

Voie ouverte, en 1846, sous le nom de passage Alphand, cette rue, de 1939, a gardé le nom du maître-carrier Alphand, propriétaire des terrains où cette voie avait été percée. (J. Hillairet).

Une des rues qui monte vers celle de la Butte aux Cailles… Il s’agit de 2 petites maisons mitoyennes appartenant à la même famille, d’un étage pour le 21 et de 2 étages pour le 23. Le 21 est surplombé de plus de 3 étages par l’immeuble voisin du 19. Le projet est de les surélever pour arriver au même niveau que l’immeuble du 25 (à droite), qui a 3 étages, mais avec une création d’une terrasse. C’est bien dommage de moderniser et d’uniformiser ainsi de petites maisons de ce secteur, qui font tout le charme de ce quartier, mais on ne peut reprocher à ses propriétaires de vouloir s’agrandir ! Toutefois, le projet de terrasse semble vraiment choquant dans une rue où tous les toits sont en pente.

 

69 au 71 quai Panhard et Levasseur – 2 au 12 rue Thomas Mann – 2 rue des Frigos

PC-075-113-10-V-0048 — Date d’enregistrement : 26-10-2010.

Pét. : M. GREPPO Sébastien, UNIVERSITY OF CHICAGO. — Arch. : STE S.A.R.L. STUDIO KOMPA, 15, rue Jean-Marie Poulmarch, 94200 IVRY SUR SEINE. — Changement de destination d’un local d’habitation à rez-de-chaussée en vue de l’extension d’un centre culturel et de formation avec percements d’un mur porteur.

La rue Thomas Mann porte le nom d’un écrivain allemand (1875-1955). (Petit ROBERT).

Il ne s’agit que du changement de destination d’un local d’habitation en rez-de-chaussée, en vue de l’extension d’un centre culturel et de formation au n° 6, rue Thomas Mann indiqué par une plaque de cuivre « University of Chicago », petit bâtiment éclairé sur la photo, avec percement d’un mur porteur. L’agrandissement ne peut se faire que dans la cour à l’arrière car il n’y a aucun logement sur la rue. Les 3 adresses données, délimitent un grand quadrilatère sur lequel sont situés plusieurs immeubles neufs séparés les uns des autres par des sortes d’allées privées, fermées par des grilles. Dans l’allée entre le 6 et le 8 se trouve une statue de Lincoln. Le changement de destination du local en question ne modifiera donc en rien l’aspect de la rue. De l’autre côté de la rue, on trouve les Grands Moulins rénovés (université Paris-Diderot).

 

 

14e arrondissement

 

Déclarations préalables pour les 4 adresses suivantes :

169 rue du Château

DP-075-114-10-V-0359 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.

Pét. : M. LEBLANC Olivier, STE SGIM.

Ravalement des façades sur rue et cour avec remplacement des menuiseries extérieures et réfection de la couverture. L’actuel nom de 1873 de la rue du Château vient de ce que cette rue conduisait au Château du Maine, vaste domaine du XVIIIe siècle. (J. Hillairet). Bel immeuble de 5 étages en briques grises avec jolis décors de briques rouges, un peu fatigué. Les divers travaux projetés ne pourront qu’être bénéfiques pour cet immeuble.

 

7 rue Morère

DP-075-114-10-V-0362 — Date d’enregistrement : 27-10-2010.

Pét. : M. LE NY Michel.

Création d’une véranda en toiture-terrasse et remplacement d’une verrière existante. S.H.O.N. créée : 10 m2. S.T. : 254 m2.

Maison assez quelconque, imbriquée dans sa voisine, dans une rue assez banale. Les travaux projetés ne changeront pas fondamentalement ce bâtiment.

 

18 villa Seurat

DP-075-114-10-V-0366 — Date d’enregistrement : 02-11-2010.

Pét. : M. Richard ENGELBREKTSON.

Remplacement du garde-corps de la terrasse, côté rue.

Une des charmantes rues de « villas modernes » d’artistes du quartier Montsouris. Une grande partie des maisons de cette villa a été construite par André Lurçat (frère de Jean, qui y avait son atelier au n° 4), mais pas celle considérée ici. Le n° 18 comporte cinq appartements ; Henry Miller y habita et y écrivit « Tropique du cancer » en 1931. Jolie façade moderne avec balcons arrondis. On peut être surpris que la déclaration préalable ne mentionne que le remplacement d’un garde-corps ; un ravalement serait bien nécessaire car la façade est fatiguée, avec des coulures et des fils qui y serpentent disgracieusement.

 

84 ou 34 ? rue Hallé

DP-075-114-10-V-0376 — Date d’enregistrement : 10-11-2010.

Pét. : Mme Valérie FAVRELLE, CABINET ISAMBERT.

Ravalement des façades et des murs d’enceinte, côté cour. L’annonce publiée indique le n° 84, or il s’agit du n° 34. Bel immeuble situé entre l’entrée de la Villa Hallé et la charmante partie en demi-cercle de la rue Hallé. Le ravalement côté rue a déjà été effectué et bien fait. La cour n’est pas accessible, mais il n’y a aucune raison que le ravalement projeté soit négligé.

 

 

15e arrondissement

 

13 rue Dalou – 165 rue de Vaugirard

PC-075-115-10-V-0073 — Date d’enregistrement : 05-11-2010.

Pét. : COGEDIM RESIDENCE. — Arch. : ARCHIDEV - Mme Blandine ROCHE, 6, rue du Docteur Gosselin, 94230 CACHAN.

Construction de 4 bâtiments d’habitation (47 logements créés dont 16 logements sociaux) et de stationnement (55 places - 1 500 m2), sur rue et jardin, de 2, 3 et 5 étages sur 2 niveaux de sous-sol avec implantation de 80 m2 de panneaux solaires thermiques en toiture, après démolition des bâtiments à usage d’entrepôt existants. S.H.O.N. à démolir : 5 500 m2. S.H.O.N. créée : 4 237 m2. S.T. : 2 067 m2. Ce projet COGEDIM remplacera des hangars au milieu de l’îlot. Le bâtiment sur la rue de Vaugirard, avec sa très belle façade Art Déco, sera conservé.

 

16 rue Théodore Deck

PC-075-115-10-V-0070 — Date d’enregistrement : 22-10-2010.

Pét. : Mme Nathalie et M. Shay ABOURMAD. — Arch. : M. PERDU Denis, 112, cours de Vincennes, 75012 PARIS.

Réhabilitation d’une maison de ville de 2 étages sur un niveau de sous-sol partiel à usage de bureau avec changement de destination en habitation, surélévation de la toiture, déplacement des trémies d’escalier, suppression de la verrière en toiture en vue de la création d’un patio et modification de la façade sur rue avec création d’une loggia au 2e étage. S.H.O.N. à démolir : 26 m2. S.H.O.N. créée : 24 m2. Hauteur du projet : 10 m. Maison sans caractère. Les travaux projetés devraient peut-être améliorer son aspect général.

 

16 rue Thibouméry

PC-075-115-10-V-0072 — Date d’enregistrement : 28-10-2010.

Pét. : M. Stéphane GORRIAS. — Arch. : CABINET ADA DESIGN ARCHITECTURE, 20 bis, rue Sadi Carnot, 92000 NANTERRE.

Surélévation partielle de la toiture d’un bâtiment de 2 étages à usage d’habitation avec fermeture et création de trémies d’escalier, remplacement de l’ensemble des menuiseries et ravalement des façades. S.H.O.N. démolie : 10 m2. S.H.O.N. créée : 51 m2. S.T. : 107 m2. Hauteur du projet : 10 m. Maison construite en 1925 sur le sous-sol d’une maison de 1857. La modification principale est le remplacement du toit à 2 pentes par un toit à la Mansart, avec création de lucarnes. Les autres modifications concernent une terrasse donnant sur le jardin. La maison, qui sera peinte en rose foncé, deviendra un pastiche d’une maison de banlieue du XIXe siècle.

 

 

16e arrondissement

 

2x rue de l’Yvette – 18 au 20 rue de la Cure

PC-075-116-10-V-0054 — Date d’enregistrement : 09-11-2010.

Pét. : Mme Valérie DOUSSET. — Arch. : Mme Julie DELACOMMUNE, 148 bis, rue de Longchamp, 75116 PARIS.

Construction d’un escalier extérieur côté rue d’une maison individuelle, décaissement et percement de la façade pour création d’une porte au niveau du sous-sol et réaménagement des espaces verts. Hôtel particulier construit en angle sur deux niveaux + combles. Construction élégante à décor de pilastres et chapiteaux. Un blason orné d’un griffon est situé au-dessus de l’entrée rue de la Cure. A l’arrière, derrière un haut mur, on trouve un jardin bordé d’arbres.

Le projet d’un escalier enterré pour un accès à la cave n’altèrera en rien la maison. C’est une sorte de cour anglaise avec deux volées de marches séparées par un palier. Ouverture d’une baie pour une porte pleine avec serrurerie.

-                      Marches en ciment, finition bois.

-                      Garde-corps ferronnerie doublés de verre pour limiter l’impact architectural.

-                      Pavés réutilisés sur une surface élargie.

-                      Arbustes déplacés pour travaux, espaces verts plus denses et harmonieux à l’avant et à l’arrière.

 

8 rue Daumier

PC-075-116-10-V-0049 — Date d’enregistrement : 15-10-2010.

Pét. : M. BRUMELOT Nicolas — Arch. : M. PERRIN Blaise, 3, place Général de Gaulle, 50400 GRANVILLE.

Création d’une toiture-terrasse après démolition partielle de la toiture côté jardin et création d’une remise et d’une verrière à usage d’édicule d’escalier.

Création d’une terrasse, côté jardin, après démolition de la face arrière de la toiture et de la charpente. La terrasse sera invisible de la rue et aussi du jardin. Verrière de l’escalier rehaussée pour prolonger l’escalier jusqu’à la terrasse en reprenant le volume de l’ancienne verrière. Parements latéraux revêtus de bardage en IP. Plancher de la terrasse en dalles boisées sur étanchéité multicouches.

 

9 cour Jasmin

PC-075-116-10-V-0048 — Date d’enregistrement : 14-10-2010.

Pét. : M. Farid et Mme Céline MAROUANI. — Arch. : M. MOSER Henri, 9-11, rue du Colonel de Virel, 80250 GUYENCOURT SUR NOYE. Surélévation d’un étage d’une maison de ville d’un étage sur un niveau de sous-sol avec création d’une toiture-terrasse végétalisée avec création d’une trémie d’escalier. S.H.O.N. créée : 54 m2.

Maison de ville en maçonnerie couverte d’un parement pierre, années 1960-70, en fond de cour entourée de bâtiments disparates de hauteurs très diverses, avec jardin plantés d’arbres.

Le mur pignon mitoyen, en meulière, est un R+7.

Projet de surélévation d’un étage sur la même emprise, qui reprend le style existant avec ossature bois habillée de bardage bois gris clair, pour

une impression de légèreté. Le volume de l’édicule, accès terrasse existant, est intégré dans la surélévation. La toiture-terrasse sera végétalisée par bacs mobiles, entourée d’acrotères cachés dans le prolongement de l’ossature bois.

 

 

17e arrondissement

 

18 rue Lacroix

PC-075-117-08-V-0074-02 — Date d’enregistrement : 20-10-2010.

Pét. : M. Bruno BEMBARON, S.C.I. ST-MICHEL LUXEMBOURG.

Surélévation des toitures afin d’augmenter la volumétrie et les surfaces de 2 bâtiments avec modification d’aspect extérieur. S.H.O.N. créée : 82 m2. —.

Petit immeuble de 4 niveaux, sans style particulier, situé entre un immeuble de la même architecture et celui du n° 20, daté de 1920, construit par l’architecte Ed. Thomas, plus haut de 2 niveaux, d’aspect plus soigné. Pas d’observation particulière sur les travaux projetés.

 

26 au 28 rue Navier – 6 au 8b villa des Epinettes

PC-075-117-10-V-0049 – Date d’enregistrement : 21-10-2010.

Pét. : Mme Agnès MENARD - Archi : ATELIER LAB, M. Christophe Lab 21, rue de Tanger 75019 Paris.

Surélévation partielle d’un niveau d’une maison de ville d’un étage (1 pièce créée) par la construction d’une extension au niveau de la toiture-terrasse, côté rue, avec création d’un garde-corps, côté jardin, et d’un pare-vue côté n° 4 – SHON créée : 32V m² - ST : 173 m².

Si on trouve bien, sur le côté Villa des Epinettes, les numéros 6 et 8B, correspondant à deux petits bâtiments mitoyens, de style très différent, un peu bunker pour l’un (1 étage) et briques rouges pour l’autre (2 étages). L’arrière de ces bâtiments est difficilement visible depuis le n° 22 de la rue Navier (et non 26-28), fermé par des portes métalliques, très actuelles. Ces bâtiments sont placés entre deux immeubles beaucoup plus beaux, en briques rouges et parements pierre blancs. Le PC concerne le bâtiment d’un étage (donc blanc), et on ne peut dire que cette surélévation le dénaturera.

 

35 rue Fortuny

PC-075-117-10-V-0048 — Date d’enregistrement : 19-10-2010.

Pét. : M. Dominique GALOUZEAU DE VILLEPIN, S.C.I. FORTUNY 35. — Arch. : M. Thierry LE GUAY, 54, rue David d’Angers, 75019 PARIS.

Création d’une terrasse accessible au niveau des combles du 2e étage d’un bâtiment de bureau, sur rue, après démolition de la partie de toiture correspondante et remplacement d’un châssis parisien par une lucarne.

Hôtel particulier de la tragédienne Sarah Bernhardt construit par l'architecte Nicolas-Félix Escalier de 1876. La façade est en pierre blanche de parement agrémenté de bossages avec remplissage de brique. Hôtel de style éclectique, aux références tirées de l'Ecole des Beaux-arts, du gothique (gargouilles en saillie sur la corniche) et de la Renaissance. Les grilles et l'ensemble du décor sont dans un excellent état de conservation. (Mairie de Paris-Annexe VI-Protections Patrimoniales).

D’après le dossier consulté à Morland, depuis son acquisition par la SCI Fortuny 35 en janvier 2010, l’hôtel a subi d’importants travaux de rénovation visant à restituer au maximum les volumes et éléments de décoration d’origine. Ont été supprimés tous les revêtements de sol souples, revêtements textiles muraux, cloisonnements, faux plafonds, cabine d’ascenseur y compris structure, câbles, etc. posés par les anciens propriétaires. Il est envisagé de créer, depuis le niveau des combles, un accès à une terrasse accessible à créer en remplacement de la couverture en plomb existante, fuyarde en très mauvais état (le plancher poutrelle hourdis de la terrasse existe).

Travaux : modification du brisis en ardoise, évacuation de la toiture en plomb y compris de sa gouttière sur cour, création d’une lucarne saillante avec couverture en zinc, jouées couvertes en ardoise, piédroits et fronton en chêne vernis mat à l’identique de la lucarne sur façade rue ; création d’une porte-fenêtre en bois peinte à l’identique des menuiseries extérieures de la lucarne sur façade rue (ton brun) avec 1 vantail ouvrant à la française, double vitrage et petits bois. L’architecte a essayé de préserver au maximum le bâti existant et de minimiser l’impact visuel de la lucarne et de la terrasse créée, notamment sur la rue. Les garde-corps seront en retrait des façades sur rue et la lucarne sera placée de telle sorte qu’elle ne soit visible que depuis un seul angle de la rue Fortuny. Nous sommes très sensibles et apprécions particulièrement les travaux projetés qui respecteront l’architecture de cet ancien hôtel particulier.

 

 

18e arrondissement

 

92 boulevard de la Chapelle – 31 rue de la Charbonnière

PC-075-118-10-V-0081 — Date d’enregistrement : 04-11-2010

Pét. : Mme STEINER, LAMY REPUBLIQUE. — Arch. : M. François LACOSTE, 2, rue Monge, 75005 PARIS.

Reconstruction de la toiture et de parties de planchers aux 4e et 5e étages d’un bâtiment d’habitation, après incendie, avec nettoyage des façades et remplacement partiel des menuiseries extérieures sur rues et cours. S.H.O.N. à démolir : 12 m2. S.H.O.N. créée : 12 m2. On ne peut que se réjouir des travaux projetés, absolument nécessaires pour remettre en état l’immeuble. En effet, un incendie a fait des ravages sur les deux derniers étages et les bâches placées au-dessus ne sauraient y rester durablement.

 

52 rue des Abbesses

PC-075-118-10-V-0085 — Date d’enregistrement : 08-11-2010.

Pét. : M. Thierry CAMPION, S.A.R.L. LA MASCOTTE. — Arch. : M. Thierry CHALAUX, 31, Grande Rue, 61800 TINCHEBRAY.

Modification de la devanture et de la marquise d’une brasserie avec changement de destination des bureaux du 1er étage et de parties communes d’habitation à rez-de-chaussée en extension du commerce, création d’un escalier de liaison du 1er étage au sous-sol après démolition du plancher correspondant, construction d’une extension du commerce au R + 1 sur la première cour, décaissement pour extension du sous-sol et démolition des toitures sur cour pour reconstruction avec création de verrières.

De nombreux immeubles de la rue des Abbesses sont cités PPVP (Protection Patrimoniale Ville de Paris) comme immeubles de rapport de la première moitié du XIXe siècle (au n° 50) ou haussmannien (au n° 48 construit en 1859), typique du style montmartrois, mais le n° 52 n’est pas concerné par ces descriptions. Les travaux concernent la brasserie du rez-de-chaussée : extension sur le 1er étage et les parties communes du rez-de-chaussée (avec création de verrières sur la cour), création d’un escalier de liaison entre le 1er étage et le sous-sol. La modification de la devanture et de la marquise ne devrait pas poser de problème esthétique ou historique car les devantures de la rue sont en général hétéroclites.

 

38 rue des Trois-Frères

PC-075-118-10-V-0073 — Date d’enregistrement : 05-10-2010.

Pét. : M. BRAULT Raphaël. — Arch. : M. KARAM Clément, 133, bd de Grenelle, 75015 PARIS. — Réhabilitation d’une maison de ville d’un étage sur un niveau de sous-sol sur rue avec changement de destination du local artisanal à rez-de-chaussée et 1er étage partiel en habitation, démolition partielle du bâtiment arrière en vue de la création d’une cour en fond de parcelle, démolition et reconstruction des planchers du 1er étage avec création d’un niveau supplémentaire, modification de la façade sur rue et création de lucarnes en toiture. S.H.O.N. créée : 111 m2. S.H.O.N. à démolir : 189 m2. La rue des Trois-Frères date de 1840 et doit son nom aux Trois Frères Dufour, propriétaires. Elle est bordée d’immeubles de rapport construits entre 1840 et 1860. Le rez-de-chaussée de cette jolie maison de ville d’un étage, avec des encadrements de fenêtres en briques rouges, semble comporter un atelier artisanal qu’il s’agit de transformer en habitation et de créer un niveau supplémentaire. Si on regarde l’état pitoyable des bâtiments n° 32 et 32bis, vidés de leurs habitants et étayés, on ne peut que se réjouir de voir cette maison réhabilitée, en espérant que le propriétaire fera en sorte de garder le charme du décor de briques rouges.

 

 

19e arrondissement

 

30 rue de l’Ourcq

PC-075-119-10-V-0071 — Date d’enregistrement : 28-10-2010.

Pét. : M. Stanislas DAUBARD, S.C.I. 50 OURCQ. — Arch. : SELARL CAMFRANCQ & FANTI, 41, rue Duris, 75020 PARIS.

Construction d’un bâtiment de 5 étages à usage d’habitation (42 logements créés) après démolition d’entrepôts. S.H.O.N. démolie : 1 592 m2. S.H.O.N. créée : 1 911 m2. S.T. : 1 293 m2. Hauteur : 18 m. Des entrepôts vont être démolis pour laisser la place à un immeuble de 5 étages avec création de 42 logements. Mais qu’elle sera l’architecture pour ce nouveau bâtiment ? Espérons qu’il ne sera pas comme le bâtiment que l’on voit sur rue qui, lui est horrible. On peut regretter également que ce faubourg populaire et industrieux disparaisse inexorablement.

 

72 rue Compans – 2 au 18 rue de Bellevue

PC-075-119-10-V-0074 — Date d’enregistrement : 29-10-2010.

Pét. : M. DHAUTEVILLE GUIBAL Cyril, LIDL S.N.C.

Changement de destination partiel d’un local artisanal à rez-de-chaussée et 1er étage en commerce alimentaire avec création d’une verrière à rez-de-chaussée, de 2 cours anglaises côté rue de Bellevue, modification des façades et des ouvertures, aménagement d’une terrasse avec création au 1er étage d’un auvent. S.H.O.N. créée : 22 m2. S.T. : 3 503 m2.

PC-075-119-10-V-0077 — Date d’enregistrement : 15-11-2010.

Pét. : Mme Céline LEGRAIN, CRESCENDO. — Arch. : SERAU S.A.S., 21, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 PARIS. Changement de destination d’un local artisanal à rez-de-chaussée sur rues, en crèche (80 berceaux), avec fermeture de trémies d’escaliers et monte-charges à rez-de-chaussée, démolitions partielles de la toiture-terrasse pour la création d’un patio et d’une cour ouverte, d’une partie du plancher du 1er étage pour le passage de gaines, ravalement des façades et remplacement des menuiseries extérieures. S.H.O.N. à démolir : 221 m2. S.H.O.N. créée : 26 m2. Le commerce alimentaire et/ou la crèche (80 berceaux) ne pourront qu’améliorer et animer cet ensemble bunker couronné de 5 barres donnant une impression morne à ce quartier. Pour qui est la « Bellevue » ?

 

 

20e arrondissement

 

85 rue de Bagnolet – 1x voie ci/20

PC-075-120-10-V-0055 — Date d’enregistrement : 05-11-2010.

Pét. : M. Arnaud PINGAT, PINGAT IMMOBILIER S.A.R.L. — Arch. : PINGAT ARCHITECTES &

INGENIEURS, 10, rue de Crosne 76000 ROUEN.

Construction d’un bâtiment d’habitation (11 logements) et de bureau (50 m2) avec terrasses végétalisées, sur rue et jardin, de 3 étages, après démolition d’un bâtiment artisanal d’1 étage. S.H.O.N. à démolir : 622 m2. S.H.O.N. créée : 729 m2. S.T. : 341 m2.

Dans le CR N° 226 Sauv’Dernière de novembre 2010, un premier PC-075-120-10-V-0047 a été déposé en date du 07-08-2010, il annonçait bien sûr la démolition de l’imprimerie et la construction d’un bâtiment de 2 à 3 étages à usage d’habitation (11 logements créés) et de bureau. Or, ce nouveau PC annonce toujours la construction d’un bâtiment d’habitation, de 11 logements et de bureau. Le changement vient de la création de terrasses végétalisées sur rue et jardin. On peut espérer que le nombre d’étages reste le même, soit 2 à 3, afin de garder un site très joli, bordé de petits immeubles : l’allée de la Villa Godin qui jouxte cette partie de la rue de Bagnolet.

 

86 rue de Bagnolet

PC-075-120-10-V-0057 — Date d’enregistrement : 15-11-2010.

Pét. : M. GRANDEAU Frédéric. — Arch. : M. ABARDIA Alain, 23, rue de la Py, 75020 PARIS. Surélévation partielle d’un étage d’un bâtiment sur cour d’un étage + comble sur un niveau de sous-sol avec création d’une trémie d’escalier dans le plancher des combles. S.H.O.N. créée : 32 m2. S.T. : 237 m2. Hauteur du projet : 9 m.

Le PC annonce la surélévation partielle d’un étage sur le bâtiment sur cour, en très bon état. La cour arrière de l’immeuble sur rue sera un peu plus densifiée. On ne peut aller contre ce type de travaux ayant pour but le bien être d’un propriétaire. Quant à l’immeuble sur rue, il est en parfait état.

 

25 au 30 rue Vitruve

PC-075-120-10-V-0054 — Date d’enregistrement : 29-10-2010.

Pét. : M. Xavier ROUY, SOCIETE SEGER. — Arch. : CABINET IMHOTEP ARCHITECTES, 6 bis, rue Richard Lenoir, 75011 PARIS.

Construction d’un bâtiment de 7 étages à usage d’habitation (12 logements) et de stationnement (6 places - 174 m2) après démolition de 2 bâtiments d’1 et 2 étages sur cour. S.H.O.N. démolie : 375 m2. S.H.O.N. créée : 783 m2 S.T. : 262 m2. Hauteur du projet : 20 m.

Dans sa séance du 16-12-2010, la Commission du Vieux Paris a examiné le permis de construire. La rue Vitruve remplace l’ancienne rue des Hautes Vignoles, l’un des chemins desservant les terrains agricoles situés entre la barrière des Fermiers généraux et le village de Charonne, au sud de la rue de Bagnolet. Ce quartier ne s’urbanise qu’après l’annexion de 1860. Les deux immeubles n° 28 et 30, rue Vitruve ont été bâtis avant 1862 : le 28 se trouve correspondre exactement à la description donnée par le calepin du cadastre à cette date (Archives de Paris : un bâtiment double sur rue, élevé d’un rez-de-chaussée et de deux étages carrés, et un second bâtiment en fond de cour d’un seul étage. La boutique abrite d’abord un débitant de vin, puis un marchand de charbon, alors que les étages sont loués en garnis. Le n° 30 est d’abord composé d’un R+1 entre rue et jardin ; en 1875, un petit immeuble construit en fond de parcelle (à l’identique de celui du 28). La boutique est également louée à un débitant de vin, et les logements à différents ouvriers, dont les dévideuses, probablement employées par la filature voisine. Enfin, en 1907, le bâtiment sur rue est surélevé d’un étage carré par l’architecte G. Hervé, donnant l’état actuel ;

Ces deux immeubles sont aujourd’hui les derniers de la rue Vitruve à correspondre au gabarit de l’époque d’urbanisation de ce quartier, à proximité de la place de la Réunion. Le n° 30 a été fragilisé par la démolition en 1970 des bâtiments industriels formant l’angle avec la rue des Pyrénées (Mairie de paris – Texte DHAAP).

La construction d’un bâtiment de 7 étages, même s’il y a création de 12 logements, va densifier encore un peu plus la rue Vitruve car le bâti environnant est caractérisé par des immeubles de grandes hauteurs et à l’architecture insipide.

La Commission du Vieux Paris a émis le vœu que les immeubles aux n° 28 et 30° ne soient pas démolis mais réhabilités. (Mairie de Paris-BMO du 14-01-2011). Il suffit de regarder le projet de construction du futur immeuble pour s’en convaincre.

 

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 01:37

 

« On veut démolir Saint-Germain l’Auxerrois pour un alignement de place ou de rue, quelque jour on détruira Notre-Dame pour agrandir le parvis ; quelque jour on rasera Paris pour agrandir la plaine des Sablons.

Alignement, nivellement, grands mots, grands principes, pour lesquels on démolit tous les édifices, au propre et au figuré, ceux de l’ordre intellectuel comme ceux de l’ordre matériel, dans la société comme dans la cité.

Il faut des monuments aux cités de l’homme, autrement où serait la différence entre la ville et la fourmilière ? ».

 

En lisant ces lignes de Victor Hugo écrites en 1831, on s’inquiète tant elles sont lourdes de sens. Et pourtant… en France, pays de la carte postale et première destination touristique, nous nous disons exemplaires en matière de patrimoine, de protection, de restauration et de mise en valeur… Nous préconisons même l’authenticité et le savoir-faire traditionnel. Chacun s’accorde aussi à reconnaître unanimement que les sites et les quartiers historiques sont une véritable source de qualité de vie, de « vivre-mieux » et de mieux-être qu’il faut partager.

De même on ressent un certain malaise. Ces lignes sont obstinément révélatrices d’un terrible et scandaleux constat que nos associations font encore aujourd’hui quotidiennement sur le terrain. Nous vivons une époque où la situation, notamment économique, est difficile et où trop d’arguments « de nécessité » hasardeux et illégitimes, fondés sur des enjeux présentés comme prioritaires, tendent à reléguer la défense du patrimoine au second plan, voire à la contester.

Relativement « mieux considéré », lorsque les projets sont liés au luxe, au prestige et au tourisme (balance commerciale oblige !), notre patrimoine vient subitement à perdre toute sa valeur et son intérêt lorsque ces enjeux deviennent économiques, sociaux voire liés aux normes de sécurité et environnementales. Et ce, alors que nous aurions tout à apprendre des anciens qui maîtrisaient sûrement aussi bien ces notions, notamment celles que nous qualifions aujourd’hui de « durables » ? Cette prise de conscience, déjà presque trop tardive devient inévitable et urgente.

Ce « coup de gueule » n’est évidemment pas destiné à contester les règles mais plutôt à dire et redire que le patrimoine, ayant lui-même sa propre réglementation, ne doit plus rester la partie sacrifiée de ces défis. Un nécessaire équilibre doit être envisagé… Le véritable challenge est là, et c’est sur ces thématiques que nos décideurs et le législateur se doivent d’intervenir sans plus tarder.

A titre d’exemple, je citerai la problématique de la création de logements dans des bâtiments historiques. Il s’agit incontestablement de les installer dans le confort et le respect de nos normes. Le fait que ces bâtis aient résisté à l’épreuve du temps et soient arrivés jusqu’à nous prouve évidemment qu’ils ont toujours su s’adapter aux époques qu’ils traversaient. Un bon architecte, à l’instar de ses prédécesseurs, saura donc dans la majorité des cas, trouver la bonne solution. Son rôle – il doit forcément en être lui-même convaincu en amont ! - est de définir le juste accord qui respectera toutes les contraintes, celles du bâti ancien dont il faut préserver la mémoire et l’authenticité – cela dépasse les seuls aspects visuels et esthétiques en tenant compte notamment du travail et des matériaux des anciens - et celles imposées par nos nombreux normes et usages. Dans ces projets, les collectivités et les investisseurs ont évidemment leur devoir, celui notamment d’octroyer à leurs opérateurs (voire même à leur imposer !) tous les moyens nécessaires pour gagner et parfaire ces défis… Ce n’est pas systématiquement le cas, peut-être parce que cela n’est pas politiquement « visible » ? Quoi qu’il en soit, le temps est venu de cette absolue nécessité ; nous devons nous doter de tous les outils pour préserver nos héritages de façon exemplaire et... durable à nouveau.

A l’inverse, serait-ce de la schizophrénie, d’autres réalisations tout aussi dévastatrices, pâtissent des excès « créatifs » de certains architectes ou opérateurs qui oublient que discrétion et humilité sont les meilleures conseillères, - elles sont même à l’origine des plus belles créations -. Henri Gaudin nous a écrit, dans une lettre de soutien : « Ce n'est pas à un chef-d'œuvre de se conformer à nos usages mais à nous de savoir vivre selon ce qu'il émet d'échos harmonieux ». Tous ces projets peu inspirés et éphémères, incapables de saisir la rigueur, la justesse et la délicatesse des expériences passées, notamment architecturales et urbaines, ne doivent plus constituer la trop commune référence et être si souvent favorisés par l’amateurisme et la frivolité de ceux qui distri­buent les aides. Et, je n’ai pas du tout l’impression de passer pour un « ringard » en disant cela ; la Création – « tarte à la crème » de certaines élites – est forcément aussi d’une autre nature !

Il faut que les défenseurs du patrimoine, les sincères, les désintéressés, se ressaisissent… Comme presque toujours, ce sont les petites structures locales, de terrain, qui, avec « peu de moyens », ont le mérite de pointer les désastres.

L’un des meilleurs exemples parisiens est celui de la maison Henri IV du 22 rue Basfroi, où les hésitations du maire pour protéger ce bâtiment ont finalement montré que nos associations ne sont écoutées que lorsque les médias, donc l’opinion publique, s’empare des dossiers et font du « battage ». Notre difficulté à relayer la nécessaire défense du patrimoine auprès de l'opinion vient malheureusement du fait que la presse a d’autres préoccupations et que nos actions sont loin d’être « assez » médiatiques, même si nous sommes persuadés du contraire. N’évoquons pas les situations, plus ou moins méprisantes, où il arrive même que l’on nous taxe « d’amateurisme ». Sans argent, sans appuis nos valeurs risquent de ne pas toujours être comprises et nous éprouvons quelquefois les pires difficultés à capter l’attention de l’opinion publique… Notre mission est de longue haleine, voire quasi perpétuelle.

Un autre exemple différent mais encore plus grotesque illustrera aussi mon propos : boulevard Raspail, il existe actuellement un foyer de logements pour étudiantes modestes construit par Charles Wallon et achevé en 1926. Cet ensem­ble conserve aujourd’hui non seulement des éléments du second œuvre d’origine, comme son mobilier des chambres, mais également trois escaliers de qualité, des menuiseries et des ferronneries au travail très soigné. Le propriétaire actuel demande l’autorisation de transformer cet immeuble en locaux d’enseignement au prix de travaux gigantesques qui aboutiront à une rénovation désastreuse et au sacrifice bien entendu de tout un patrimoine immobilier et mobilier reconnu et signalé au PLU. Alors que nous manquons de logements étudiants, proches notamment du Quartier latin, pourquoi le pétitionnaire ne décide-t-il pas de réhabiliter simplement cet édifice ? Il préservera son originalité patrimoniale qui fait sa valeur et maintiendra sa vocation initiale, des logements de jeunes filles. Trouver un autre lieu, mieux adapté en l’espèce pour des locaux d’enseignement est loin d’être impossible ailleurs, et tous les intéressés - y compris le bon sens et l’économie du projet -, en tireront leur avantage…

 

Pour conclure, force est constater que tout est actuellement insidieusement remis en question, comme la Charte européenne du patrimoine architectural (1975) et celle de Venise (1964) sur les principes de conservation et de restauration des monuments et des sites. Ce sont pourtant de véritables bibles, à préserver scrupuleusement.

Nous devons prendre la mesure de ces enjeux, en soutenant activement les réflexions et les actions des associations de terrain. Il y va de notre mémoire commune, de nos valeurs humanistes partagées… Et c’est à ce prix que la ville se reconstruira harmonieusement sur elle-même pour créer le patrimoine de demain.

Malheureusement et trop souvent, toutes ces attaques orchestrées contre le patrimoine s’opèrent sous le regard consensuel et de moins en moins éclairé de protagonistes et d’acteurs « bien établis » très passifs, censés les empêcher et agissant dans un « intérêt moins général ! ».

Réagissions à la sonnette d’alarme également tirée dans un article du Monde (13 septembre 2009) qui montre à quel point « les verrous sautent au nom de la relance économique (…) dans un pays dont le territoire est lourdement malmené par les zones commerciales et où le pastiche s'installe insidieusement comme substitut du patrimoine ».

Est-ce cela le renouveau du patrimoine ? A vous peut-être de nous le dire… Nous comptons sur vous, et vous pouvez compter sur nous !

 

Pierre Housieaux

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