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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:30

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REVUE DE PRESSE 

Forum des Halles (Paris 1er). La canopée, c’est déjà un prototype

 « La canopée », c’est ainsi que la Mairie de Paris a nommé le voile qui recouvrira le Forum des Halles à la fin de l’année 2013. Il s’agit d’un toit translucide de 25 000 m2 de verre à la couleur virant au jaune. Pour voir le prototype en taille réelle, le public peut se rendre dès à présent sur le belvédère qui jouxte la porte du Pont Neuf.  Dans tout le quartier , le chantier, enclos par des panneaux colorés, est étrange. Un agrégat de barres de fer s’élance déjà dans le ciel. Pour en savoir plus, des visites de chantier seront organisées pour le public à partir du 9 décembre. Une fois les travaux achevés, la Canopée réunira divers équipements structurés sur trois niveaux. Des ateliers de pratiques amateurs et un centre culturel pour les sourds et malentendants s’étendra sur 1000 m2. Un centre hip-hop sera également bâti sur 1400 m2 (I.GA., Le Parisien du 28/11/2012).

 

Le château des Brouillards est à vendre (Paris 18e)

 Depuis un an, le château des Brouillards est à vendre. Cet hôtel si particulier de 300 m2, agrémenté d’un jardin arboré, n’a toujours pas trouvé preneur. La seule évocation du nom de cette « folie » architecturale, construite en 1772 pour un avocat au Parlement de Paris, suffit à faire rêver : vu de l’allée des Brouillards, le château, avec ses deux étages et son fronton triangulaire, a l’air si mystérieux, au fond du jardin parsemé de feuilles mortes…

D’autant que bien des légendes hantent cet hôtel particulier chargé d’histoire. Le poète Gérard de Nerval, qui en parlait comme  d’un admirable lieu de retraite, silencieux à ses heures », y aurait habité vers 1830. Dans les années 1880, le peintre Auguste Renoir y aurait disposé d’un atelier.

Dans son roman Le Château des Brouillards, l’écrivain Roland Dorgelès évoque cette propriété occupée par des faux-monnayeurs. A moitié abandonné dans la seconde moitié du XIXe siècle, le domaine, livré aux mauvais garçons et aux artistes sans le sou, connaît quelques années de bohème. Avant d’être rachetée en 1920 par le notaire Victor Perrot qui, après avoir sauvé la maison de la démolition, la rénove de fond en comble et y fait installer l’électricité à tous les étages ! Ayant divisé le domaine en deux parties, il revend la propriété qui donne sur l’allée des Brouillards et garde l’autre pour lui. C’est cette part du château, située au 13, rue Girardon, qui est à vendre aujourd’hui. Le propriétaire actuel, un industriel belge créateur d’une célèbre marque de jeans, l’avait rachetée en 2002. En une dizaine d’années, la valeur de ce bien exceptionnel a plus que quadruplé. Il est vrai que le propriétaire, qui vit en Suisse, a fait réaliser d’importants travaux, réussissant même à installer piscine et hammam en sous-sol. Au grand dam des riverains excédés par le bruit et les nuisances, qui avaient fini par saisir la mairie du 18e ! (extraits de l’article de Philippe Baverel, Le Parisien du 16/11/2012).

  

L’île aux Cygnes prend son envol (Paris 15e)

 Cet îlot artificiel construit en 1857 est une bande de béton longue de 890 mètres et d’une superficie d’un hectare, placée au milieu du fleuve. Pour égayer le lieu, un peu triste en hiver, la Ville de Paris a engagé des travaux de réaménagement entre juillet et octobre 2012.

Le programme concerne pour l’instant la pointe de l’île, où se trouve la statue de la Liberté. Des équipements pensés pour les joggeurs et les familles, avec un espace de sport aménagé sous le pont de Grenelle : 14 agrès, des petits murs d’escalade, des sols rénovés, des plantes et un nouvel éclairage pour faire de cet endroit désert un lieu plus rassurant. Un mur végétal et de nouveaux bancs seront aussi bientôt installés.

Le nouveau visage de l’île aux Cygnes s’insère dans le projet de réaménagement des berges de la Seine afin de leur redonner  leur dimension de promenade (Extraits de l’article de Ozal Emier, Métro du 15/11/2012).

 

Restructuration de la cité Paul-Bourget (Paris 13e)

 Enclavé, exposé aux nuisances du boulevard périphérique, dépourvu de commerces de proximité, le quartier Paul Bourget, à la Porte d’Italie donne le sentiment d’être hors de la ville. Début 2012, l’agence Urban Act a été désignée maître d’œuvre du projet de réaménagement de cette cité qui va faire l’objet d’une opération de démolition-reconstruction. Une décision prise par la Ville de Paris et son bailleur social, la SGIM, devant la quasi-impossibilité de mettre aux normes ces immeubles des années 1950 (dont l’un a été détruit  par un incendie en 2008).

Désenclavement. Les 368 logements sociaux existants à l’origine seront reconstitués, mais la hauteur des nouvelles constructions passera de 18/20 m à 37 m au maximum (plafond du PLU), l’idée étant de jouer sur un épannelage diversifié. Pour désenclaver le quartier, la rue Paul Bourget, aujourd’hui en impasse, devrait être prolongée jusqu’à l’avenue de la Porte d’Italie. Une voie piétonne traversant le quartier pour relier le parc Kellermann, difficilement accessible lui aussi, pourrait être créée, de même qu’une passerelle  au-dessus du périphérique pour rejoindre de Kremlin-Bicêtre. Une plus grande mixité fonctionnelle serait assurée par l’implantation de commerces de proximité et de bureaux, ces derniers construits au  bord du périphérique pour faire écran au bruit. Des logements étudiants sont à l’étude.

Création d’une ZAC. Cette opération sera réalisée dans le cadre d’une ZAC dont le concessionnaire devrait être désigné à l’été 2013, une fois la programmation globale du projet définitivement arrêtée. Avant la fin de l’année, la SGIM devrait déposer un premier permis de construire pour une soixantaine de logements (architecte Koz) édifiés à l’emplacement  de l’immeuble incendié, démoli en 2010. Le projet se déroulera dans le cadre d’une opération tiroir qui devrait se prolonger jusqu’en 2020 (extraits de l’article de N.M. Le Moniteur 9/11/2012).

 

L’îlot Binet sera rénové en 2017  (Paris 18e)

 La pose de drapeau, le 7 novembre, a marqué l’achèvement du gros œuvre du 2e lot de l’îlot Binet, dans le 18e arrondissement de Paris. A l’été 2013, Sicra Ile-de-France livrera 84 logements sociaux (16 PLS, 68 Plus CD) dont une partie est destinée à reloger les ménages de la tour Montmartre, démolie à l ‘automne 2013. Le maître d’ouvrage, Paris Habitat OPH, construit en même temps pour le compte de la Ville de Paris, une bibliothèque, un centre social, une structure multi-accueil, un centre d’animation achevés entre l’automne 2013 et janvier 2014 (3 400 m2 Shon). Le projet de l’agence Babin & Renaud (R+5+attiques) repose sur un socle vitré (rez-de-chaussée et R+1) qui accueille les équipements, puis se fragmente en quatre immeubles-plots entrecoupés de failles urbaines, les espaces verts réalisés en cœur d’îlot étant visibles de l’avenue de la Porte de Montmartre. Dotée de panneaux solaires, l’opération respecte le plan climat. « Il s’agit de la deuxième étape de l’aménagement de l’îlot Binet dans le cadre du grand projet de renouvellement urbain (jusqu’en 2017) qui concilie architecture, aménagement et développement durable. Son périmètre (2,7 ha) est formé de la rue René Binet, de l’avenue de la Porte-de-Montmartre, et du périphérique » explique Thomas Brouté, chargé de l’opération pour Paris Habitat.

 

Sept lots pour 35 000 m2

 L’atelier Choiseul est l’architecte coordinateur et, précise Stéphane Dambrine, directeur général de Paris Habitat, « nous sommes à la fois aménageur et maître d’ouvrage ». Le premier lot, une crèche de 66 berceaux, a ouvert début 2011. Le troisième lot -50 logements sociaux, trois cabinets dentaires, une centre de protection maternelle et infantile- sera livré fin 2015. Dans le même temps, l’Association Foncière Logement réalisera 20 logements (livraison 3e trimestre 2015). En septembre 2014, l’école maternelle, construite pour la Ville de Paris (lot n° 5), entrera en service. Enfin, un immeuble de bureaux et activités de 13000 m2, édifié en bordure du périphérique, mettra le point final à l’opération en 2017. Au total, l’opération regroupera 154 logements et des équipements pour une Shon totale de 35000 m2 (Extraits du texte de Hervé Guénot, Le Moniteur 25/11/2012).

 

 

V I S I T E S

 

5earrondissement

39, rue de la Bûcherie

DP-075-105-12-V-0233 — Pét. : Mme Chantal SILLY, LA SILLIERE. — Création d’une terrasse en toiture. — Date d’enregistrement : 09-08-2012.

Curieuse maison ancienne  (XVIe siècle) avec son RDC, ses deux mansardes et son très grand toit incliné. Derrière celui-ci, on aperçoit, au fond et à gauche, un vieil escalier à colombage qui doit dater de la même époque (Hillairet).

On comprend parfaitement que le projet de terrasse en toiture ait été refusé (photo en haut de page).

 

6e arrondissement

11, quai de Conti

PD-075-106-12-P-0003— Pét. : M. Gabriel De BROGLIE, INSTITUT DE FRANCE. —Démolition partielle d’un ensemble de bâtiments à rez-de-chaussée sur 1 niveau partiel de sous-sol à usage d’atelier.  Date d’enregistrement : 15-10-2012.

 D'après une personne travaillant à l'Institut de France, il s'agirait d'une démolition partielle concernant des éléments intérieurs d'anciens ateliers acquis de la Monnaie de Paris, afin d'en faire des bureaux. L'aspect extérieur ne sera pas affecté.

 

8e arrondissement

Avenue de Marigny  (Théâtre Marigny)

PC-075-108-12-V-0049 –Pét : M. Alban GREGET, MARIGNY S.A.S. – Arch : CABINET Stéphane MILLET, 21 rue de Bièvre, 75005 PARIS – Réhabilitation du théâtre Marigny avec mise aux normes de sécurité et d’accessibilité, extensions à rez-de-chaussée en vue de la création d’un restaurant, modification des façades, remplacement partiel des menuiseries extérieures et démolition et reconstruction de planchers. Surface démolie : 214 m². Surface créée : 479 m². S.T. : 2125 m². Immeuble ISMH – Date d’enregistrement : 10-10-2012.

Le Panorama Marigny a été construit en partie sur l’emplacement de l’ancien théâtre des Folies-Marigny, à partir de l’automne 1881, d’après les plans de Charles Garnier. L’édifice adopte la forme d’un dodécaèdre régulier surmonté d’une toiture lanterne à épi de faitage. Un avant-corps rectangulaire, du côté de l’avenue Marigny, abrite un porche d’entrée monumental en arc de plein cintre reposant sur deux colonnes d’ordre ionique.

Le Panorama Marigny ouvre ses portes en 1883,  mais dès l’automne 1892, la Ville de Paris rend le lieu à sa destination première, une salle de spectacle. Les nouvelles Folies Marigny sont inaugurées en 1896. La salle sera agrandie et modernisée en 1925. Malgré les réticences à modifier l’œuvre de Garnier, la Ville de Paris reconnaît la nécessité des travaux pour que les locaux puissent répondre aux exigences d’un théâtre moderne. Le nouveau théâtre, construit d’après les plans de André Ulmer et Alvaro Grimaldi, est inauguré le 17 novembre 1925.  Le projet architectural et culturel du théâtre Marigny, tel que voulu par Léon Volterra en 1925, projet qui respectait également la signature de son prédécesseur Charles Garnier, perd de sa lisibilité à partir des années 1960, en raison de plusieurs campagnes de travaux de rénovation menées entre 1958 et 1965.

L’aspect du bâtiment aujourd’hui montre la succession de plusieurs états historiques liés à l’évolution naturelle de ce lieu de distraction. Trois grandes périodes marquent ce site :

- un premier état « Garnier » de la fin du XIXe siècle avec une architecture éclectique qui constitue encore le noyau central ;

- un deuxième état « Ulmer et Grimaldi » qui, en 1925, entoure le noyau central conservé dans sa partie supérieure, d’une extension toujours sur un plan dodécagonal mais avec une architecture Art Déco avec une nouvelle distribution et une nouvelle salle de spectacle ;

- enfin un troisième état « années 60 » qui épure totalement le bâtiment à l’extérieur, conservant essentiellement les décors de la salle de spectacle de l’Entre-deux-guerres, laquelle est protégée au titre des Monuments Historiques (extraits de l’audit demandée par la Commission des Sites et des Paysages).

Le projet intègre les exigences règlementaires en matière de sécurité, de confort et d’accessibilité. Il est également envisagé la création d’une extension symétrique afin de doter l‘ensemble d’une unité de restauration, d’agrandir les foyers et le réaménagement du hall d’entrée. Structurellement, les extensions seront dissociées de la construction principale avec des infrastructures indépendantes afin de ne pas interférer avec la stabilité  de l’existant et de rendre cette intervention réversible.

Le projet a été examiné par la Commission du Vieux Paris (CVP) et  par la Commission des Sites et des Paysages. La CVP approuve dans son principe le projet de rénovation du Théâtre Marigny, comprenant des aménagements mineurs dans la salle, la création d’une véranda extérieure et la réfection des façades. Elle demande que toute restitution du décor original de Charles Garnier se fasse en référence à un état connu du bâtiment, compatible avec le projet. En cas d’impossibilité, la Commission se prononce pour la conservation de l’état actuel, sans exclure l’étude d’un projet de décor contemporain.

Si le ravalement extérieur est bien nécessaire, nous regrettons pour notre part l’installation de la véranda qui masquera partiellement la structure extérieure de l’édifice et qui empiètera sur les jardins.

 

55-57, bd Haussmann, 35-37, rue Tronchet, 32, rue des Mathurins

PC-075-108-12-V-0042 - Pét : M. Nicolas BLANC, MEAG MUNICH ERGO – Arch : M. Axel SCHOENERT 2 rue de Valois 75001 PARIS – Restructuration d’un ensemble de bâtiments de bureau et commerce de 4 à 6 étages sur 4 niveaux de sous-sol avec modification et suppression de trémies d’ascenseur à tous les niveaux, création d’un vide sur rez-de-chaussée, de mezzanines au 6e étage,

modification de la toiture et des terrasses techniques, démolition et reconstruction partielle des façades sur cour, modification des entrées à rez-de-chaussée et 1er étage sur le bd Haussmann et ravalement des façades avec remplacement des menuiseries extérieures sur rue et cour. Surface supprimée : 82 m². Surface créée : 75 m². S.T. : 1813 m². Immeuble concerné par une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 30-12-77 – Date d’enregistrement : 03-08-2012

Au  n° 32 de la rue des Mathurins : au fond de la cour, ex-hôtel construit en 1780 par Aubert, propriété en 1783 du marquis François de Beauharnais, major général des armées navales en 1754, puis gouverneur de la Martinique, beau-frère de la future impératrice Joséphine. Hôtel séquestré en 1793, habité sous l’Empire par la princesse Hélène de Bauffremont, épouse en secondes noces du comte de Choiseul-Gouffier (Hillairet).

Le dossier Morland  indique  que l’ensemble immobilier est constitué de 3 parcelles mais de 4 bâtiments, dont un bâtiment en arrière cour, entouré par les cours Haussmann et Mathurins, classé MH, ancien hôtel de Beauharnais construit par Aubert. Cet hôtel est accessible par les immeubles l’entourant, auxquels il est connecté par des passerelles vitrées ajoutées lors de la restructuration de 1987. Actuellement occupé par le Crédit du Nord ; il sera restructuré dès le départ des locataires mais les commerces au rez-de-chaussée ne sont pas concernés.  Il n’est pas prévu d’intervention sur les façades de cet hôtel ni sur les devantures et façades des boutiques classées et/ou inscrites dans les registres des MH.

Les travaux de restructuration consistent en :

- Suppression et modification des ascenseurs et de leur gaine ;

Démolition et recréation des façades sur cour (remplacement à l’identique). La démolition/recréation des façades vitrées (créées en 1987) sera faite en harmonie avec les façades existantes mais avec des performances thermiques améliorées.

Remplacement de l’ensemble des fenêtres ;

-  Création d’une trémie pour doubler la hauteur du hall du 55 bd Haussmann ;

-  Modification des façades d’entrée bd Haussmann pour création de nouvelles portes : une nouvelle porte d’entrée principale au n° 55 (porte cochère en serrurerie fer à l’ancienne) et une porte d’entrée secondaire (sortie de secours au n° 57, en même style que celle du n° 55 mais réduite) ;Modification des terrasses techniques en toiture ; la toiture sera rehaussée de 58,98 cm ; la toiture sera reconstruite jusqu’au faitage en zinc pour créer une nouvelle mezzanine (R+7) ;

Mise en accessibilité PMR ;

- Ravalement de l’ensemble des façades

Projet paysager.

La surface totale reste inchangée.

On peut estimer que les travaux n’auront pas d’impact sérieux sur cet énorme ensemble immobilier ; le rehaussement, un peu en retrait, (et à R+6) ne sera pas très visible du boulevard. Les nouvelles portes iront mieux dans le style du bâtiment que les portes actuelles. Dommage que l’on ne puisse voir cet hôtel au fond de la cour mais comme il est inscrit à l’ISMH, on peut légitimement espérer que les travaux seront suivis correctement.

 

11e arrondissement

27,  Rue Richard Lenoir

PC-075-111-12-V-0071 - Architecte Cabinet Maryline MANCINELLI - Changement de destination d’un bâtiment de 3 à 4 étages sur 1 niveau de sous-sol partiel à usage d’hôtel de tourisme en habitation (3 logements créés) et bureau  avec surélévation de 1 à 2 étages du bâtiment sur rue et cour, modification d’aspect extérieur, réfection de la couverture et ravalement des façades conservées, démolition partielle des planchers du bâtiment de 3 étages et décaissement du sous-sol en vue de la création d’une piscine. Surface supprimée 142 m2 -  Surface créée 141m2- Hauteur du projet 20 m - Date d’enregistrement 03/10/2012.

L’immeuble R+4+combles sur un niveau de sous-sol partiel est actuellement à usage d’hôtel de tourisme. Le projet est déposé en vue de le transformer en immeuble mixte comprenant des bureaux pour une agence d’architecture, des logements et une piscine privée. Selon l’architecte, le projet présente la superposition de 2 volumes distincts :  le premier regroupe les bureaux et l’autre, en retrait, avec les logements, assure une continuité avec le volume émergeant en retrait à partir de R+4.

La façade à l’alignement sur rue du RDC  au R+3 sera en micro-mortier ton blanc. Les éléments en retrait seront en corten (le corten est un acier qui évolue dans le temps, sur une période variable selon les conditions d’exposition, les différences de nuance de teinte dépendant notamment de l’exposition des surfaces à la lumière, l’humidité, etc…) de même que la façade et la couverture des étages 4 et 6 ainsi que l’ensemble des éléments de serrurerie (menuiseries extérieures, garde-corps métalliques, grilles).

Si l’ensemble du bâtiment s’intègre assez bien dans la rue par le respect de la volumétrie, on peut regretter dans le choix des matériaux un contraste assez  important avec le bâtiment mitoyen des années 30 fait de briques rouges dont l’ordonnancement des étages est différent.

 

12e arrondissement

6-8, impasse Barrier

DP-075-112-12-V-0331— Pét. : Mme Josette BRIERE, MSER. — Restauration des boiseries en façade sur impasse. — Date d’enregistrement : 26-09-2012.

L’évocation de ces travaux  dans le Sauv’Dernière a pour seul but de montrer la très mauvaise évolution temporelle des boiseries décoratives en façade, du fait qu’elles ne sont généralement pas entretenues régulièrement. Pour reprendre l’expression de notre rapporteur, « les lamelles de bois et les volets sont abondamment pourris ».

 

14e arrondissement

9, rue de la Tombe-Issoire

PC-075-114-12-V-0047 — Pét. : Mme Hélène SCHWOERER, PARIS HABITAT  OPH. — Arch. : M. Enrico d’AGOSTINO, 38, rue Saint-Yves, 75014 PARIS. — Réhabilitation d’un ensemble de bâtiments d’habitation avec création d’un local de bureau à rez-de-chaussée sur rue et implantation d’une résidence étudiante (21 logements), sur rue, cours et courette, avec démolition du bâtiment en R + 1 en fond de parcelle pour la création d’une 2e cour, redistribution intérieure, fermeture de la courette du bâtiment sur rue avec réfection de la couverture, surélévation d’un niveau du bâtiment central de 1 étage, après démolition de la toiture, création d’une terrasse accessible au R + 2 et de balcons à tous les étages sur la 2e cour, ravalement de l’ensemble des façades avec pose d’une isolation thermique par l’extérieur, remplacement des menuiseries extérieures, pose de volets et modification de la devanture à rez-de-chaussée sur rue. Surface supprimée : 40 m2. Surface créée : 120 m2. S.T. : 222 m2. — Date d’enregistrement : 10-10-2012.

Ce bâtiment avec ses dépendances a été construit au milieu du 19e siècle. Sa façade a été remaniée à plusieurs reprises. On trouve un atelier au fond de la première cour et une remise au fond de la seconde. L'atelier sera surélevé d'un étage et la remise sera remplacée par un bâtiment  d'un étage. Cet ensemble de bâtiments sera une résidence pour étudiants. Ce bâtiment fait partie d'une série de bâtiments (1–11 rue de la Tombe-Issoire) typiquement faubouriens. Les travaux projetés ne nuiront pas à cet ensemble. Seule la façade sur rue avec reliefs risque de souffrir de l’isolation thermique par l’extérieur.

 

15 - 23, rue Antoine Chantin

DP-075-114-12-V-0353  -  Pét. : M. Philippe SANDEVOIR, PARIS HABITAT  OPH. — Ravalement des façades sur rue et cour avec pose d’une isolation thermique  par l’extérieur, remplacement de l’ensemble des menuiseries extérieures, modification des oriels en façade sur rue et réfection avec isolation des toitures terrasses.— Date d’enregistrement : 05-10-2012.

Le ravalement ne peut qu’améliorer l’aspect de cet immeuble qui, contrairement au précédent, ne devrait pas souffrir de l’isolation thermique par l’extérieur du fait qu’il ne présente pas de reliefs en façade.

 

 

16e arrondissement

111- 113, rue Lauriston

PC-075-116-12-V-0058— 111 au 113, rue Lauriston. — Pét. : M. Alexandre GIRELLI. — Arch. : ADIAMO, M. Xavier INTINS, 10, rue Danville, 75014 PARIS. — Surélévation de 1 et 2 niveaux de 2 bâtiments d’habitation de 2 étages, sur rue et cour, après démolition des toitures (1 logement en duplex créé). Surface créée : 120 m2. S.T. : 233 m2. — Date d’enregistrement : 28-09-2012..

Deux maisons, deux numéros, mais  une seule porte d’entrée,  commune. Homogènes, ces maisons basses  à deux étages carrés sous toitures à faible pente, entre deux immeubles de  5 et 6 étages, n’en font plus qu’une pour former un restaurant au  RDC et au 1er. Au niveau 2, un logement que  le projet propose d’agrandir par création d’un duplex en  R+3 avec R+4 partiel. Chambres et salles de bains regroupées côté 111 à gauche,  les pièces de vie côté 113, plus hautes, avec une petite terrasse de plain-pied à l’arrière et un toit terrasse sur toute la surface.  120m2  seront créés. 

Les deux façades seront traitées différemment : de façon traditionnelle côté 111, avec des baies alignées sur les deux nouveaux étages et une toiture en zinc.  Côté 113,  une baie centrale et un habillage bardage bois avec clins à jours pour dissimuler le toit terrasse du niveau 3.  Ces clins de bois devraient  amener une certaine luminosité par transparence sur la façade.

Les charges sont  étudiées pour ne pas peser sur les mitoyens. Une ossature bois robuste et légère, auto-stable reposera sur le plancher R+3 ancré dans les maçonneries mitoyennes. Ce plancher transfert en bac  acier pèse beaucoup moins qu’une dalle massive traditionnelle. La charge sera déjà réduite par la suppression des toitures existantes.

Ces surélévations seront différentes selon la façade concernée (n° 111 et 113) et cela détruira l’harmonie de cet ensemble, même si la cohérence du projet avec les immeubles voisins est assez bonne.

 

75, rue des Vignes

 PC-075-116-08-V-0035-01 — Pét. : M. Aria BIGLARZADEH. — Arch. : CABINET POINT DE VUE ET ARCHITECTURE Hugues VERDIER-DAVIOUD, 131, bd Robespierre, 78300 POISSY. — Modification partielle d’aspect extérieur des façades d’un hôtel particulier. Modificatif au PC no 075-116-08-V-00035 délivré le 25-11-2008. — Date d’enregistrement : 02-10-2012.

Rappel des décisions concernant le PC précédent

 Retour à l’ancien hôtel de Bauffrémont (cf. SD 200 04/06/2008). Les parties historiques sont le rez-de-chaussée, le premier étage, et les annexes (de la fin du 18e siècle sur la rue, et du 19e sur le jardin). Désormais le pétitionnaire s’engage : tous les encadrements de baies et de bandeaux filants feront l’objet d’un moulage avant le début des travaux afin de conserver strictement le caractère d’origine du bâtiment. En ce qui concerne la surélévation de deux étages, l’adjoint au maire souhaite un alignement sur la hauteur du n° 73. La Commission du Vieux Paris a levé son voeu.

Ce nouveau dossier montre que certaines demandes de modifications dont il faisait l’objet se trouvent déjà réalisées. On constate aussi quelques libertés prises en dépit des engagements. Cependant le résultat d’ensemble représente une amélioration certaine par rapport à l’aspect antérieur du vieil hôtel Bauffrémont, défiguré.

Le plus gênant est la hauteur totale, augmentée d’un mètre (à peine) par rapport à la décision,  au solide prétexte d’installer un ascenseur PMR. Une nouvelle contrainte, assure le pétitionnaire qui a su convaincre. Mais les deux derniers niveaux sont certainement trop lourds pour le respect de l’esprit XVIIIème.

La plupart des bandeaux filants qui soulignaient les étages ont disparu, ainsi que les 4 colonnes en modénature, mais sans trop de dommage. Les fausses niches sont conservées et dupliquées au 3e niveau.  Le tympan de la porte a été repositionné, en mieux, après la suppression du bandeau. La grille refaite en partie à « l’identique » est très alourdie, peut-être par la pose d’un automatisme auquel s’ajoute un festonnage anti-vent et anti-vue. Le sous-sol, qui devait prendre place sous la cour n’a pas été creusé, ce qui a permis d’épargner le pavage ancien.

 La  cour peut offrir maintenant unité et bel aspect. Porte et perron sont conservés dans leur style,  le sol pavé reste intact et les extensions sont enfin débarrassées des boutiques.

 

 

18e arrondissement

 38-40, rue de la Chapelle

PC-075-118-12-V1054 — Pét. : PARIS HABITAT. — Construction d’un bâtiment d’habitation (16 logements sociaux créés) de 3 étages et combles sur 1 niveau de sous-sol partiel après démolition d’un ensemble de bâtiments d’habitation, de commerce et d’entrepôt de 1 étage sur cour, réhabilitation d’un bâtiment d’habitation et de commerce avec création de trémies au niveau des combles, ravalement des façades, remplacement des menuiseries extérieures et réfection de la couverture sur rue et cour. Surface démolie : 556 m2. Surface créée : 1 183 m2. S.T. : 2 318 m2. Hauteur du projet : 15 m. — Date d’enregistrement : 28-09-2012..

 Le projet concerne la réhabilitation ou la création de 24 logements sociaux sur l’ensemble de la parcelle du n° 40 de la rue et une partie de celle du n°38,  soit  2 318 m2.

l’immeuble  sur rue, au n°40, datant de la 1re moitié du XIXème siècle (R+3 avec un balcon filant au 3e), présente un intérêt architectural et sera réhabilité dans les règles. Il contiendra 8 logements.

le bâtiment neuf (R+3) sera en cœur d’îlot, sur les deux parcelles. Il contiendra 16 logements.

Chaque parcelle a une cour pavée derrière le bâtiment sur rue. Le bâti existant est composé de 9 bâtiments de différentes époques et de différentes hauteurs. Par ailleurs, un jardin de 800 m2, accessible par le n°40, classé EVP par la Ville, est occupé partiellement  par une association.

 Au n° 38, l’immeuble sur rue, R+6, fin XIXème siècle, n’est pas concerné par le projet. A l’arrière, 2 petits bâtiments, R+0, de type atelier ou entrepôt, murés et sans intérêt architectural, seront partiellement démolis. Par contre, il y a en fond de cour un bâtiment, dénommé « la grange », R+1, datant du XVIème et du XVIIIème siècles, présentant un intérêt architectural dû à son ancienne fonction et à son ancienneté.

 Au n° 40, mis à part l’immeuble sur rue,

2 bâtiments, R+0, sans intérêt architectural, seront démolis.

1 pavillon du XIXe siècle, type bourgeois, sur des caves alignées du XVIIIe siècle qui seront conservées ainsi que l’escalier de pierre.

- 1 pavillon du XVIIIe siècle construit dans la continuité de la grange, sera conservé.

 Les contraintes liées au site : caves anciennes à conserver, contournement du pavillon du XVIIIème siècle, la hauteur R+3 et le respect volumétrique du jardin, donnent un caractère singulier au projet. Le nouveau bâtiment aura la forme d’un L avec deux extensions et donc création d’une courette privative.

Les façades et couverture seront en tôle thermolaquée ondulée de teinte claire, les fenêtres, en PVC, également clair. Des volets en tôle thermolaquée plane s’ouvriront sur le côté de chaque fenêtre.

Le local poubelles, vélos, poussettes sera installé dans une partie du RDC de la « grange », le reste n’étant pas concerné par le dossier.

Quant au jardin, dont le pro)jet prévoit avec précision le réaménagement, il sera accessible par une grille sous le bâtiment neuf.

La Commission du Vieux Paris, qui avait examiné un précédent projet et formulé plusieurs vœux, a levé l’ensemble de ses vœux portant sur ce nouveau projet. Elle recommande que la grange datant du XVIIIème siècle soit restaurée et transformée pour un nouvel usage (Séance plénière du 20/11/2012).

 

 

20e arrondissement

29B - 31, rue du Borrégo,  1 au 4, voie I/20.

PC-075-120-12-V-0063 —— Pét. : M. Marc BENICHOU. — Arch. : Catherine CASTELLANI, 30, rue Saint-Antoine, 75004 PARIS. — Surélévation d’un étage sous combles, après démolition de l’acrotère formant garde-corps autour de la toiture terrasse existante, en extension d’un bâtiment d’habitation de 3 étages sur rue et cour et démolition partielle de la dalle en toiture-terrasse pour création d’un escalier de liaison. Surface créée : 44 m2. S.T. : 300 m2. — Date d’enregistrement : 09-10-2012.

 L’immeuble de 3 étages pleins à toit en terrasse et 5 travées  est bordé sur sa droite par un immeuble d’angle R+1 plus  un étage sous brisis,  et sur sa gauche par un immeuble plus élevé (R+4) avec toit peu pentu.

 Le projet concerne la surélévation de cet immeuble existant par la création d’un étage sous combles en brisis en R+4, au-dessus du toit en terrasse. Une trémie sera créée sur la terrasse existante pour faire passer le nouvel escalier. Une charpente en bois portera la toiture. La couverture sera en zinc.

Les portes fenêtres à la française sur rue ouvriront sur de petites terrasses munies de garde-corps métalliques. Deux velux seront installés dans la toiture côté jardin. Un escalier sera créé dans la trémie.

Cette habitation n’accueillera qu’une seule famille.

Le résultat de cette surélévation sera d’aligner le sommet de la nouvelle toiture avec celui de la toiture adjacente de gauche. D’autre part, l’aspect de cette toiture est dans le même style que celui de la toiture de droite, en contrebas. L’ensemble sera plus harmonieux que l’existant.

 

42-44 rue Orfilla

Pet. :: M. Alberto FERNANDEZ, S.C.I. PARIS 42/44 RUE ORFILA.— Arch. : CABINET MAO ARCHITECTES, 22, rue Berbier du Mets, 75013 PARIS. — Construction de bâtiments de 1 à 5 étages sur 1 niveau partiel de sous-sol à usage d’habitation (25 logements), de stationnement (22 places) et de crèche collective. Surface supprimée : 224 m2. Surface créée : 2 333 m2. S.T. : 874 m2. Hauteur du projet : 18 m.  — Date d’enregistrement : 28-09-2012

Un garage à l’aspect dégradé,  actuellement inoccupé, constitue l’essentiel de la parcelle , à l’exception d’une petite maison de faubourg sur rue. L’ensemble sera totalement démoli et désamianté.

Sur cette parcelle sera construit un ensemble immobilier composé d’un bâtiment de 5 étages sur rue, un second de 3 étages, parallèle au premier en cœur d’îlot, et de petits bâtiments de 1 à 3 étages s’appuyant sur les héberges, créant 2 courettes dont l’une en pleine terre et arborée. Cette disposition des bâtiments permettra de profiter d’une exposition  sud, sud-ouest ainsi que de l’espace vert protégé de la parcelle contiguë.

Les accès se feront  tous par la rue Orfilla : un porche d’entrée piéton et vélos distribuant à l’ensemble des bâtiments,  une seconde entrée  indépendante prévue pour la crèche qui sera installée en RDC et enfin un accès au parking en sous-sol.

Le bâtiment en béton sur rue, de 5 étages, sera agrémenté de briques pour rappeler les constructions du quartier, et de balcons et terrasses. Pour les bâtiments intérieurs, le béton recevra une isolation par l’extérieur.

Cette construction est conforme aux cubes que l’on voit s’élever dans Paris mais elle  remplacera agréablement le garage actuel en piteux état.

 

 

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